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ines41
12 abonnés
337 critiques
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5,0
Publiée le 6 juin 2008
un excellent almodovar, un sujet glauque à souhait, des acteurs géniaux avec bernal en tête... comme tjs chez le cinéaste c'est dérangeant, déroutant...
La Mauvaise éducation marque le renouvellement dans le cinéma d'Almodovar. Peut-être une Renaissance pour une partie de l'auteur plus intime, enfouie en lui-même. Le choc est brutal. Jusqu'à là, nous étions habittués à de multiples portraits de femmes, plus ou moins bouleversants selon les cas. Mais dans cet éloge unique de la fiction, du romanesque et de la narration se cache l'homme derrière la femme, la face tant cachée du réalisateur. Religion, pédophilie et homosexualité sont les principaux thèmes de ce film d'une densité rarement atteinte chez le cinéaste, malgré un démarrage trop long qui pousse l'attente du spectateur dans l'inquiétude mais qui se cloture dans une virtuosité inébranlable. En effet, la Mauvaise éducation a la forme exactement identique de ses autres films : un éventail de personnages différents qui seront ammenés à se renconter. Mais le fond se diffère par notre plus grand étonnement et pour notre plus grand plaisir. Noir, fort, pudique et révolté, le film d'Almodovar est l'oeuvre tant attendue du cinéaste qui libère son catalogue magnifique d'une limite que l'on croyait infranchissable. La frontière n'existant plus ou presque, il ne demande plus qu'à Almodovar de franchir le pas ultime pour continuer son oeuvre dans ce renouveau à moitié atteint.
"La mauvaise éducation" est un film qui vous transporte, vous immerge pendant 1h40 dans un monde marginal, exceptionnel, et on oublie sa conscience temporairement, remplacée par "l'âme du cinéma". C'est ça le grand cinéma. Génial.
Le plus beau film de Pedro Almodovar qui adore peindre des tableaux sur les relations humaines. Ici ce récit très intime est joué superbement par des acteurs de talent qui peuvent facilement s'appuyer sur une belle mise en scéne et des plans séquences très émouvants.
Une vraie réussite, l'intrigue est très bien ficelée et le jeu des acteurs excellent sur un sujet sensible. A noter aussi une très belle bande originale. Bref, du très bon Almodovar politiquement incorrect!
J’ai du tranché afin de savoir si j’avais aimé ou pas… Almodovar a su me conquérir avec son incroyable mais très beau "Volver" mais celui-là est vraiment spécial. C’est… comment dire ? Trop stéréotypé selon moi. Le réalisateur nous présente les homos comme des hommes uniquement nés pour se travestir ou jouir de se faire pénétrer par d’autres hommes… Et puis l’histoire est vraiment difficile à comprendre (heureusement qu’il avait pensé à tout !) parce qu’on ne sait pas vraiment qui est qui mais à la fin, on comprend comment les trois histoires s’enchaînent. C'était également une bonne idée de dénoncer la pédophilie et la religion mais on en parle cinq minutes à tout casser pour le deuxième sujet tandis que pour le premier, on ne le "montre" pas assez (enfin je me comprends ^^) et après, on passe à autre chose ! Quant au côté sexuel du film, il est plus que suggéré, sans qu’il ne choque le spectateur. Après, le générique d’ouverture est vraiment originale, ainsi que le montage du film. Et l’espagnol reste vraiment une très belle langue.
Ce film est un de mes films préférés, c'est un véritable chef d'oeuvre et c'est sans doute l'un des meilleurs films d'Almodovar (avec talon-aiguilles). Il est original, déroutant, esthétiquement sublime, lumineux et d'une noirceur extrême. Almodovar aborde des thèmes profonds et difficiles à traiter avec une habilité extraordinaire. Il crée une tension psychologique en maintenant le suspense jusqu'à la dernière image. Tout est parfait dans ce film, il est indispensable de le voir et de le revoir. Bref, tant de louanges pour dire que LA MAUVAISE EDUCATION est simplement exceptionnel et inoubliable.
Mené au rythme d'un polar, ce drame intimiste sur la pédophilie est une véritable claque. Pedro Almodovar séduit par sa mise en scène élégante et sa brillante direction d’acteur, tout en utilisant avec beaucoup de subtilité le contexte historique de la "movida".
Voici un très beau film qui traite de sujets relativement sensibles de façon très intéressante. Comme souvent Almodovar ne prend pas clairement partis: il n'y a pas de bons ou de méchants, c'est plus compliqué (comme dans la vie) d'où le malaise qui peut parfois s'installer...
Bof... j'ai pas vraiment accroché, je ne pourrais pas vraiment expliqué pourquoi d'ailleurs car les acteurs jouent bien, la réalisation est bonne! L'intrigue est bien mené mais il manquait quelque chose pour ce film m'absorbe
Bof! Pas très emballé par cet Almodovar. L'histoire met bien à jour de nombreux sujets très tabous, comme la pédophilie chez les prètres, l'homosexualité et la transexualité et c'est tout à son honneur, mais elle reste très dérangeante à regarder. Quand on est mal à l'aise à ce point devant un film, on passe un mauvais moment. Cela dit les acteurs (Gaël Garcia Bernal, l'acteur caméléon, en tête) sont bons. Je préfère les bons vieux films almodovariens dont les sujets sont des femmes (Ah! Volver...)!
Un film difficile, abordant des sujets durs mais avec le génie d'Almodovar. Le résultat est troublant, mais toujours sain, plus intimiste peut être que les autres réalisations du cinéaste, plus personnel aussi, sans conteste.
la musique est magnifique, les acteurs superbe. Un peu étrange de voir garcia bernal en femme. Ce film a un coté dérangant, je pense qu'il ne peut laisser personne indifférent
Rien à faire je n'accroche pas au style ALMODOVAR. Pas du tout rentré dedans. Sans arrêt le cul entre les 2 chaises de l'ennui et du malaise: qu'on me déballe autant de scènes glauques soit, mais si ça ne m'émeut pas et ne me pousse pas à la réflexion... Faut dire que le jeu moyen des acteurs n'aide pas vraiment à transcender les scènes. En tout cas le réalisateur a visiblement pris du plaisir à filmer son interprète principal, mais suis trop hétéro pour m'accrocher à ça. Tout cela est évidemment fort subjectif et n'engage que moi -faut il le préciser?-. Mais de là à crier au chef d'oeuvre sur la passion et ses tourments... hum.