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mx13
243 abonnés
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3,0
Publiée le 13 septembre 2024
L'ancienne version certes moins bonne que l'ancienne par son manque d'images récentes et bien travaillées, ne manque pas de nous tenir en haleine avec son scénario macabre qui pourrait malheureusement touché bon nombre de femmes à l'heure actuelle. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Wes Craven, architecte du genre horrifique, laisse une empreinte indélébile dans le paysage cinématographique avec "La Dernière Maison sur la Gauche". Dans ce tour de force, Craven explore les recoins les plus sombres de la psyché humaine, livrant un thriller psychologique d'une intensité rare, propulsé par les performances captivantes de Sandra Cassell et Lucy Grantham.
L'intrigue débute par l'innocente quête de Mari pour fêter son dix-septième anniversaire, se procurant de la marijuana avec une amie. Cependant, leur rencontre avec Junior, un dealer associé à une bande de criminels menée par le redoutable Krug, catapulte le film dans un territoire cauchemardesque. Ce qui commence comme une quête adolescente dégénère rapidement en une nuit d'horreur insondable, confrontant les personnages et les spectateurs à une violence aussi brutale que psychologique.
Les performances de Sandra Cassell et Lucy Grantham sont poignantes, incarnant avec une crédibilité troublante la terreur et la vulnérabilité de leurs personnages face à des agresseurs impitoyables. Leur jeu transcende l'écran, établissant une connexion émotionnelle profonde avec le public.
Wes Craven, en maestro du suspense, opte pour une réalisation subversive et audacieuse. La mise en scène provocante, combinée à des choix narratifs surprenants, élève le film au-delà des conventions du genre, créant une œuvre qui dépasse le simple frisson pour devenir une méditation poignante sur la nature de la violence et de la vengeance.
La bande sonore percutante, les séquences visuelles brutales et les choix esthétiques provocateurs forment un tableau cinématographique intense. Craven parvient à créer une ambiance oppressante, où la terreur émane autant des actes sauvages que des implications psychologiques, laissant le public dans un état de malaise durable.
"La Dernière Maison sur la Gauche" s'affirme ainsi comme une pièce maîtresse du cinéma d'horreur, redéfinissant les codes du genre avec sa brutalité sans concession et son exploration subtile des tourments psychologiques. Wes Craven, en insufflant une nouvelle dimension à l'horreur, crée un classique qui continue de hanter les esprits et d'influencer les générations suivantes d'amateurs du cinéma de terreur
Film cruel, sadique, violent, subversif, on retrouve l'esprit d'autres films de Wes Craven (d'ailleurs un des personnages s'appelle Krug). On voit bien que Wes Craven débute (le film date de 1972), la mise en scène est un échec, la direction des acteurs est absente et leur jeu n'est pas du tout abouti. Pour toutes ces raisons le film est éprouvant psychologiquement. Il est cependant difficile d'abandonner le visionnage, probablement parce que c'est Wes Craven mais aussi parce qu'on a envie de savoir comment tout cela va finir et qu'on espère trouver un soulagement dans le dénouement.
Bien que l'on puisse pardonner certains ratés et l'amateurisme de la réalisation du à l’époque (1972), le film est complètement nul. A commencer par des acteurs certainement débutants et bien médiocres, une bande son totalement inadaptées pour le genre: de la country et de la pop des années 70 pour un film d'horreur ? Vraiment ? L'histoire tient à peu prés debout, du moins le scénario, propre à Orange Mécanique où une bande de sadiques s'en prennent à deux jeunes filles en fleurs en leur infligeant quelques tortures "légères" et mal interprétées. Pour l’époque c’était osé, aujourd'hui ce serait risible. La réalisation est tellement mauvaise que l'on ressent aucune empathie pour le sort de ces deux jeunes filles tellement c'est mal joué. Entre certaines scenes de nudité et de terreur qui ne convainc pas, ce film ne vaut pas grand chose. Préférez largement le remake de 2009 !
Film de série B. Les acteurs ne sont pas bons, le scénario est bancale, aucune émotion ressenti à travers l'acting. Wes Craven était clairement dans ses débuts. Film à oublier.
Pas mal parce qu'étant le premier crawen on lui pardonne (quoique) Les nombreux du cinéaste débutant. Les cadrages le montage les scènes inutiles, bref la réalisation ratée. Hitchcock faisait mieux bien avant. Le remake est nettement Supérieur Il fallait oser à l'époque faire ce genre de film ou la morale en prend un coup.
un film catastrophe ou plutôt catastrophique d'un réalisateur qui n'a pas fait que de bonnes choses (loin de là). Le mélange humour/horreur de la première partie du film est particulièrement lourd; la seconde partie est moins mauvaise mais est particulièrement poussive. Il parait que c'est un grand classique...
En 1972, le grand cinéaste Wes Craven (« Les griffes de la nuit », « Scream ») réalise son premier film... qui se révèle terriblement choquant et qui fait d’ailleurs immédiatement scandale (Il restera interdit pendant près de 30 ans en Grande Bretagne). « La dernière maison sur la gauche » alterne des passages étonnamment légers et bercés par une musique aérienne... avec des scènes d'horreur terribles et glaçantes de réalisme. C'est sans doute la plus grande force de ce film éprouvant et qu'il ne faut surtout pas mettre entre toutes les mains... son ultra-violence est bien ancrée dans la réalité et on ne peut que s'identifier aux pauvres victimes, confrontées à un groupe de prédateurs dénués de pitié. Le calvaire subit par ces jeunes femmes reste longtemps en mémoire, ce qui rend « jouissif » la dernière partie du film, consacrée à la vengeance libératrice. Évidemment, s'agissant d'une première œuvre, le budget est très limité, même pour l'époque. Le film a donc assez mal vieilli visuellement. Il conserve pourtant une bonne partie de son aura d'origine et reste à tout jamais comme une pierre angulaire de l'histoire du cinéma d'horreur. A noter, la sortie d'un remake plutôt efficace en 2009.
1973 , sortie française, Wes Craven , le père du film dit de genre. Des moments insoutenables, ainsi qu'une narration qui n'a rien à envier à la version de 2009. Pour les amateurs de films d'horreur !!!!!
Ce premier film réalisé par Wes Craven et sorti en 1972 est assez moyen. J'admire pourtant beaucoup le réalisateur mais j'avoue que j'ai eu énormément de mal à accrocher à cette histoire, dans l'ensemble plutôt atroce. C'est un rape and revenge un peu particulier car ce n'est cette fois pas la victime qui se venge elle-même de ses ravisseurs (comme le fera d'ailleurs "Day of the woman" quelques années plus tard) mais spoiler: ses parents, lorsque les violeurs trouvent refuge dans la maison de ces derniers . J'avoue également que j'ai découvert le remake homonyme de 2009 avant ce film et je dois constater que c'est une des rares fois où je préfère un remake au film original. Ce film est d'ailleurs lui-même un remake du film suédois "La Source" mais ne l'ayant pas vu, je ne pourrais pas comparer les deux films. Enfin bref, je trouve ici dommage que le réel intérêt du film, c'est-à-dire la vengeance, n'occupe que les vingt dernières minutes de film. Le film durant une heure vingt, nous avons ainsi une heure dans laquelle il ne se passe finalement pas grand chose puisque le viol ne dure que quelques minutes. Malgré tout, ces quelques minutes sont assez éprouvantes d'un point de vue psychologique car la violence y est montrée de manière très crue et je comprends d'ailleurs que le film ait fait polémique à sortie. Le film possède également beaucoup de longueurs, ce qui nous fait perdre le fil de l'histoire assez souvent. En ce qui concerne les acteurs, ils sont très bons et ont surtout un jeu terriblement réaliste, ce qui augmente l'effet de malaise que le film tend à donner. "La Dernière maison sur la gauche" n'est donc pas très passionnant et ce n'est certainement pas le meilleur film du réalisateur.
La dernière maison sur la gauche est un petit film pas forcément très intéressant si ce n'est par le fait qu'il s'agit du tout premier film de Wes Craven (le cinéaste à l'origine des sagas telles que le Griffes de la Nuit ou la Colline a des Yeux). Et on voit clairement dans ce film un long-métrage précurseur de la grande vague de slasher-movies à venir (les franchises Halloween, Vendredi 13 ou plus récemment Saw). On sent qu'il s'agit d'un petit film (qualité visuel assez mauvaise, une précaution dans l'usage des artifice du gore). Le pitch est sympa et original (un groupe de jeune meurtrier se retrouve par hasard dans la maison des parents d'une de leurs victimes), inversant ainsi les codes du slasher ; mais l’exécution est très poussive. Au final, malgré sa durée relativement courte pour les critères d'aujourd'hui (à peine 90 minutes), le film paraît long et qu'est-ce que le film se traîne. Le scénario a de nombreuses maladresses.spoiler: L'arrivée des psychopathes dans la maison des parents, moment où la tension monte d'un cran, arrive bien trop tard dans le film (aux deux tiers du film).
spoiler: Et la découverte par la mère via le collier Peace & Love du sort de sa fille est un peu tirée par les cheveux (tant avec le béret à l'insigne de Che Guevara, il s'agit sans doute de l'accessoire vestimentaire le plus courant des années 70).
En revanche, les scènes de viol et de torture, sans être particulièrement montrées, sont très marquantes de par leur immoralité et le sadisme des bourreaux (j'imagine aisément que le film a dû choqué les spectateurs de l'époque tant ce genre d'abomination était assez inédit au cinéma). La gestion de l'horreur et de la légéreté est à mon avis ce qu'il y a de plus raté dans ce film. Les choix musicaux / le fond musical fait clairement cheap mêlant des tonalités assez légères voire joyeux à des scènes d'horreur assez trash. Ça fait vraiment décalé et on voit qu'ils ont fait avec ce qu'ils avaient. Le summum est atteint dans le générique de fin, sur une musique particulièrement festive, coupant sans transition avec la dernière scène de tuerie (c'en est drôle). De la même manière, les scènes comiques avec les deux flics sont loin d'être hilarantes et cassent complètement l'ambiance macabre du film. Bref, une bonne idée pour un tout premier film d'horreur, et sans avoir vu le remake, c'est typiquement le genre de film qui se prête bien à une séance de dépoussiérage, mais malheureusement, cette version-là est tout de même assez ennuyeuse.
La seconde partie, réservant quelques idées de mise en scène agréables, relève un film navrant, simple postiche sur la violence, la perversité et la torture d'un adolescent pubère à la recherche de sensation forte. La Dernière Maison sur la Gauche s'avère fade, ennuyeux, et passablement vide.
Attention, classique du cinéma d'horreur !!! Un excellent film qui est dérangeant (scène d'attouchements entre les deux héroïnes, forcées par les assassins devenus voyeuristes), sanglant et comique par moments (les sursauts que l'on peut faire à la fin sont souvent compensés par les galères des tueurs qui veulent tuer les victimes, pas décidées à se laisser faire...). La Dernière Maison sur la Gauche, titre qui vient du fait que les victimes sont autant prises au piège par les tueurs que par la maison qui est complètement isolée de la population, est met donc les habitants dans une position vulnérable dès le départ. La figure du tueur, que l'on avait déjà vu dans "La Colline a des yeux " du même Craven, est marquante voire inoubliable (il faut savoir qu'encore il y a peu, les passants changeaient de trottoir à son passage et recevait des lettres de menaces dues à ce rôle qui a traumatisé une génération entière de spectateurs). Ce film est devenu un classique, tant par la censure inédite qu'il a connu (la version "director's cut" n'est ainsi sortie qu'il y a quelques années en Angleterre...). La musique, dont les paroles graveleuses sont remarquées dès la première écoute, reste en tête longtemps après le visionnement du film, marque de qualité supplémentaire. Bref, un classique du cinéma très inventif dans le malsain et les situations cocasses, qu'il faut avoir vu pour tout cinéphile ou amateur du genre !
Avant d'acquérir la réputation de "maître de l'horreur", Wes Craven réalisa aux débuts des années 70 son premier film avec un budget très faible. Remake de la Source d'Ingmar Bergman, ce film met en scène une bande de voyous sadiques violant et assassinant deux jeunes filles sans se douter qu'ils se mettent ainsi à la merci des parents de l'une d'elles qui vont leur rendre la pareille. Le sujet de ce film est intéressant car il s'inspire de faits divers. On sait tous que c'est un cas courant que d'innocentes jeunes filles se fassent violées, torturées et tuées par des délinquants. Là où il y a de la qualité dans ce film, c'est qu'il raconte une histoire avec une dimension réaliste. Il est vrai qu'on a vu des films plus violents, plus sanglants et plus sauvages que celui-ci, mais à l'époque où il est sorti, on avait rarement vu un film qui traitait de manière aussi crue un tel sujet. Après, il faut reconnaître que ce film ait vieilli. L'inexpérience de Wes Craven dans la réalisation de ce premier film se fait ressentir. De plus, certains acteurs ont un jeu qui laisse un peu à désirer. S'il n'a sans doute aujourd'hui plus le même impact qu'il avait provoqué à sa sortie, la Dernière Maison sur la gauche demeure un grand classique du film d'horreur et a conservé un côté assez malsain qui continue de faire effet.