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    Tarnation
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    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 314 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2021
    Expérimentation originale d’un jeune garçon qui, dès onze ans, a décidé de filmer, caméra au poing, la chronique de sa vie et d’une jeunesse troublée. Probablement pour en gommer les imperfections, il utilise des successions de plans très rapides et un montage original qui perce dès le générique, et correspond parfaitement bien à l’instabilité des situations difficiles qu’il a vécues. La quête de sa mère malade et l’amour qu’il lui porte sont touchants. Un témoignage original, sincère et violent.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 octobre 2020
    Je me suis assis pendant la première heure de Tarnation et je ne pouvais plus le regarder. Ce que vous découvrez c'est que ses grands-parents sont légèrement fous et ennuyeux. Sa mère est vraiment folle ce qui peut ou non être dû au fait que ses parents étaient violents et qu'elle a reçu un traitement psychiatrique extrêmement sévère. Le réalisateur Jonathan Caouette est vraiment narcissique en traitant le spectateur sur de longues sections où il joue (comme un jeune adolescent) pour la caméra comme une femme avec une affectation qui je suppose est basée sur un artiste célèbre ou quelque chose du genre mais qui est vraiment perdue pour moi. Sa grand-mère (et lui-même?) qualifie ces mini-performances de confessions qui je suppose a une certaine analogie avec le film présenté, Est ce sa version développée des confessions qu'il a exécutées plus tôt. Je ne sais pas parce que la première heure est non seulement pénible mais ennuyeuse et émotionnellement sans engagement. La vraie histoire est racontée en utilisant du texte qui apparaît à travers l'écran sur des images qui je suppose le raconte mais souvent de manière inintelligible. J'aimerais voir cette histoire mais j'aimerais la voir racontée avec une certaine humanité honnête et non enveloppée de postures et d'affectations...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 août 2019
    « Si j’essaie de me remémorer, je m’invente. (…) JE SUIS UN ETRE FICTIF. (…) Moi, suis orphelin de MOI-MEME. » Ces mots glanés sur une page du Livre brisé, « autofiction » écrite par Serge Doubrovsky, cristallisent quelques-uns uns des écueils mais aussi des enjeux de l’entreprise autobiographique. Celle-ci – de Saint-Augustin à Appelfeld – s’apparente autant à un effort de mémoire qu’à un effort d’écriture. La création du je se substituant parfois à l’expression du je.
    Le cinéma, à son stade de conception comme à celui de projection, semble quant à lui se situer, par rapport à la littérature, à un degré plus proche de la réalité mais aussi du rêve (quasi-ubiquité des plans) et donc de l’expérience humaine. Le film autoréférentiel1 ne saurait cependant s’affranchir du fictif (fictus, p.p. de fingere : feindre), qu’il cultive d’ailleurs vertueusement.
    Comme l’atteste le montage kaléidoscopique de Tarnation2, réalisé par Jonathan Caouette (31 ans), où se bousculent nerveusement photographies, messages de répondeur téléphonique, enregistrements audio, clips, extraits d'émissions de télé et bien sûr des lambeaux de films super-8 et de séquences vidéo, le tout accumulé par l’auteur depuis l’âge de dix ans. Des images heurtées, découpées, déchirées, recousues de cicatrices, à grand renfort de titres, intertitres et sous-titres qu’accompagne une bande sonore mêlant rock et cris, off et in, rires et pleurs. Les 160 heures de films initialement vouées à un usage strictement privé doivent leur sortie en salle (sous un format d’1 h 30) à l’insistance de ses proches et au parrainage de Gus Van Sant. Mais surtout à l’amour d’un fils pour sa mère – cette dernière venant tout juste de subir une overdose de lithium – élément originel et fondateur.
    Caouette part dès lors en quête des sources du mal de sa mère, de son mal à lui. Pour cela il enfante une œuvre (fantasme de l’auto-engendrement) dont il est à la fois le père et le fils, l’auteur, le narrateur et l’acteur. Récit des origines3, récit d’avant la naissance : au commencement étaient Rosemary et Adolph qui donnèrent vie à la mère de Jonathan, Renée Le Blanc, dont la beauté fit d’elle l’égérie des photographes. Puis survient la chute. S’ensuivent la paralysie, les premiers électrochocs, la fuite de Steve Caouette du domicile conjugal peu après la naissance de Jonathan, les séjours répétés de sa mère en hôpital psychiatrique, devenue maniaco-dépressive, des familles de placement qui battent l’enfant, et les grands-parents à qui incombent désormais la tutelle. La personnalité du jeune Jonathan s’en trouve alors exacerbée : une homosexualité qui se dévoile dès le plus jeune âge, un dédoublement de la personnalité (confusion du réel et de l’irréel) se manifestant par un goût effréné pour le travestissement et le théâtre d’une part, le cinéma de l’autre. « Gamin, ma caméra était un bouclier et une illumination », confie-t-il.
    Le résultat, troublant, proche de l’onirisme est un portrait d'écorché vif, décomposé, démultiplié et se livrant en pâture à une folie à la fois exhibitionniste et cathartique. L’œuvre, comme chez Montaigne se veut le lieu unitaire et syncrétique du volubile, du discordant, de cette mosaïque de je et de tous ces monstres qu’elle entend brider alors même qu’elle les a engendrés.
    Toutefois, dans ce chaos sonore et visuel s’immiscent des plages lentes et silencieuses. Comme cette scène où Jonathan, s’avançant calmement en direction de Renée endormie sur un canapé, vient poser son doigt sur la partie supérieure de la lèvre de sa mère. Echo à la narration du grand-père sur les anges qui effectuaient un geste similaire sur êtres avant qu’ils s’incarnent, leur faisant oublier leur vision idéale et divine. Oublier, simplement.
    Casimirismylegend
    Casimirismylegend

    52 abonnés 315 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2018
    J'ai vu le film au ciné, à l'époque, un peu par hasard, et j'avais ressenti un électrochoc émotionnel. La bande musicale, excellente, m'est restée de nombreux mois dans la tête. Je trouve dommage que le parcours de ce réalisateur se soit arrêté là...

    Il reste un témoignage humain bouleversant.
    Léa A
    Léa A

    52 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2017
    Un film immanquable pour les amoureux du 7ème Art, où une essence de l’image est révélée dans une beauté dramatique, cela grâce à l’expression d’une narration singulière explose.
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2014
    Conçu avec un budget ridicule, "Tarnation" est un biopic-documentaire réalisé par Jonathan Caouette sur sa vie. Le film est tourné en Super 8, DV, VHS et est accompagné de messages enregistrés sur répondeur. Barré et un brin expérimental, il est comme une déclaration d'amour à sa mère mais dénonce également les principes fondamentaux absurdes de l'Amérique, comme les préjugés sur l'homosexualité, orientation sexuelle de Jonathan. Une claque!
    Le Sid
    Le Sid

    15 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2014
    Narcissique, psychotique. Intéressant mais nauséeux.
    Gody G.
    Gody G.

    21 abonnés 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2014
    Très belle autobiographique expérimentale. Une histoire touchante! Réalisation et montage irréprochable!une vraie source d'inspiration. Je le recommande vivement!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 février 2014
    Nan Mais Quel Montage! C'est bien simple, c'est très bien monté.
    WardStradlater
    WardStradlater

    53 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 janvier 2014
    Se voulant "underground", psychédélique, original, Tarnation n'est rien d'autre que les accumulations de clichés - dans les deux sens du terme. Très conforme dans son "anti-conformisme", il est alors logique que le film ait trouvé une audience lors de festivals de cinéma commercial. On y trouve tous les codes de Hollywood : une trame narrative du passé monstrueux, un voyeurisme débridé, et le destin fatal des Hommes. Très long, avec une histoire franchement pas intéressant, voilà une œuvre purement nombriliste de la pensée petite-bourgeoise : la prétention d'avoir une vie à montrer aux autres. Il s'agit de la raconter, sans vraiment y introduire une analyse -pas forcement critique - des évènements. Du coup, on s'ennuie vraiment ferme.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 novembre 2013
    Malsain, sans pudeur, dérangeant, un égocentrisme poussé à son paroxysme. Voilà ce qu'est Tarnation selon moi. Une accumulation de photos et vidéos personnelles rendues volontairement psychotiques, en kaléidoscope, qui nous dérange au point où tout au long du film, je me suis demandée quand il se terminerait. L'idée de Caouette semblait pourtant intéressante, mais il manque un cruel travail sur la forme, et ce film autobiographique comporte un amas constant de défauts qui font que je ne peux le considérer comme un bon film. Je le juge réellement comme un dégueulis bordélique d'idées, qui auraient pu cependant être bonnes : dénoncer le système américain, tant au point de vue médical (la mère de Jonathan qui voyage d'hôpital psychiatrique en hôpital psychiatrique, le cerveau détruit par les chocs électriques et la drogue) que pour son manque d'ouverture envers les sexualités, ou encore tous ces enfants qui naissent dans ces familles misérables, et qui connaissent exactement la même descente aux enfers qu'eux. Je tire mon chapeau à Caouette pour cela, mais je ne peux m'empêcher de me demander : en quoi le voir se trémousser à poil devant sa caméra apporte quelque chose ? En quoi ce montage style journal intime peu prometteur, à la portée de tout mal-aimé en mal de victimisation, fait de Tarnation un bon film ? Cet égocentrisme accru est tout bonnement insupportable. Le montage instauré à ce documentaire, à la Andy Warhol et Pop Art, aurait pu être intéressant, mais le rythme est lent et répétitif. La seule trame imposée au film, une narration faite à la troisième personne et se voulant neutre, est entrecoupée de scènes particulièrement violentes émotionnellement parlant, de la vie de Jonathan, et surtout, transpirant de pseudo-malaise nombriliste.

    Bref, pour moi, il n'en vaut vraiment pas la peine. Autant regarder un documentaire à la TV sur tf1 le dimanche soir sur les expériences des rejetés de la société, on y retrouvera cette même envie de se victimiser à qui veut bien l'entendre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 avril 2013
    Un veritable ovni qui vous met mal a l'aise. Je n'ai pas grand chose a dire , le film m'a asser bien boulverser et m'a meme rendue triste a cause de la terrible vie qu'a Jonathan , certainnes scenes sont durs a regarder car ont a vraiment de la peine pour cette famille , ex ; la scene de la citrouille . Je respect la sinceriter et le courage qu'il a eu pour montrer sont film au monde entier . C'est un film qui vous choque mais qui bizzarement ne reste pas en tete longtemps mais je pense que les perceptions sur ce film depend de chaque personnes . A voir au moins une fois .
    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2013
    Un film d’une originalité qui n’a d’égale que son authenticité. À travers des images filmées dès l’âge de onze ans, de qualités diverses donc, Jonathan Caouette retrace son parcours, celui d’un être humain pris dans son histoire personnelle et familiale, pris surtout dans une relation passionnelle avec sa mère, Renee, qu’il n’abandonnera jamais, même à travers l’épreuve de la psychose. L’élément essentiel de réalisation ici est bien sûr le montage - via un simple Mac personnel - et on ne peut qu’être abasourdi devant le travail de Jonathan Caouette qui reconstitue - à partir de bouts de rien - son histoire familiale, son histoire sexuelle (son homosexualité bien sûr) et surtout son histoire d’amour avec la femme de sa vie. C’est une œuvre forte et primitive qui bouleverse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 août 2012
    Une autobiographie assemblée de tous les rushs depuis son enfance, comme la naissance d'un travail en longue gestation. Dans cette pénétration psychique des protagonistes, Caouette signe d'un voyeurisme appuyé, d'une sincérité formidable, sa vie, sa déstructuration et sa résilience. Il donne accès à un formidable point de vue intérieur des constructions pathologiques, sans pour autant être outrancier avec leur causes, préférant se concentrer sur le moment, le partage comme une libération de la souffrance, autant de la sienne que par l'entremise de celle de Renée Leblanc.
    Sylvain P
    Sylvain P

    338 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 juillet 2012
    La déception est à la hauteur des espoirs que l'on peut placer dans une oeuvre autobiographique sur une enfance écorchée à base d'images d'archive réelles. En guise de film, on a droit à une succession kaleidoscope de scènes sans queue ni tête, et une insupportable litanie de phrases creuses défilant à l'écran. Il y aurait pourtant eu matière. Caouette signe le film le plus frustrant de la décennie 2000...
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