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    Quand la ville dort
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    4,1
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    73 critiques spectateurs

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    septembergirl
    septembergirl

    601 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2014
    Un film du début des années 1950 à l’esthétique réussie et à la mise en scène respectable, parfois brillante. Cependant, l’intrigue devient assez rapidement lassante et pénible à suivre, la réalisation se perdant dans une analyse psychologique de ses personnages fort peu intéressante et délaissant l'action et les rebondissements. Les dialogues sont assez plats et il manque également du suspense et de la noirceur. Un film de John Huston quelque peu surestimé, du niveau de "Key Largo" mais inférieur au "Faucon Maltais" !
    Estonius
    Estonius

    3 288 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2021
    A partir d'un pitch qui sera maintes fois copié (un casse minutieusement préparé mais qui tourne mal en raison d'un impondérable) Huston nous dresse un galerie de personnages : que des voyous mais aucun manichéisme, que des personnages extrêmement complexes et même parfois attachants. Quel contraste avec le personnage antipathique, suffisant et doctrinaire du commissaire dont on se demande si les trois minutes de propagande finale en faveur de la police sont vraiment à prendre au premier degré. Le scénario est très habile et contient sa bonne dose de suspense. La réalisation, la photographie et la direction d'acteurs sont excellentes, la palme revenant à Sterling Hayden, mais Jean Hagen est très bien et la classe de Louis Calhern est remarquable, quant à Marilyn Monroe, elle assume fort bien son mini rôle. La musique (Miklos Rosja) est efficace, Un chef d'œuvre !
     Kurosawa
    Kurosawa

    578 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2017
    À la fois film noir et film de gangsters, "The Asphalt Jungle" est à mi-chemin entre ces deux genres dans le sens où sa première partie présente les principaux personnages et décrit la préparation minutieuse d'un casse apparenté à un rite et génialement mis en scène, où la présence dérisoire de dialogues et l'importance accordée à la gestuelle aura inspiré Melville pour sa séquence mémorable du "Cercle rouge". Alors que l'opération doit, selon Doc' Riedenschneider, se dérouler sans accrocs car pensée des années à l’avance, elle connaît un premier dérapage au moment où les gangsters quittent la bijouterie avec la blessure de l’un d’entre eux. Mais ce rebondissement n’est que le premier d’un engrenage tragique, motif typique du film noir, qui dévoile la part plus intime des criminels dans une superbe seconde partie où tous sont renvoyés à leurs rêves, leurs vices et leurs regrets. Fort d’un remarquable scénario et d’une mise en scène qui parvient autant à faire ressentir le suspense de l'action par ses cadrages serrés qu'à représenter la psychologie trouble des personnages grâce à la beauté de son clair-obscur, "The Aspalt Jungle" aurait pourtant gagné à encore plus singulariser ses personnages, à les détacher davantage des stéréotypes du genre afin de les rendre plus émouvants. Le film n’en reste pas moins éblouissant de maîtrise et de personnalité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 juin 2012
    Quand la ville dort est un film magistralement écrit et réalisé par John Huston . Il faut le dire , Quand la ville représente un peu ce qu'on appelle le film noir par excellence avec sa mise en scène formidable , une image travaillée et maîtrisée ( le noir et blanc est réellement superbe ) . Ensuite , c'est effectivement un film à l'action passionnante où l'on peut suivre avec intérêt l'histoire d'hommes préparant le braquage d'une bijouterie . Le film tient aussi par la très bonne écriture des dialogues et bien entendu par une interprétation formidable avec Sterling Hayden , Jean Hagen , Louis Calhern et la très plaisante apparition de Marilyn Monroe . Quand la ville dort est aussi un film avec du souffle et où l'on peut noter la présence de scènes contenant une forte tension dramatique spoiler: notamment la scène finale de la mort du protagoniste sur les terres de son enfance au milieu des chevaux
    . Un chef-d'oeuvre .
    Benjamin A
    Benjamin A

    707 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juin 2014
    Alors qu’il devait réaliser « Quo Vadis » avec Gregory Peck, John Huston se voit rediriger vers un autre projet, l’adaptation du roman de William Burnett « The Asphalt Jungle », après que Peck tomba malade. Il nous fait suivre un criminel tout juste sorti de prison, « Doc » Riedenschneider qui prépare le cambriolage d’une bijouterie et s’entoure d’une équipe comprenant quatre criminels ayant chacun une spécialité.

    On navigue en plein film noir et c’est un régal, l’atmosphère mêle vapeurs d’alcool, imperméable, cigarettes, chapeau en feutre, braquage (c’est d’ailleurs le précurseur dans ce genre) ou encore personnages aux destins tragiques et à la psychologie sombre et Huston les rend fort intéressant. Il met en scène de très belle manière cette passionnante galerie de personnages où l’on trouve des accros aux jeux et/ou paris endetté, avocats véreux, magouilleurs, ou ex-prisonniers. Il approfondie leur psychologie, les rends humains dans un monde corrompus où il n’y a pas vraiment de bien et de mal. A l’image du déroulement du film, ils sont très bien écrit, toujours un minimum complexe et jamais manichéen. Ce serait d’ailleurs une erreur de penser que tout le film tourne autour du braquage, ce n’est pas le cas et c’est tant mieux tant Huston nous passionne pour ces personnages.

    Il trouve toujours le ton juste, si c’est complexe, ce n’est jamais compliqué. Il instaure un climat sombre et angoissant de plus en plus fort, tout en maintenant le suspense et une tension de plus en plus présente. Sa réalisation est superbe, il maitrise sa caméra, toujours fluide et en usant de plusieurs gros plan sur les visages des personnages, captant à merveille leur sentiment, souvent le désespoir et la peur et il sublime cette ville plongée dans l’obscurité et le froid de la nuit.

    Certaines scènes sont brillantes, à l’image de ce casse (dont on sent que Melville a regardé ce film plusieurs fois avant de faire « Le Cercle Rouge ») minutieux, sans dialogue et superbement réalisé, mais aussi des scènes plus simples et humaines ou encore cette superbe scène finale.

    Les interprétations sont impeccable et notamment un excellent Sterling Hayden qui rentre à merveille dans son rôle, donne une humanité à son personnage et le rend touchant. Louis Calhern, Jean Hagen, Sam Jaffe ou encore la jeune Marilyn Monroe sont impeccables.

    Dix années après "Le Faucon Maltais", John Huston nous livre à nouveau une perle du film noir, intelligent, sombre, passionnant et humain. Superbe.
    Plume231
    Plume231

    3 863 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2010
    L'oeuvre précurseur du genre "film de hold-up" et peut-être le meilleur. Si la scène du cambriolage est incontestablement un morceau de bravoure où le metteur en scène a fait le choix très judicieux, qui inspirera bon nombre de cinéaste par la suite, de ne pas mettre de musique pendant cette séquence la laissant "parler" toute seule, c'est surtout dans la description des personnages que le film est remarquable. Les présentant comme des véritables êtres humains, et non pas comme des gangsters sans pitié, ils se révèlent très attachants. Louis Calhern, Sterling Hayden, Jean Hagen (très émouvante !), Sam Jaffe et la déjà lumineuse Marilyn Monroe sont ceux qui se distinguent le plus d'un casting parfait. Portée par la réalisation virtuose réaliste et stylisée de John Huston qui atteint son sommet sur un final aussi mémorable que déchirant, "Quand la ville dort" a tout pour constituer un des chefs d'oeuvre du genre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2013
    Parmi les films noirs des années quarante-cinquante, "The Asphalt Jungle" fait figure de référence. L'adaptation du roman de William R. Burnett par John Huston est une véritable réussite. La première partie peut sembler longue, voire ennuyeuse mais elle permet de situer les protagonistes et de présenter leur aspect psychologique. La seconde phase, très brève montre le cambriolage de la bijouterie, avec une certaine sobriété dans l'action. L'étape suivante confronte les auteurs du vol aux indélicats commanditaires. Il s'ensuit une situation dramatique et le déclenchement de la machine policière qui va broyer progressivement les parties prenantes. John Huston manie le suspense avec habileté et démontre une maîtrise dans le maniement de la caméra, notamment sur les gros plans. Si Sterling Hayden est désigné tête d'affiche, il n'y a pas vraiment d'acteur principal mais plutôt une équipe d'artistes talentueux qui tous contribuent au succès de ce long métrage. Cette adaptation est nettement supérieure à celle de Delmer Daves en 1958 et transposé à l'époque du Far West avec Alan Ladd et Ernest Borgnine, et surtout, elle est fidèle à l'œuvre de Burnett.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 mai 2012
    Une belle déception ce film. Après quelques premières minutes passionantes, on se noie dans des longueurs interminables sur les personnages, et là mes yeux ne suivaient plus. Peu de rebondissements et des dialogues plats ralentissent ce film qui était plutôt prometteur. Celà dit, l'image est belle, les acteurs jouent bien, et certains moments d'actions sont forts intéréssants. Bilan mitigé pour un dit "classique du film noir".
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    584 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2017
    Malgré 3 minutes de trop (le cours de morale du commissaire Hardy lors du dénouement) et quelques facilités, ce film noir est une vraie réussite. Il est porté par un solide scénario, un acteur que l’on oublie pas (Sam Jaffe) entouré de fortes personnalités et une superbe mise en scène personnalisée qui s’exprime à de nombreuses occasions. L’histoire d’amour entre Dix et Doll est fort originale, elle s’exprime différemment entre l’un et l’autre mais avec tant de sincérité que, bien que rude, elle en devient émouvante. C’est étonnant cette bienveillance de Huston pour ses personnages malfaisants, il arrive à nous faire aimer Dix et même à s’apitoyer sur son sort. La ville, plus ou moins fictive, dans laquelle se déroule l’action porte bien son nom, elle est inhabituelle dans un film noir et la seule scène diurne bien que tragique sera bienvenue. Bien que l'on reste derrière un écran on respire alors mieux.
    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2011
    Un film noir réussi avec de bons acteurs comme Sterling Hayden en homme viril, l'avocat véreux Louis Calhern, le professionnel Sam Jaffe, la ravissante maîtresse Marilyn Monroe ou encore l'excellent John McIntire en préfet de police déterminé à éradiquer cette mafia.
    Huston dépeint un monde où l'argent révèle les vices de chacun, de gens qu'on pense honnêtes (le flic, l'avocat) jusqu'à la crapule qui gère les tripots dans les bas fonds de la ville. Le film est un classique du film noir d'une part par son thème assez pessimiste et très sombre qui dépeint l'homme dans sa noirceur mais aussi sa fragilité et d'autre part par sa réalisation étouffante de part ses prises de vue, ses cadrages (souvent de gros plans) et cette impression qu'il fait infiniment nuit. Il faut aussi dire que c'est un des premiers film "de casse". Néanmoins l'intrigue est longue à se mettre en place et seule la dernière demi heure du film trouve un rythme qui était jusqu'alors absent. Aussi depuis beaucoup de films de casse sont apparus qui sont tout aussi bons (Heat de Michael Mann par exemple que je préfère) et le film semble "plus gentil" à côté. Mais il faut le voir car il a apporté quelque chose au cinéma, ne serait-ce que pour cette peinture réaliste de la psychologie humaine.
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    46 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un grand polar, à ranger parmi les plus grands classiques du genre tel "La Griffe du Passé" ou "Assurance sur la Mort", d'un classicisme détourné par la patte "houstonienne". Pas un grand moment d'optimisme, soit, mais un grand moment de cinéma par contre
    Caine78
    Caine78

    6 660 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    L'un des immenses chefs d'oeuvre de John Huston. Tout y est: mise en scène virtuose, laissant une marque indélébile dans notre mémoire, un scénario brillant et implacable, ou le destin semble avoir choisi son camp, un noir et blanc et une atmosphère extraordinaire.... Que peut on demander de mieux? C'est surement l'un des cinq plus grands films noirs jamais réalisés, surtout que l'interprétation est extraordinaire, notammment celle de Sterling Hayden et surtout Sam Jaffe, absolument époustouflant. A jamais encré dans la légende du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 février 2010
    Un très bon Huston, un film noir magistral avec Sterling Hayden superbement crédible.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    748 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2010
    Quand la ville dort ne fait pas partie pour moi des plus grand films noirs de l'histoire ( je lui préfère Laura, la Femme au Portrait ou encore Casablanca en autres ), mais il reste tout de même un très bon film de la part de John Huston.
    Cette histoire de vol de bijoux adapté du roman de William Riley Burnett est très agréable à suivre, notamment grâce à une très bonne mise en scène du réalisateur du Faucon Maltais.
    Sterling Hayden ( Johnny Guitar ) est vraiment excellent dans le rôle de Dix, il est accompagné de quelques grands noms, notamment celui de l'excellent Louis Calhern dans le rôle de l'avocat, de Sam Jaffe dans le rôle de " Doc " et d'une Marilyn Monroe qui possédait l'un de ses premiers rôles au cinéma, un petit rôle mais assez important dans l'intrigue du film.
    La photographie en noir et blanc de Harold Rossom est absolument magnifique et reste le plus gros atout de ce film ( comme souvent dans les films noirs d'ailleurs ), par contre la musique de Miklos Rosza est certes sympathique, mais ne fait pas partie des plus belles partitions de ce compositeur à mon sens.
    Il s'agit donc d'un très bon film à visionner mais qui possède tout de même quelques passages assez long et qui nuisent quelques peu à l'intrigue du film et qui l'empêche par la même occasion, pour moi, d'être un classique dans son genre.
    16/20
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2010
    Le plaisir devant «The Asphalt Jungle» (USA, 1950) de John Huston se nourrit d’autre chose que de son casting remarquable. L’écriture aiguisée des personnages et la lumière traçant des contours perlés prêtent aux lieux et aux actions du film une intensité singulière. Entre Preminger et une production de série B à la Joseph M. Newman, Huston œuvre à la construction d’un univers. A juste raison, on peut lire en divers endroits que «The Asphalt Jungle» considère tous les personnages avec une telle précision qu’il n’aurait pas fallu moins d’un film pour chacun afin d’en explorer l’entière personnalité. Mieux, aujourd’hui, nous aurions pu en faire une série. «The Asphalt Jungle» comme un pilote, archétype pour une série comme «The Sopranos». Concentré sur un seul événement nodal, le braquage d’une fameuse bijouterie, le film de Huston éparpille les lignes vers d’autre récit, produisant le sentiment d’une réalité régit par autre chose que la volonté narrative de Huston. Le récit se situe dans le monde suant de la Prohibition, cadre historique favori des films noirs de série B, loin d’une ligne de conduite narrative telle que chez Hitchcock. Le plaisir provient des visages ardents, aux contours nimbés manifestement travaillés par le directeur de la photographie Harold Rosson. Ce soin porté à la représentation des malfrats, et qui a laissé croire à l’époque que Huston se voulait bienveillant à l’égard de l’organisation du crime, ne profite qu’à la majoration photogénique de l’intrigue. «The Asphalt Jungle» n’en ressort que plus palpitant. S’ouvrant puis se refermant sur le personnage de Dix, le récit a l’audace de tracer la trajectoire d’un échec. Les longues focales qui estompent la profondeur soustraient à l’image comme dans le récit toute perception de l’horizon. «Le hasard joue contre nous» s’étonne le Doc à la suite du braquage. C’est que le sentiment de vie, que tout cultive dans le film, ne peut se faire sans l’impression d’une fatalité.
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