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jbbox
2 abonnés
70 critiques
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
J'ai vu ce film lors d'une avant première : il est MONUMENTAL ! Un 'Requiem for a Dream', mais qui n'est pas une fiction. Oubliez les documentaires de Michael Moore à 6 000 000 $ comme 'Farenheit 9/11' : celui-ci en a couté moins de 250 $, et c'est un chef-d'oeuvre !
Film trés dur autant physiquement que psychologiquement Caouette nous fais part de sa vie et c'est vraiment une claque pour le spectateur. Tarnation m'as mis dans des états alors que les super production ni sont jamais arrivées. Le film est monté d'une telle façon que l'on prend des images plein la tete pendant environ 1h30. Les vieux films et les vielles photos donnent un aspect de vrai et de réalité au film que parfois cela devient intenable. Chapeau Jonathan avois vécu cela et en faire un film c'est vraiment fort.
Ce film est terrible ! D'abord parce qu'on n'en ressort pas déprimé (comme ça peut arriver dans ces fameux témoignages/débats animés par des gens très sérieux mais qui se battent les couilles de leur interlocuteurs une fois l'émission terminée...vous voyez de qui je parle là ?). L'auteur ne s'arrête pas sur la maladie de sa maman et de ses conséquences, même si le sujet est omniprésent, mais reste dans une dynamique de vie et de vitalité qui nous tient en éveil tout du long. L'auteur se permet souvent, en outre, d'abandonner le sujet principal (i.e. sa vie de 11 à 35 ans) pour insérer des séquences purement expérimentales de 2/3 min, résultat d'une quinzaine d'années de travail, séquences qui donnent une dimension plus poétique au film. Ajoutez à cela la bande originale qui est terrible, et on obtient un superbe film. Allez le voir !!!!!!!!!!!!
Une expérience audiovisuelle sans précédant! ! "Tarnation" porte bien son nom (contraction argotique signifiant : eternal damnation). C'est justement le parcour atypique et triste de Jonathan qui fait la force du film. Déroutant, émouvant, touchant, tarnation réussit vraiment à recréer un ambiance vraie, presque malsaine qui sans aucun doute va inspirer une pléthore de jeunes cinéastes branchés expérimentals... Attention, à éviter absolument après la prise d'acides, champignons et autres petits plaisirs hallucinogènes... Même si vous n'êtes pas mordus de film underground expérimental, "Tarnation" ne vous laissera pas indemne.
Franchement, ce film mérite 3, voire 4 étoiles à mes yeux, mais je lui en ai mis deux par rage : c'est long, long, voire super long à trop de moments.
Ce film n'est pas un navet, il se rapproche d'ailleurs plus de l'oeuvre que du navet, mais je commence à m'insurger contre ces réalisateurs qui font "30 minutes de trop", que ce soit Tarnation, le long dimanche de fiançailles, etc... C'est devenu la grande mode de fin 2004.
Le personnage principal donne l'impression de porter toute la misère du monde sur lui, alors qu'il s'agit de tracas bien peu originaux.
De plus, environ deux tiers du film, consiste à lire des textes.
Certes, le coté real-movie est intéressant, mais dans ces conditions, je vais moi aussi faire un film de mon quotidien banal et je le présente à Cannes l'année prochaine...
Inclassable. C'est ainsi que l'on peut qualifier Tarnation, le film de Jonathan Caouette. Le réalisateur a filmé sa vie, sa famille entre 11 ans et 31 ans pour nous livrer une sorte de documentaire autobiographique. Et des choses à montrer, à raconter, Jonathan Caouette en avait beaucoup... A commencer par sa mère, Renee LeBlanc. Une femme qui sombre peu à peu dans la folie, alternant séjours dans les cliniques psychiatriques et vie familiale chez ses parents, Adolph et Rosemary Davis, un couple Texan, qui adoptera Jonathan face à l'incapacité de Renée à l'élever. Adolescent écorché vif, sa passion pour le cinéma "expérimental" et le spectacle s'affirme. Aujourd'hui, jeune cinéaste trentenaire, Jonathan Caouette reste traumatisé à jamais par les séquelles psychologiques de son passé. Avec Tarnation le spectateur est entraîné dans un tourbillon aliénant. Le film suinte la folie sur tous les plans : traitement de l'image (mosaïques d'images, effets "kaléidoscope"), une musique très présente tout au long du film à vous miner le moral pour le reste de la journée et, le sujet bien sûr, la déchéance de Renee, cet amour filial et maternel, dont nous devenons les témoins. Ce condensé de détresse humaine dérange. Comment ne pas se sentir voyeur devant ses séquences où l'on voit la mère du réalisateur s'enfoncer un peu plus chaque jour dans la folie ? Il y a un côté impudique, façon "Bataille et Fontaine". On s'interroge : Est-ce vraiment un acte d'amour que de montrer au monde entier la vie de sa mère dans ce qu'elle a de plus cru et pathétique ? N'eut-il pas mieux valu avoir recours à la fiction pour illustrer cette folie afin de préserver l'intimité de la relation mère-fils ? En filmant au plus près la maladie mentale et l'amour qu'il porte à sa mère, Jonathan Caouette a manifestement voulu réalisé une uvre à visée psychothérapeutique. Certes, on ne peut rester indifférent face à cette profusion d'émotions mais on peut aussi trouver le temps très, très long
Je suis sortie au bout d'une heure de film. Me suis demandée pourquoi je devrais resté à subir cette agression visuelle et psychique. C'est vraiment difficile à supporter, c'est une accumulation d'images, de films, de cris sans réel lien narratif, à part quelques phrases balancées de-ci de-là . C'est résolument choquant et intrusif. Tout est laid: l'histoire de ce pauvre gosse, les personnages, le sang, la nudité... Je comprends que certains aient appréciés cette immersion dans le monde de Jonathan Caouette, il s'est servi de son art comme d'une "bouée de résilience". On ressent le but cathartique de ce film, c'est pour ça que j'ai qd même mis une étoile. Cependant, ce film n'était résolument pas pr moi, j'aurai du aller voir l'exorciste....
Un peu déçue par ce film, soutenue par de grands noms du cinéma comme Gus Van Sant. Trop déjanté, trop égocentrique (bon c'est compréhensible et un peu obligatoire pour ce type de films), trop "bordélique". On ne sait pas trop où le réalisateur veut en venir. Un réel talent, c'est sur, mais pas assez exploité à mon avis. A voir tout de même pour l'originalité du montage.
Film-claque dont on ne peut rester indifférent. Autobiographie révolutionnaire autant par l'histoire que par le montage virtuose très warholien. Tout à fait génial
Un univers d'un genre nouveau parfois un peu étrange où l'on a le sentiment bizarre d'entrer dans le plus profond de la vie de Jonathan Caouette, comme ci celui ne voulait rien nous cacher et osait nous montrer les pires moments de sa vie sans les électionner. Parfois un peu abrupte mais qui révèle la vie menée par ce jeune homme. Un film sincère.