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Akamaru
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1,0
Publiée le 24 décembre 2013
Une comédie de routine qui surfait sur un sujet alors remis sur le devant de l'actualité en 2004: le squat dans les appartements d'individus sans emplois,vivant en marge. "L'Incruste" se hisse péniblement au niveau d'un téléfilm de semaine. Titoff est en représentation permanente et oublié de communiquer avec ses partenaires. L'humour ne vaut pas celui du Splendid,même en lorgnant et l'accumulation des genres ne fait pas bon ménage.
Le thème de l’incruste a été rarement traité au cinéma, mais c’est un sujet porteur comportant quelques bonnes réussites (Viens chez moi j’habite chez une copine de Patrice Lecomte) . Encore faut-il savoir l’exploiter, et pour cela il faut deux bons acteurs et un scénario qui ne se perde pas en route. Or après un début prometteur, le film ne tarde pas à patauger, se dispersant dans des sous-intrigues lamentables, de plus Titoff n’est pas un bon acteur, alors que sauver ? Pas grand-chose, en fait : la séquence du super marché, celle avec le papy gâteux, sinon ce n’est pas drôle et certains gags sont même navrants . Sinon il y a la présence de Zoé Félx dans un rôle, hélas écrit avec des moufles.
Au fur et à mesure du film, on tape l'incruste car on s'attend vraiment pas à ce que se soit finalement si bien exploité, on rigole, ce qui est bien le principal.
L'Incruste est le parfait empilage de ce qui s'est fait de plus mauvais dans le genre. Reste néanmoins l'interprétation légère (très légère même!) de Titoff et Diefenthal qui arrive à nous faire passer la pilule sans trop de mal.