"Doux, Dur et Dingue" est une comédie populaire américaine réalisée par James Fargo en 1978. Avec Clint Eastwood et Sondra Locke, sa compagne d'alors. Un duo mémorable entre Clint Eastwood et l’orang-outan Manis dans le rôle de Clyde. Clint Eastwood dira que c'est l'acteur le plus naturel avec lequel il ait tourné. Une belle réalisation dans les paysages américains, de la bagarre et des poursuites avec la bande de bikers. Une belle B.O country. De l'action, de l'humour. Un film vraiment sympathique à revoir.
Un genre nouveau à l’époque et qui n’existe plus aujourd’hui remplacé par une violence d’où l’humour a disparu. Ici, c’est étonnant d’audace, la séquence du faux pécheur qui vient pour démolir Philo Beddoe et qui prend son poisson dans la figure, il ne faut pas avoir peur du ridicule pour tourner cela et terminer en plus par le cri de Tarzan. Nous sommes dans les années d’idylle entre Sondra Locke et Clint , c’est très agréable car cette attirance passe bien l’écran. Doux, dur et dingue, c’est aussi un titre parfait et la bande des ‘’hell’s angels’’, un ramassis de bras cassés plus crasseux et bêtes les uns que les autres ne dépare pas dans l’ambiance générale. Eastwood, 48 ans a un charme fou et avec l'orang outang il forme un couple cinématographique surprenant. Bref, un bon divertissement familial tout à l’honneur des américains.
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4,0
Publiée le 24 septembre 2019
Phil Beddoe, bon garçon, est aussi le plus grand bagarreur jamais vu dans les bars amèricains! il voue une vèritable passion à la chanteuse Lynn Halsey-Taylor qui le mène dans une joyeuse course où tous les coups sont permis! Phil a deux potes, Orville, bon p'tit gars et promoteur de ses rencontres avec d'autres bagarreurs, et Clyde, un orang-outang adulte qui le suivent partout et mettent en oeuvre pour l'aider à retrouver Lynn! Dans "Every Which Way But Loose", Clint Eastwood s'amuse...et nous aussi! C'est drôle, efficace et super divertissant! On se marre bien avec tous ces hurluberlus de la fin des seventies, du chef des veuves noires à Clyde en passant par cette amusante mèmè. "Any Which Way You Can" est encore meilleur en partant dans cette même direction! A savoir distraire le public en cognant toujours plus fort...
On est loin de l'humour de compét' et des personnages hauts en couleur. Vraiment pas terrible, le jeu des acteurs ne casse pas des briques et le scénario est médiocre. Le point d'intérêt est Clint Eastwood qui aura vite compris que la comédie... Ce n'est pas pour lui !
Doux, dure et dingue est une bonne comédie dramatique de James Fargo. La mise en scène du réalisateur est correct, le film est divertissant et le scénario est travaillé (bien que plat). A noter que les acteurs comme Clint Eastwood, Sondra Locke ou encore Geoffrey Lewis sont juste dans leurs rôles. Bref, ça se regarde.
Pas mal !! On rigole bien, il y a un bon humour. L'ambiance est réussite, la mise en scène par contre n'est pas trop convaincante (surtout dans les scènes de combats). Par contre, le casting est superbe, surtout Clint Eastwood qui livre une bonne interprétation. Doux, Dur et Dingue est une comédie dramatique bien faite, même si l'œuvre ne fera pas date dans l'histoire du cinéma !!
Une comédie bon enfant, au scénar prétexte à des scènes de bastons parfois très brouillonnes, parfois efficaces (notamment le combat dans l'abattoir) mais qui, l'air de rien, dresse un portrait très amer de la condition de boxeur et offre à Clint Eastwood un rôle finalement beaucoup plus sensible que l'on pourrait croire. Et l'orang-outan joue super bien !
Un road-movie pas très fin mais sympathique qui comprend de nombreuses scènes drôles, en particulier celles avec les motards stupides qui se feraient battre à un match de boxe par leurs grands-mère. Ce film permet aussi à Clint Eastwood de sortir des rôles de durs en interprétant certes un dur qui donne des coups de savate avec autant de facilité qu'à un facteur à distribuer le courrier mais qui se révèle surtout un grand dadais sentimental. Et il est ici accompagné d'un partenaire très attachant et très à la hauteur : un orang-outon nommé Clyde. N'ayant visiblement d'autres prétentions que celui de divertir sans se prendre la tête, "Doux, dur et dingue" est un film très tonique qui se laisse voir sans problème.
Un divertissement fort sympathique où l'on voit un Clint Eastwood bagarreur a ses moments perdus, accompagné d'un orang-outan qui fait les 400 coups . Sondra Locke en chanteuse de country et Geoffrey Lewis en fidèle acolyte complètent le casting de ce film à l'allure bon enfant . Un moment agréable de cinéma à revoir pourquoi pas lors de sa prochaine diffusion .
Après L’Épreuve de force, Clint Eastwood choisit d’aborder un nouveau genre avec Doux, dur et dingue. En effet, même s’il incarne toujours un homme viril aux valeurs traditionnelles, ce film est une pure comédie. Il ne faut effectivement pas chercher la crédibilité dans cette histoire se situant dans l’Amérique profonde : il est surprenant que tous les dégâts causés par nos héros semblent n’entrainer aucune conséquence judiciaire par exemple. Les personnages sont ainsi assez caricaturaux : Philo Beddoe est aussi exagérément macho qu’étonnement naïf en amour, les motards nazis sont totalement ridicules et débiles, Ma est une grand-mère râleuse qui n’a peur de rien malgré son physique frêle…spoiler: Même la musique joue sur l’aspect caricatural en faisant un clin d’œil le temps de quelques notes au Bon, la brute et le truand lors d’une séquence de d’affrontement typique du western. Doux, dur et dingue possède donc une ambiance plutôt amusante et divertissante mais il faut reconnaitre que l’ensemble ne cherche pas à aller au-delà de son côté purement commercial.spoiler: Si on peut être surpris par l’aspect totalement vénale du personnage incarné par Sondra Locke, le scénario reste très basique tout comme la réalisation purement fonctionnelle de James Fargo. Eastwood étant passé à la réalisation depuis plusieurs années déjà, on peut imaginer qu’il a laissé le poste de metteur en scène à son ancien assistant parce qu’il n’était pas réellement attaché à ce produit qu’il ne devait voir que comme une bonne opération financière (même si les studios n’étaient pas confiants au début). Doux, dur et dingue est donc un film sympathique porté par son humour (notamment avec la présence de son célèbre orang-outan), par sa mise en avant de l’Amérique profonde et par sa musique country mais on peut trouver parfois l’ensemble un peu long et vain et il est clair qu’il ne fait pas partie des œuvres marquantes d’Eastwood. Malgré tout, il reste un de ses plus grands succès et aura le droit une suite (qui changera complètement la personnalité du rôle de Sondra Locke) : Ҫa va cogner !