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Horrophile75
40 abonnés
419 critiques
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3,0
Publiée le 26 octobre 2019
Un film d'horreur ? Non, quand même pas, il ne faut pas abuser. Mais il y a quand même un suspense conséquent, et un cow-boy robot/psycho qui fout vraiment les jetons !
Pour son premier long-métrage, l'écrivain Michael Crichton s'attaque à une œuvre de science-fiction originale et atypique, futur film culte qui sera la source de bien des films du genre. Car, sans vraiment être novateur, Mondwest utilise à merveille les codes du genre à savoir le soi-disant contrôle des hommes sur la machine et la rébellion de celle-ci envers ses créateurs. Dans le futur, certaines riches personnes peuvent s'offrir un voyage à Delos, lieu touristique unique composé de trois parcs : la Rome Antique, le Moyen-Âge et le Far West. C'est d'ailleurs dans ce dernier que nos deux principaux héros (les très convaincants Richard Benjamin et James Brolin) vont aller s'amuser en campant de véritables cow-boys dans une ville fictive, identique en tout point à celles d'époque avec en prime des androïdes plus vrais que nature, shérif ou prostituée, humain ou animal. Mais lorsque l'un des robots se voit doté d'une intelligence artificielle un poil supérieur, tout dérape et la tuerie peut commencer. Ce robot éliminateur d'être humain n'est autre que Yul Brynner, campant avec malice un cow-boy similaire à celui des 7 Mercenaires. Hélas, si le scénario de Mondwest (encore un titre français ridicule) est indéniablement intéressant bien que peu novateur, il s'attarde un peu trop sur les "joies" de nos touristes à interpréter des cow-boys mais pas assez pour ce qui est du retournement de situation, chose que l'on attendait depuis le début. En effet, Crichton ne fait dérégler ses machines qu'à la toute fin de son film (fin pour le moins effrayante), oubliant d'instaurer un bon suspense et un rythme soutenu. Dommage donc. Dommage aussi que le réalisateur ne s'intéresse pas beaucoup au massacre des touristes des autres parcs, à peine survolés à travers les caméras de surveillance... Dans tous les cas, impossible de le blâmer sur sa mise en scène soignée, son goût prononcé pour les déboires de la science et sur les scènes d'action peu nombreuses mais réussies, notamment la première confrontation entre Peter et le robot-tueur ou encore l'affrontement final dans les entrailles du parc, là où tout a commencé et là où tout doit finir. Bien que comportant des défauts non négligeables, Mondwest reste une œuvre culte de la science-fiction et un premier film plutôt réussi pour l'écrivain, lui qui persévéra dans ce domaine avec plus ou moins de talent.
Univers et concept très intéressant. Il manque toutefois à "Mondwest" un souffle et un rythme qui aurait beaucoup apporté au film. De plus, je l'ai trouvé assez inégale certains passages utiles et bons cotoient d'autres plus dispensables et soporifiques.
Eh oui, derrière beaucoup de séries cultes se cache parfois un film presque aujourd'hui oublié et c'est notamment le cas pour "Westworld" ! Réalisé par Michael Crichton et sorti en 1973, ce film n'est pas mal du tout même s'il a aujourd'hui pas mal vieillis. Déjà, nous pouvons noter que le réalisateur aime bien traiter des parcs d’attraction qui finissent mal, ce qu'il traitera une nouvelle fois quelques années plus tard avec son roman "Jurassic Park", mais ici, nous sommes confrontés à des robots qui réussissent à prendre le dessus sur l'homme. Bon, à l'époque, ce genre de choses est beaucoup traité, notamment avec les écrivains Philip K. Dick et Isaac Asimov mais il n'empêche que le scénario reste super original et novateur. C'est l'histoire d'un parc d'attraction qui permet aux visiteurs de revivre une époque de leur choix (ils ont le choix entre le Moyen-Age, l'époque romaine et le Far West) grâce à des robots humanisés qui prennent vite le dessus sur les humains. C'est donc un scénario catastrophe, ce fait un peu l'intérêt du film mais nous avons également une réflexion poussée sur les humains en général. Effectivement, même si cette réflexion est beaucoup mieux poussée et traitée dans la série adaptée du film, le film nous montre jusqu'à quel point un humain peut aller (ici payer un certain prix) pour pouvoir assouvir tous ses désirs et fantasmes sur des robots, ce qui peut, bien-sûr, faire peur. Le film est également en avance sur son temps parce-que nous avons clairement à faire ici à des intelligences artificielles et tout y est très bien pensé (les pistolets thermiques etc.). Le film est donc dans l'ensemble très bon mais il a malheureusement un peu vieillis et notamment en ce qui concerne la gestion du rythme. En effet, si cela pouvait parraître passionnant dans les années 70, aujourd'hui, certaines scènes nous paraissent longues, notamment toute la fin avec la course-poursuite qui n'en finit plus et c'est dommage car cela casse le rythme. J'aurais également aimé que le film se concentre plus sur le fait que les robots prennent le contrôle du parc, ici nous avons quelques scènes intéressantes mais sans plus, tout l'intérêt étant centré sur un seul robot. Du côté des acteurs, ils jouent très bien, surtout Yul Brynner qui reste très marquant dans son rôle. "Westworld" est donc un film qui possède beaucoup de points intéressants mais qui a un peu vieillis.
Un excellent film d'anticipation culte de la part du célèbre auteur de Jurassic Park qui a crée la série Urgences. Avant les dinosaures de Jurrasic Park, il a eu les robots de WestWorld qui est le titre original. Un bon mélange de western et de science-fiction. Une magnifique reconstruction pour l'époque médiévale. L'époque romaine n'est pas assez développé pour le concept du parc d'attractions de Délos. Le robot cow-boy interprété par le légendaire Yul Brynner ( Ramsès II dans " les Dix Commandements") fut le "Terminator " de l'époque. Indestructible puisque il eut une suite Les Respacés du Futur où le légendaire acteur interprète tout le dernier rôle avant sa mort.
Jouant parfaitement avec les codes des genres qu'il aborde ainsi qu'avec l'image d'un excellent Yul Brynner en mode Terminator avant l'heure, l'écrivain Michael Crichton signe un thriller d'anticipation efficace et carré, s'achevant dans un final mutique stressant et annonçant déjà son futur Jurassic Park.
Dans un futur proche, un parc d’attraction a été crée dans le but d’emmener des touristes dans différentes époques. Ainsi, trois époques ont été crées : le western, le Moyen-Âge et Rome au temps des gladiateurs. Les touristes sont donc emmenés dans ces énormes décors, et côtoient des robots ressemblant comme deux gouttes d’eau à des êtres de chair et de sang. Petit bémol : les robots se rebellent et s’attaquent aux touristes. Réalisé par Michael Crichton, qui en était qu’à ses débuts, Westworld bénéficie d’une très bonne idée de départ. Je trouve l’histoire originale, malgré les nombreux défauts qui jonchent dans ce film. Par contre, je trouve ça un peu fort de mettre Yul Brunner en tête d’affiche. Je ne dis pas que c’est un mauvais acteur, loin de là, mais il n’apparaît que très peu dans Westworld, ce qui ne mérite pas de mettre son nom en grand sur l’affiche. Westworld se concentre plus sur le monde du western que les deux autres. Rome n’apparait que deux fois, peut-être trois tout au plus. Tous les mondes n’ont pas eu autant d’attention. Mais l’idée est bonne et plutôt bien travaillée. D’ailleurs, Michael Crichton livrera quelques années plus tard un scénario de la même trempe, dans lequel des dinosaures parviennent à prendre le contrôle du parc à thèmes qui leur est consacré. Vous aurez reconnu le pitch de Jurassic Park, réalisé par Steven Spielberg.
Une superbe idée. Ce scénario d’anticipation est une énième critique envers la technologie et ici notamment celle au service du divertissement. L’idée de départ plait donc beaucoup. La réalisation quant a elle a beaucoup vieillit. Il n’y a pas suffisamment de musiques pour cacher ses longs blancs, cela se traduit donc par d’interminables longueurs. Ce qui est dommage car le début ne manque pas de rythme. La fin tourne en rond, devient vite longue et semble un peu bâclée.
40 ans avant la série qu'il a inspiré, le film de Michael Chrichton peine à convaincre. Notamment en raison d'un jeu d'acteurs médiocre (à l'exception de Yul Brunner) et d'une défaillance des robots qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Il est toutefois amusant de constater que Chrichton avait imaginé Terminator (Yul Brunner) et Predator (la vue du robot) des années avant leurs films respectifs.
Film au sujet intéressant et encore peu exploré à l'époque (si l'on compare avec le foisonnement des années 2000), qui bénéficie d'un scénario adroitement tourné malgré quelques errements. Ce Jurassik Park avant l'heure (parallèle plus qu'évident puisque...) met beaucoup de temps à développer son univers, hélas imparfaitement (trois mondes annoncés, seulement deux vraiment à l'image), mais réussit à nous livrer une réflexion très novatrice sur les divertissements régressifs et l'envie d'échapper à un quotidien morne. En dépit de l'économie de moyens, l'ensemble fonctionne plutôt bien, mais le film joue la carte du divertissement d'action pure dans son final au lieu de prendre une tournure plus dramatique et glaçante, sans véritablement faire peur alors que le thème s'y prêtait bien. James Brolin et Richard Benjamin sont à leur avantage tout au long du film, bien plus qu'un Yul Brynner forcément désincarné et surtout là pour parodier sa propre image. Une curiosité qui se laisse regarder malgré une réalisation très académique.
Merci à Arte d'avoir diffusé ce film de M. Crichton. J'avais découvert Westworld au travers la série, série que j'avais apprécié mais moyennement. J'avais envie de voir le film original et je pensais qu'il y a avait un livre au départ sachant que Crichton est avant tout un écrivain mais apparemment non. Le film souffre de son âge il faut le dire. Il aurait mérité aussi un meilleur scénario. Les choses vont un peu vite. Un suspens ménagé, afin de créer une ambiance, aurait été mieux.
Pour sa première réalisation, Michael Crichton signe là un bon film de science fiction basé sur une excellente idée de départ avec ce parc d'attraction peuplé de robot qui vont voir certains devenir fou et se transformer en tueur dans la ligné d'un terminator avant l'heure. Yul brynner amène toute sa présence en cyborg cow-boy sorte de pantin dans un premiers temps qui va se transformé en chasseur impitoyable par la suite. Le tout n'est pas dénué de réflexion ( c'est le moins que l'on puisse dire) et se montre particulièrement divertissant.
Un film original, traitant d'un sujet vieux comme le monde, la révolte des machines. Michael Crichton propose ici une très très bonne mise en scène accrocheuse avec un suspense bien dosé et scènes d'action bien mené. Les acteurs manqueraient de charisme par contre et la musique est un peu bizarre. Tellement bizarre que lors de la course poursuite à la terminator ba ça fout vraiment les jetons. Un bon film de SF, au scénario original et bien foutu.
Bon évidemment, "Mondwest" est un petit film, et il souffre donc des quelques défauts habituels des séries B, le premier étant qu'il n'a pas toujours très bien vieilli. Par cela, j'entends que certains détails, comme les scènes de duel, les effets spéciaux ou même le côté science-fiction manquent aujourd'hui d' réalisme, mais j'entends également que tout n'est pas rance, bien au contraire, puisque ce film possède un message, pas forcément très original, mais suffisamment intelligemment agencé pour qu'il passe de façon très correcte. D'autant que certains cadrages ou plans sont relativement intéressants. Et c'est tout à l'honneur de ce film, qui, même s'il lui manque réelle construction narrative, reste un bon cru de science-fiction, mieux même qu'une banale série B.