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    Tarnation
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    72 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 février 2008
    Ce film est un ovni. Je l'ai trouvé vraiment très original. Peut-être même un peu trop à mon goût. Je n'ai pas aimé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 janvier 2008
    L'essence même du cinéma que ce tarnation (damnation).
    Une histoire qui nous prend à la gorge dès l'entame et qui nous entraine jusqu'au bout.

    Le fait que le film soit entièrement vrai (dans les faits et la majorité des images) ne nous permet aucune possibilité de prise de distance.

    Une vie effrayante que l'auteur nous montre en détail, du fin fond de son enfer vers un avenir loin d'être radieux.

    Un film à voir absolument pour l'innovation biographique qu'il apporte et pour découvrir un formidable acteur qu'on peut retrouver dans le formidable shortbus.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2007
    Filmer sa vie pour la sauver : un geste magnifique, exécuté avec brio par l'un de nos frères d'outre-Atlantique, abreuvé des grands films fantastiques des 70's, fan de rock'n'roll. Enregistrer les preuves tangibles de l'amour pour ne jamais oublier qu'on aime : qu'on aime sa mère, au cerveau détruit par les électro-chocs et les drogues... Qu'on aime aussi ses grands parents, qui ont condamné leur fille à cette schizophrénie destructrice. Regarder en face la folie furieuse de ses proches pour conjurer la montée de sa propre déraison : un vrai programme de cinéma, essentiel pour Jonathan Caouette, fascinant et terrifiant pour quiconque s'inflige les 90 minutes de ce montage (de photos de famille, de messages enregistrés, de films super-8, le tout dans une ambiance quasi psychotique) aussi brillant formellement qu'insoutenable, tant l'histoire qui nous est contée est indicible. "Tarnation" : le cinéma envisagé comme journal intime autant que comme geste artistique. Un vrai pas en avant.
    au-dela-des-nuages
    au-dela-des-nuages

    38 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2023
    Etonnant et détonnant ce mélange de sons et d'images qui nous explose à la figure et qui reste gravé dans notre esprit pour un temps certainement long. Je ne suis pas près d'oublier ce film... peut-être une oeuvre unique de Jonathan Cahouette en tout cas je l'espère car je ne vois pas ce qu'il pourrait faire de mieux et il s'offre (et nous offre) ainsi une catharsis extra-ordinaire.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 220 abonnés 7 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2011
    C’est une œuvre expérimentale et très originale, qui nous est proposé par Jonathan Caouette avec son Tarnation (2004). L’histoire vraie d’un homme qui aura passé plus de vingt ans de sa vie à filmer ses moindre faits et gestes. De sa relation avec ses grands-parents, à celle avec sa mère, ou ses différents petits copains. Jonathan C. aura eu une enfance et une vie très difficile. Voir même invivable pour lui et surtout sa mère, qui suite à un accident pendant son adolescence, ses parents pensant bien faire, lui auraient administré pendant des années, des électrochocs. Par la suite, ce sont des dégâts irréversibles qui lui sont apparus, au niveau du cerveau. Elle quitte ses parents, avec son jeune enfant (c’est à ce moment là qu’elle se fera violer sous les yeux de son fils). Plus tard, internée pendant des années, son fils est recueilli chez ses grands-parents. C’est là que sa vie continue de virer au cauchemar ! Entre drogue, luxure et suicide (alors qu’il n’était encore qu’un mineur), il aura enduré toute son enfance les pires atrocités. Personne n’était là pour l’en sortir. Une mère absente, le mauvais exemple de son entourage. On y découvre une œuvre autobiographique, gorgée d’images véridiques, tournée pendant son enfance et à l’age adulte, on y voit sa mère en pleine crise de délire, ainsi que ses amis et sa famille. A l’aide de caméras DV ou de Super 8, il ne cessera jamais de filmer durant toutes ces années de souffrance, de calvaire, de cauchemars et d’abandon ! Rarement il nous aura été permis de nous immiscer autant dans la vie de quelqu’un, surtout au cinéma ! Avec Tarnation, c’est chose faites, et le voyage n’est pas de tout repos. Il nous livre un journal intime, tragique et d’une beauté (grâce aux images d’époques, abîmées, et surtout aux couleurs qui ont pas mal vieillis). Un film tragique, désolant et qui relate la triste existence d’un enfant, passé dans le monde des adultes bien trop tôt. Une œuvre poignante et sincère, qui mérite réflexion !
    Backpacker
    Backpacker

    78 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2007
    Difficile de qualifier "Tarnation" de documentaire. Mais plutôt de performance cinématographique. Toute l'originalité du jeune réalisateur Jonathan Caouette, avec l'appui d'un réalisateur plus confirmé du nom de Gus Van Sant, réside dans le fait de proposer un montage d'images de sa famille et de sa vie, toutes filmées en Super-8. Cette démarche expérimentale ajoute encore de l'originalité à l'ensemble et à son côté "OVNI cinématographique". Une très belle surprise rafraîchissante et novatrice, inclassable et "underground"...
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2007
    Comment pourrait-on dire...chef d'oeuvre, c'est tout simplement le mot ! J'ai été extrêmement touché par ce documentaire autobiographique de Caouette. Le film tourné de manière simple nous démontre bien qu'on peut etre bluffé même quand on a pas de moyen. Parti de rien, il a réalisé son rêve, et franchement j'aimerai voir tous les jours des films de ce genre. On suit sa vie depuis tout petit, et tous les documents archivés qu'il nous propose dans son film sont touchants, blessants, dûrs, tristes, on peut dire que ce jeune homme a vraiment tout vécu, et après tout se qui s'est passé, il s'en sors plus qu'honorablement. Je comprend que Gus Van Sant fut impressionné par ce long métrage, il n'ya aucune mot qui ne pourrait être à la hauteur de la qualité de ce document visuel. Il est certain par contre qu'il n'est fait que pour un public réduit, car parfois les images sont très dûres, mais pour tous les autres n'hésitez plus une seule seconde. Ce que j'ai adoré plus que tout c'est cette façon de prendre un point de vu extérieur au film, ou il emploi toujours la 3ème personne pour expliqué sa vie, c'est plus que remarquable. Maintenant, c'est à vous de jouer et de voir ce film !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 avril 2007
    « Si j’essaie de me remémorer, je m’invente. (…) JE SUIS UN ETRE FICTIF. (…) Moi, suis orphelin de MOI-MEME. » Ces mots glanés sur une page du Livre brisé, « autofiction » écrite par Serge Doubrovsky, cristallisent quelques-uns uns des écueils mais aussi des enjeux de l’entreprise autobiographique. Celle-ci – de Saint-Augustin à Appelfeld – s’apparente autant à un effort de mémoire qu’à un effort d’écriture. La création du je se substituant parfois à l’expression du je.
    Le cinéma, à son stade de conception comme à celui de projection, semble quant à lui se situer, par rapport à la littérature, à un degré plus proche de la réalité mais aussi du rêve (quasi-ubiquité des plans) et donc de l’expérience humaine. "Le film autoréférentiel" ne saurait cependant s’affranchir du fictif (fictus, p.p. de fingere : feindre), qu’il cultive d’ailleurs vertueusement.
    Comme l’atteste le montage kaléidoscopique de Tarnation, réalisé par Jonathan Caouette, où se bousculent nerveusement photographies, messages de répondeur téléphonique, enregistrements audio, clips, extraits d'émissions de télé et bien sûr des lambeaux de films super-8 et de séquences vidéo, le tout accumulé par l’auteur depuis l’âge de dix ans. Des images heurtées, découpées, déchirées, recousues de cicatrices, à grand renfort de titres, intertitres et sous-titres qu’accompagne une bande sonore mêlant rock et cris, off et in, rires et pleurs. Les 160 heures de films initialement vouées à un usage strictement privé doivent leur sortie en salle (sous un format d’1 h 30) à l’insistance de ses proches et au parrainage de Gus Van Sant. Mais surtout à l’amour d’un fils pour sa mère – cette dernière venant tout juste de subir une overdose de lithium – élément originel et fondateur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 mars 2007
    Regarder, est ce trop? Remercions l'audace qui nous offre cette question.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 janvier 2007
    Au regard du développement de la vidéo et du numérique, il semblerait qu'un nouveau genre de cinéma pointe le bout de son nez... N'importe qui pouvait peindre chez soi et devenir un grand peintre, n'importe qui pouvait écrire sa vie et en faire un livre et devenir un grand écrivain (cela ne voulait pas forcément dire qu'il y avait du talent, mais c'était possible). A partir de maintenant, disposer d'une caméra numérique et d'un logiciel de montage bas de gamme peut suffir pour être diffusé à Cannes. Là encore, ce n'est pas synonyme de talent mais cela est très positif pour l'avenir! Alors, à propose de ce film. Que dire sinon qu'on ne peut être que touché par cette vie qui nous est raconté à la manière d'un récit. Mais qu'en est-il réellement de la place du "je" dans ce film. Cela commence àla troisième personne ce qui est troublant quand on sait qu'il s'agit d'images filmées par la personne qui nous parle et qu'il s'agit de sa vie. Le spectateur se perd ainsi dans les méandres de ce dédoublement de personnalité et au final, peine à vraiment accrocher à l'histoire. Trop romancé ou trop personnel, on hésite sans jamais réussir à se décider.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2006
    Après l'avoir visionné une seconde fois, il me semble que Tarnation est l'un des documentaires les plus bouleversants et les plus originaux de ces dernières années. Ce cri de désespoir ( mais aussi d'espoir ) qui narre le parcours d'un homme se filmant depuis l'âge de 11 ans se rapproche du film trip et du voyage psychédélique ( digne des effets du pop art d'Andy Wharol ). On peut parler de cinéma vérité, tant le film de Jonathan Caouette est cruellement réaliste et respire la sincérité. Le film fut produit entre autres par John Cameron Mitchell, le réalisateur de Shortbus et par Gus Van Sant ( D'ailleurs, Tarnation fut maintes fois comparé à My Own Private Idaho, ce brillant film sur l'amour entre un jeune homme et sa mère, thème également largement présent dans le film de Caouette ). Mais Tarnation ne se résume pas à la simple lettre d'amour d'un fils à sa mère, il va plus loin, comme par exemple pour explorer l'univers d'un adolescent passionné par le cinéma underground ( on voit dans Tarnation des extraits des premiers films en super 8 de Jonathan Caouette, ou encore la mise en scène théatrale du Blue Velvet de David Lynch ) et la culture gay ( le garçon qu'a été le cinéaste se travestit déjà à l'âge de 11 ans, face à la caméra, sans le moindre complexe, comme pour exorciser son trauma vis à vis de sa mère psychotique ). Un documentaire flamboyant, cru et - c'est le plus important - sincère. Merci Mr Caouette.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 décembre 2006
    Le moins que l'on puisse dire est que "Tarnation" est un film étonnant. Construit à partir de vidéos personnelles, d'extraits de films, d'émissions TV, d'enregistrements audios etc... je m'attendais à quelque chose d'un peu bordélique d'autant que Johnatan Caouette n'est pas un réalisateur "professionnel" (je le mets entre guillemets car lorsque l'on compare "Tarnation" à certaines bouses issues du trou de balle de certains soit disant pro, nous sommes en droit de nous poser des questions sur cette notion de professionnalisme...). Au final, il n'en est rien et "Tarnation" est une oeuvre poignante et d'une réelle profondeur. Plus qu'une chronique familiale, j'y ai vu une réflexion sur la folie, ses origines, sa répétition au cours des générations et ses répercutions sur le développement psycho-affectif d'un individu. On peut également y voir un cri d'amour d'un fils pour sa mère, une recherche du père et bien d'autres choses encore.
    La force du film vient du fait qu'il ne s'agit pas d'acteurs mais de "vrais morceaux de vie" et, à ce titre, la scène du délirium maternel (avec la citrouille) m'a vraiment boulversé.
    Sur la forme, "Tarnation" pourrait s'apparenter à un clip de 1h30 avec une bande originale qui magnifie les images et participe grandement à la magie qui se dégage du film (Aah, Cocteau Twins, que de souvenirs...)et c'est tout à la fois poétique, trash, dur, sensible, psychadélique, drole, nostalgique...
    "Tarnation" est donc un véritable OVNI cinématographique qui peut aisément rebuter de par sa forme mais qui, si l'on se laisse prendre au "jeu" se révèle être une oeuvre d'une force et d'une intelligence surprenante. A ce propos, ceux qui crachent sur ce film en disant que, eux aussi vont prendre leur caméscope pour se filmer et ainsi aller à Cannes me font bien rire. Si, en plus de leur arrogance ils ont autant de talent que Johnatan Caouette qu'ils ne se gênent surtout pas mais, à mon avis, nous avons le temps de voir venir...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 novembre 2006
    Véritable ovni ce docu-fiction déroute et malgré ses faibles moyens se révèle original et touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je crois que ce film n'est pas seulement l'histoire de Jonathan Caouette, mais un peu l'histoire de chacun de nous. Bouleversant, je reste sans voix...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un petit ovni est arrivé parmi nous. Son nom ? Tarnation. Une véritable oeuvre d'art dont il existe des multiples façons d'interpréter le tout. Jonathan Caouette filme sa vie depuis l'âge de 11 ans et a décidé de monter tout ça. Le résultat est surprenant. Il faut avouer qu'il n'a pas eu une vie de tout repos. Sa mère est devenue très vite folle à cause de l'éducation qu'elle a eu et il a eu quelques problèmes par la suite. Le spectateur est captivé dans cet univers assez particulier et la mauvaise qualité de la bande Super-8 ne fait que renforcer le réalisme. Car Tarnation est réaliste puisque Jonathan Caouette a simplement filmé sa vie et monté le tout. Jonathan Caouette a aussi réussi la première autobiographie audiovisuelle au cinéma. Jamais l'on avait pu voir quelque chose d'aussi poussé au cinéma. Le cinéma est la vie, et Jonathan Caouette expose la sienne durant une heure et trente minutes. C'est court, surprenant et surtout incroyablement intéressant et pas narcissique du tout.
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