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selenie
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2,5
Publiée le 19 octobre 2007
Almodovar fait ce qu'il sait faire où tente de faire croire aux spectateurs que ces films sont à chaque fois des réussites... Un peu comme David Lynch avec en prime pour ce film un scénario alambiqué sans raison comme Lynch les apprécie. L'histoire est pourtant bonne entre amour, pédophilie et chantage (l'homosexualité n'est en fait que secondaire). Le sexe y est explicite mais pas beaucoup plus que dans ses précédents films, ceux qui sont choqués le sont surtout par l'homosexualité. C'est magnifiquement filmé, les acteurs sont bons mais le scénario est un fouilli sans nom et je ne parle pas d'un montage effectué sans réflexion.
Ce film est réellement fantastique du début jusqu'à la fin. Le spectateur est captivé de bout en bout par cette histoire très émouvante confirmant le talent d'Almodovar. De plus le talent et le charisme de Gael Garcia Bernal sont indéniables. On peut également ajouter que les acteurs sont transfigurés par une photographie bluffante et une mise en scène très juste, la bande-annonce contribuant à nous plonger dans l'atmosphère du film.
Ne surtout pas sarrêter sur le sujet qui pourrait paraître rebutant (qui lest daccord) car encore une fois malgré tout, Almodovar nous transporte dans son univers bien particulier et cest formidable. Histoire à tiroirs, loufoque, peuplée de créatures improbables mais qui évite tous les écueils habituels lorsque lon traite un tel sujet. Incontournable.
Magnifique ! Quel adresse ! Je crois que c'est le scénario, tenant en haleine de bout en bout, couplé à une jeu d'acteurs sublime qui m'a conquis.
Une très belle réalisation aussi, sert un sujet difficile et souvent mal présenté. L'accent n'a pas été mit sur les scènes d'enfance, au début j'ai pensé qu'il n'aurait pas été plus mal d'en tourner un peu plus car c'est le socle de l'histoire. Mais l'originalité de ce film vient de là: on a assez vu de ces films à faire pleurer les ados sensibles et en mal de se reconnaître. Ici, la façon dont c'est présenté, ces allez-retours pas évidents à orchestrer, font de La mala educación un vrai chef d'oeuvre.
Je ne suis ni bégueule ni réac, ni même sensible. Cependant les scènes de sexe entre hommes me rendent physiquement malade. Almodovar ne s'en est pas privé dans ce film. Et pourtant, pour l'habileté avec laquelle l'histoire est conduite, pour la manière exemplaire dont les acteurs sont dirigés, pour l'amour enfin que le réalisateur porte à ses personnages, ce film est à voir, comme une étape importante dans l'oeuvre d'Almodovar, apportant une certaine lumière sur le pourquoi de ses gouts sexuellement "bizarres" de ses films précédents. Et puis en fin de compte, il faut aller voir tous ses films et laisser aller son admiration.
En plus d'un scénario complexe qui explore mensonges et sentiments amoureux, La mauvaise éducation possède une belle esthétique et est merveilleusement bien interprété. Gael García Bernal est une fois de plus épatant ; il parvient à jongler avec facilité entre les différents personnages qu'il incarne et trouve ici un de ses plus beaux rôles. Fascinant, troublant, beau : voici les qualificatifs du film que nous signe là Pedro Almodóvar.
Franchement, très bon film. C'est très dur, des sujets très sensibles sont traités, et pourtant le film reste très haut en couleur, très fluide, et il tient en haleine. Le scénario est excellent avec différents niveaux de narration et pourtant tout reste très clair, la mise en scène est soignée, et la musique est superbe. Vraiment excellent, c'est du almodovar
Mon premier Almodovar. La mise en scène est habile, l’histoire est originale, utilisant et jouant beaucoup avec les clichés. Gael Garcia Bernal est très bon. Pourtant le film ne m’a pas touchée, difficile de crocher à l’histoire, les personnage ne sont pas assez développer et l’œuvre parait bâclé. Un film agréable qui n’a rien d’extraordinaire.
Almodovar est un drôle de réalisateur. Tout ses films sont excellents, comme Ken Loach. Cependant, le sujet est très difficile à cerner, et sur ce point, Almodovar est excellent. Il parle de sexe sans scène explicite (bien que tout le monde comprenne), il parle de problèmes sociaux sans scène choquante, et je le felicite. Beaucoup d'idées sont présentes. La fin n'est évidemment pas facile à comprendre mais après mûre réflexion, on comprend le sens du film. On saluera la performance incroyable des acteurs, surtout Gael Garcia Bernal, très beau. Almodovar gagne en maturité, il arrive à développer son sujet avec toute la reflexion qu'il se doit. Les jeunes acteurs de l'histoire en "flash-back" sont excellents. J'aime beaucoup les deux seules scènes chantées. La Mauvaise Education est un film à voir par deux fois, tant par sa difficulté, et tant par sa beauté. Un titre voulu métaphorique, par rapport à tout ce qui peut s'attacher à ce film (la religion, la sexualité, l'amour). Un immense bravo à un maître du cinéma espagnol, très attachant, très expressif.
Contrairement à ce qu'écrivent certaines personnes plus bas, ne supportant pas Almodovar et osant, sans rire, résumer ce long-métrage à un "porno gay" ou "un film de travestis" (l'ont-elles vu jusqu'au bout?), "La mauvaise éducation" est sans aucun doute l'un des films les plus réussis de sa longue carrière... En s'attaquant à la pédophilie des prètres, il signe également un de ces films les plus engagés. On se demande également si le personnage d'Enrique ne représente pas un peu l'autobiographie du réalisateur... Pour une fois qu'un film est très justement récompensé à Cannes... A ne pas manquer...
La mauvaise éducation nous entraine dans le milieu homosexuel et transexuel propre à Pedro Almodovar en décrivant l'enfance douloureuse et les premiers amours de deux enfants, le tout sur fond de vengeance, de chantage et de passion destructrice. LE film est touchant même si personnellemnt je n'y ait pas retrouvé l'émotion particulière de TAllons aiguilles ou de Tout sur ma mère.
D'ordinaire pas accroc au cinéma d'Almodovar, je dois avouer que "la Mauvaise Education" sort du lot en se démarquant remarquablement des autres oeuvres que j'ai eu l'occasion de visionner du même auteur. Raconté en flash-backs, le film mêle habilement plusieurs époques, pourtant étroitement liées les unes aux autres, avec une évolution constante et logique des protagonistes. La première partie se pose tout d'abord en forme d'hommage au cinéma (qui servira par la suite régulièrement de toile de fond), puis dérive vite vers le drame intimiste. Cet aspect est évidemment très personnel chez le cinéaste puisqu'il traite explicitement d'un amour homosexuel impossible car puni par une église rigide. Oui, mais voilà, le couple principal n'est pas le seul dans ce cas. Et c'est là que le bas blesse. Autant le metteur en scène se montre (et ce n'est pas toujours cette opinion que j'ai de lui) habile dans sa description des sentiments, autant le propos général n'est pas convaincant : toute cette faune qu'il veut mystérieuse devient vite vulgaire, dans la mesure où les personnages exposés ne sont que de vulgaires gays travestis et pervers. Ce n'est pas la manière de filmer (admirable par ailleurs) que je reproche, mais bien cette évocation simpliste et complaisante d'un monde déjà montré comme déjanté. Je ne suis pas sûr que cela soit l'idéal en vue d'une politique de tolérance... Par la suite, l'ensemble bascule en thriller. Tout cela est passionnant, captivant, bien mené, et qui plus est, avec une certaine profondeur. Gael Garcia Bernal convainc définitvement en se posant comme un interprète multiforme, capable de jouer des rôles complètement différents. Noirceur, suspense, angoisse, attachement vis-à-vis des personnages, mise en scène raffinée, tout y est... Jusqu'à la conclusion, apocalyptique et sans espoir. A voir.
La narration de ce film est assez compliquée. Le film alterne vrai moments et séquence du film dans le film. Néanmoins, l'histoire de ces deux enfants qui tombent amoureux l'un de l'autre est très touchante. Et au fil de l'histoire, on se rend compte que le père Manuelo n'est pasz aussi horrible qu'il n'y paraît. Au fond, cette histoire d'homosexualité n'est qu'une toile de fond pour exprimer le sentiment amoureux.