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    Les Chaussons rouges
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    72 critiques spectateurs

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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2024
    Le film raconte la vie d’une compagnie de ballet (inspiré des Ballets Russes créés en 1907 par Serge de Diaghilev (1872-1929), dirigée, de façon tyrannique, par Boris Lermontov (l’Autrichien Anton Walbrook, dont c’est la 3e collaboration sur 3 avec les réalisateurs), personne égoïste, mégalomane [rappelant le personnage cynique Waldo Lydecker (Clifton Webb) dans « Laura » (1944) d’Otto Preminger], et qui monte, entre autres, une adaptation du conte éponyme, cruel et noir (1845) de Hans Christian Andersen (1805-1875). Le film illustre le dévouement et le sacrifice à l’art (voire l’aliénation) et la création artistique, de façon romanesque. Tourné en Technicolor (avec des extérieurs à Monaco), le film, un peu lent parfois (il dure 2h15), vaut surtout pour sa séquence (17 mn) du ballet des Chaussons Rouges où Victoria Page à la chevelure rousse (Moira Shearer, 22 ans, danseuse et dont c’est le premier rôle au cinéma) virevolte en compagnie de Grischa Ljubov (Leonide Massine, qui fut chorégraphe et danseur des Ballets Russes). Sans oublier les décors dus à l’Allemand Hein Heckroth (2e collaboration sur 8, et qui obtiendra l’Oscar pour ce film), évoquant à la fois les films (muets) de Georges Méliès (1861-1938) et la peinture de Salvador Dali (1904-1989). Cela rappelle la scène finale (16 mn) du film « Un américain à Paris » (1951) de Vincente Minnelli (1903-1986) mais la musique de Georges Gershwin (1898-1937) est meilleure, plus mémorisable et reconnaissable que celle de Brian Easdale (1905-1995) qui a pourtant eu un Oscar pour ce film (2e collaboration sur 6 avec les 2 réalisateurs). Heureusement qu’il y a des extraits du « Lac des cygnes » (1876) de Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) !
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2024
    Un de ces grands classiques dont il m'a fallu des années avant de le voir (simple affaire d'occasions manquées). C'est peu dire que mes attentes étaient hautes... et elles ont été comblées. Sur le fond et la forme, voici une œuvre très maîtrisée, qui nous parle d'art avec acuité et tragique, dans une débauche de décors inventifs et de couleurs vives.

    Le Technicolor est vraiment magnifique. Le récit prend son temps pour se déployer, mais c'est ce qui fait son charme. J'apprécie toujours autant l'humanité des personnages (notamment les seconds rôles) et toutes ces petites scènes du quotidien, typique des films de Powell et Pressburger. A noter que ce film transpire de l'amour de Powell pour la France, où il a vécu un certain temps et dont il maîtrisait la langue.

    Et bien sûr deux personnages ressortent, éblouissants : la danseuse Moira Shearer, la grâce incarnée, et Anton Walbrook, qui campe un Lermontov méphistophélique, fascinant d’ambiguïté. La scène centrale du ballet est une merveille, un moment de cinéma et d'art total unique.

    Mais le film est passionnant et réussi du début à la fin, vaste fresque inoubliable et généreuse sur l'art et le monde des artistes. Un chef-d’œuvre, et probablement le plus grand film de Michael Powell, seul ou avec Emeric Pressburger.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2024
    Considéré comme culte, ce film dense et foisonnant de 1948 nous plonge dans les coulisses d’une compagnie de ballet et de tous les excès de son fondateur, Boris Lermontov (Anton Walbrook). Tourné dans un magnifique Technicolor, Les chaussons rouges est une réflexion sur les ressorts de l’art et la création qui multiplie les mises en abîme. Bénéficiant de décors somptueux, qui ne sont pas sans évoquer l’art des surréalistes, le film est particulièrement impressionnant dans une séquence centrale d’une quinzaine de minutes, qui nous plonge littéralement au cœur de la première du ballet des Chaussons rouges, et dans laquelle se mêlent avec une impressionnante fluidité et un sens du mouvement évident la réalité et la fiction.
    Xavier VIRELY
    Xavier VIRELY

    4 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2024
    Si le ballet vous plaît, jetez-vous sur ce film qui en comporte de très belles scènes.

    L'ensemble jouit d'une belle photographie et semble plutôt moderne dans son approche.
    Albert
    Albert

    9 abonnés 342 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 avril 2024
    il y a le charme de l'époque, de belles couleurs et de jolis moments mais c'est globament très long et le film a mal vieilli.
    Roger T.
    Roger T.

    150 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 août 2023
    2 oscars, classé parmi les 10 meilleurs films de tous les temps par la presse française...waw! Mais j'ai dû m'y reprendre à 4 fois pour arriver au bout de ce drame romantico-musical.
    Oui, il y a cette séquence de 20 minutes de ballet qui est bien troussée, oui pour l'époque ça pouvait sembler novateur (style musical, style de ballet) et puis il y a un scénario homéopathique, certains acteurs qui surjouent à fond, une imagerie de la côte d'azur sortie tout droit d'un catalogue de vacances des années 50, des bons sentiments, une fin heureuse.
    Bref un film à réserver aux amateurs de chromos vintage et aux insomniaques (très efficace)
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 1 995 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2023
    Une plongée lucidement amère, cruelle dans le quotidien d'une troupe de ballet dont les sacrifices, l'engagement, la passion créent néanmoins pour le public et les artistes mêmes des moments fascinants, suspendus. A travers le conte des souliers rouges ou la musique emblématique du Lac des Cygnes s'incarne la douloureuse réalité d'une danseuse étoile, vouée à consacrer son corps mais aussi son âme à son talent, quitte à en mourir... Porté par une enivrante musique, des acteurs impliqués et une mise en scène fluide, ce drame de la passion s'abstient de tout moralisme, illustrant la folie ou le génie dans l'immodération ou l'intransigeance. De la violence d'un dilemme indécidable...
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2022
    Vicky (Moira Shearer) et Julian (Marius Goring) sont engagés dans la troupe de ballet du renommé Lermontov (Anton Walbrook), respectivement en tant que danseuse et compositeur. Lermontov est très exigeant. Il décide de monter le ballet “Les chaussons rouges” avec Vicky comme danseuse principale.
    Pour l’époque, j’ai trouvé très réussi l’esthétisme des effets spéciaux, ils sont très bien faits, la façon de filmer est moderne. Les scènes de ballet sont magnifiques, en particulier le déroulement des “Chaussons rouges”. Les personnages sont approfondis. Seul petit regret : le scénario ne présente pas énormément de bouleversements / surprises.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 311 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 septembre 2021
    Une superbe variation autour du conte d’Andersen avec une mise en scène particulièrement inventive : un imprésario caractériel décrète l’incompatibilité de l’Art et de l’Amour, surtout quand il s’agit de la danseuse qu’il convoite (?). Cela donne un spectacle de danse d’anthologie, avec des plans et des effets spéciaux sublimes, des virées à Londres, Paris et Monte-Carlo, et un scénario qui s’intensifie crescendo jusqu’au drame final. Seuls points faibles : le film met du temps à démarrer, avec un humour parfois benêt.
    La mise en scène est d’avant-garde, sauf la scène à l’hôtel où les amoureux dorment dans des lits séparés : un film actuel estimerait indispensable de donner des détails précis sur la façon dont ils s’accouplent.
    Yalfy
    Yalfy

    1 abonné 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2021
    Un formidable mélo sur la danse classique qui a influencé Black Swan.des images magnifiques.La Côte d' azur des années 40.Inspiré d' Andersen, des acteurs excellents, un drame de l' ambition et de la jalousie
    Redzing
    Redzing

    1 108 abonnés 4 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2020
    "The Red Shoes" évoque l'histoire d'une troupe de ballet qui adapte le conte éponyme d'Andersen, et se centre sur trois protagonistes : une talentueuse danseuse qui a un gros potentiel, un jeune compositeur plein d'assurance et d'énergie, et le producteur qui les prendra sous ses ailes, quitte à tenter de les contrôler. L'histoire de ces chaussures rouges, consumant l'énergie de celui qui les porte pour danser, trouvera alors un écho dans la vie de ces personnages... Ce qui frappe avec ce film, comme avec beaucoup d’œuvres de Powell & Pressburger, c'est sa saisissante modernité, et sa grande inventivité. Très jolies couleurs, découpage dynamique à souhait, plans très inspirés dont plusieurs scènes vraiment marquantes : le film est sublime. Le "clou" étant bien sûr cette séquence centrale, qui commence comme un ballet classique, pour s'orienter vers une scène dantesque qui mêle des techniques d'opéra et de cinéma (dont plusieurs trucages très originaux pour l'époque), et qui donne son sens au film. Celui-ci aborde en effet les thèmes de la manipulation, du pouvoir, mais surtout de la dualité des artistes, pris en étau entre une volonté d'éprouver des sentiments comme quiconque, et une ambition de brûler par leur art. Des sujets traités avec finesse par un scénario qui propose lui aussi certains choix étonnants (des histoires d'amour abordées en non-dits et en ellipses !). Enfin, Anton Walbrook et Marius Goring sont convaincants dans leurs rôles respectifs de producteur froid et contrôleur, et d'auteur enflammé. Mais c'est surtout Moira Shearer qui tient la vedette. Elle-même danseuse professionnelle, elle convient à merveille pour son premier rôle au cinéma, en incarnant cette danseuse dont l'innocence est l'énergie seront menacés par un cruel dilemme. "The Red Shoes" est donc une belle réussite, et un classique du cinéma britannique.
    Nico Razon
    Nico Razon

    1 abonné 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2020
    Ce film, chef d'œuvre absolu, fait partie de mon top 5. Le ballet central est sublime. Certains de mes amis ont eu du mal à admettre que l'actrice principale est aussi la danseuse : mais si, pourtant !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2020
    Le scénario s'inspire à la fois du conte éponyme d'Andersen et de l'histoire de Diaghilev, fondateur des Ballets russes, célèbre imprésario, qui a notamment participé à l'ascension de Nijinski avec lequel il entretenait une relation trouble. Ce scénario est constitué de subtils entrelacs entre l'histoire première, celle de la ballerine, du compositeur et de leur mentor, et l'histoire des Chaussons rouges, le ballet qui se crée sous nos yeux, la fiction dans la fiction. Entrelacs qui se concrétisent au niveau de la réalisation en une expansion de l'espace scénique, en une transcendance de la scène par le cinéma, pour basculer, le temps d'un ballet magistral, dans une pure fantasmagorie, puis filer une thématique fantastique et tragique. Admirable construction dramatique et admirable réalisation, auxquelles il convient d'ajouter les autres qualités qui concourent à cette apothéose du film musical : l'interprétation (avec notamment l'élégant et méphistophélique Anton Walbrook, bien servi par un texte ciselé, et la gracieuse Moira Shearer, alors étoile montante de la danse classique), la photographie de Jack Cardiff (extraordinaire travail sur la lumière et les couleurs du Technicolor), la composition musicale de Brian Easdale, la direction artistique d'Arthur Lawson, les décors et costumes signés Hein Heckroth, le montage de Reginald Mills… Voilà qui fait de ces Chaussons rouges un spectacle d'une beauté et d'une intensité impressionnantes. C'est aussi un mélo flamboyant, ainsi qu'une belle réflexion sur l'art et la vie, avec une évocation très juste du monde de la danse classique. Bref, un film-somme, tout d'intelligence, de créativité et d'émotion. D'une noirceur magnifique sous ses couleurs chatoyantes. Et ponctué d'une idée géniale de ballet sans ballerine, de ballet avec la mort. Idée qui laisse, comme le film, un souvenir impérissable.
    Emmanuelle Verhoeven
    Emmanuelle Verhoeven

    2 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mai 2020
    chef d'œuvre, le technicolor, pour une fois, y a toute sa place. Film magnifique, la scène de la danse est absolument sublime, d'un très grande beauté !
    jean-marie r
    jean-marie r

    4 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2019
    J'avais entendu monts et merveilles à propos de ce film, j'en attendais monts et merveilles. Bof ! Je trouve que c'est bien, mais que ça casse pas trois pattes à un canard. L'histoire est intéressante, mais y a pas de quoi se relever la nuit. Ce film a l'air vieillot. Pire : au risque de me faire brûler comme hérétique, je n'aime pas les couleurs, criardes et bizarres, et la mise en scène et la technique, paraît-il géniales, ne m'ont pas spécialement impressionné. Le ballet principal est toutefois costaud, même s'il n'est pas au niveau de celui d'Un Américain à Paris.
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