Mon compte
    Quand la ville dort
    Note moyenne
    4,1
    640 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Quand la ville dort ?

    73 critiques spectateurs

    5
    28 critiques
    4
    26 critiques
    3
    12 critiques
    2
    7 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    lhdlynch
    lhdlynch

    57 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2007
    Un film de hold up plutôt décevant, long et ennuyeux. Certes, c'est le grand John Houston qui est à l'origine de ce film noir, mais il n'a pourtant rien d'inoubliable. Sans être un navet non plus bien sur, il faut quand même reconnaître que la maîtrise de l'image y est parfaite et qu'il y a un réel travail sur la psychologie des personnages. En effet, jusqu'à présent, les personnages principaux bandits ou criminels étaient durs, insensibles, ici, le personnage de Dick est émouvant et le spectateur a libre accès à son passé familial et à ses sentiments. La lumière est extrêmement bien travaillée, le clair/obscur est magnifique. Le film est tourné en quelques sortes comme un huis clos, la ville, à l'air plutôt malfamé, est constamment vide, tous les lieux sont vides, il n'y a presque aucuns figurants... les seuls personnages que nous voyons ne sont pratiquement que les personnages principaux, ce qui paraît presque irréel. Le film est bien tourné, les décors sont souvent très beaux, les personnages sont bien interprétés, seule l'histoire n'a rien de très original, ni de captivant, le film met plus d'une heure a réellement démarré (et encore), la déchéance des personnages est par contre intéressante et la fin du film est très émouvante, finissant en happy end pour la justice. Et moi qui m'attendait à voir la belle Marilyn Monroe... donc oui on la voit, elle est toujours aussi radieuse mais ne sert foutrement à rien... Donc un film de hold up comme un autre, réussi esthétiquement mais plus que banal sur le scénario.
    stebbins
    stebbins

    501 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2011
    Considéré comme l'un des films majeurs du réalisateur John Huston et comme l'un des chefs d'oeuvre du genre, The Asphalt Jungle n'a pas réussi à me convaincre sur la longueur. Après une exposition lente mais plutôt captivante le film se perd dans l'étude psychologique fort peu intéressante de ses quelques personnages, au détriment des scènes d'action ou tout simplement des rebondissements. Par conséquent l'intrigue devient lassante et pénible à suivre, John Huston s'attardant trop sur des caractères ténus, sans grandes épaisseurs, allant parfois jusqu'à un système de stéréotypes ( bookmaker alcoolique, avocat véreux, chauffeur fiable...). Le personnage joué par Sterling Hayden est peut-être le plus intéressant de la galerie, homme de main lucide tour à tour héroïque puis faible, un adepte des courses hippiques annonçant le gangster de L'Ultime Razzia de Stanley Kubrick. Sinon la mise en scène de John Huston s'avère respectable, parfois brillante ( utilisation astucieuse des décors, belle manière de filmer la ville...) mais ne parvient pas réellement à nous tirer de l'ennui global. Un film surestimé bien qu'indubitablement maîtrisé, voilà ce qu'est peut-être The Asphalt Jungle...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    La deuxième génération de film de gangster après "l'ennemi public" ou "le petit César". L'action est beaucoup plus diluée et la tension moins présente. Il y a un souci esthétique qui se rapproche d'un film d'Orson Welles, mais le scénario est quand même très simpliste. Le malfaiteur justifie son action par la "déformation du génie de l'homme" tandis que la police à la fin du film nous livre un petit réquisitoire contre la "bête humaine". C'est un peu manichéenn et un peu daté mais c'est un classique intéressant.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2022
    Débutant de façon certes classique mais prometteuse avec l'annonce du triptyque préparatifs utopistes, réalité du casse puis débandade générale, ce drame se perd au sein d'une mise en scène neutre dans de pseudo analyses psychologiques avec des dialogues peu inspirés et au final une morale très manichéenne, entraînant un désintérêt certain pour le sort de ces malfrats peu attachants ou fascinants. Bref, peu enthousiasmant.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2012
    En voilà un bon film, j'aime les bons films, ça fait du bien. C'est relaxant, apaisant de se dire qu'on a vu un bon truc qui ne nous a pas fait perdre du temps. Je pensais que j'avais vu plus de Huston que ça, mais c'est seulement mon 4°. C'est un réalisateur qui commence à me devenir de plus en plus sympathique.
    Alors je vais dire toute de suite que ce n'est pas pour moi le meilleur film de braquage, tout simplement parce que je préfère le cercle rouge bien même mélodie en sous-sol. En fait dans ce Quand la ville dort, le braquage n'est qu'une infime partie du film, du coup je ressors un tout petit peu sur ma faim, j'aurai aimé les voir préparer leur coup avec minutie, parce que j'ai l'impression que là c'est un peu expédié et c'est dommage. Du coup je n'y ai pas forcément cru à ce plan génial que le Herr Doktor avait préparé depuis tellement de temps, ça me semble être un braquage assez basique. Il n'a pas la classe des 20 minutes silencieuse du cercle rouge qui donnait une tension à couper le souffle à ce film.
    Néanmoins, la mise en scène et l'écriture des personnages du film de Huston sont vraiment de haut niveau. Il y a beaucoup de personnages, mais ils sont tous intéressants, scénaristiquement c'est bien foutu aussi, ce n'est ni trop alambiqué ni trop simple, juste assez pour qu'on puisse se demander ce qui va se passer.
    Après j'ai trouvé que le film manquait peut-être un peu de suspens, mais rien de bien grave.
    En fait je dirai qu'on est en présence d'un bon film, pas d'un excellent, mais d'un bon film, quelque chose de bien fait, avec des bons acteurs et qui fait un bien fout, mais qui ne va pas me marquer.
    Eselce
    Eselce

    1 389 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2016
    C'est un vieux film, mais le coup n'est pas mauvais et l'arrangement entre truands est montée intelligemment. C'est toujours un plaisir de voir des gentlemen en chapeau, costumes cravate et la cigarette ou cigare en main. On n'en fait plus des comme ça. Un manque d'action, mais une intrigue encore bonne et Marilyn Monroe est sublime malgré ses courtes scènes.
    kibruk
    kibruk

    145 abonnés 2 545 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2013
    Apprécier ces grandes œuvres classiques auxquelles "Quand la ville dort" appartient est chose de plus en plus difficile, tant nos valeurs de jugement sont impactées par le rythme des films contemporains. Cette histoire de casse qui tourne à l'aigre a souvent été reprise depuis pour donner des films bien plus dynamiques, et on s'attend à voir l'œuvre qui aurait posé les fondements de ce cinéma, ce qu'il n'est pas. Huston s'attarde sur la psychologie de ses personnages, et en les humanisant au maximum il nous montre que finalement leurs motivations sont très ordinaires. Et cette approche quasi chirurgicale donne un film lent dans lequel il est finalement assez difficile d'entrer.
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2010
    John Huston nous livre une histoire de cass où les héros sont les braqueurs, chose peu conventionnelle à l'époque. On les suit ainsi à travers une intrigue bien ficelée, mêlant enquête policière et coups fourrés entre crapules. Mais "The Asphalt Jungle" vaut surtout pour sa mise en scène : acteurs épatants (Sterling Hayden et Sam Jaffe en tête), réalisation virtuose et jeux avec les gros plans, ou encore un éclairage et une photographie assez impressionnants. Il plane également sur ce film noir l'ombre de la fatalité, qui confère au final une morale classique à l'ensemble. Du très bon cru.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 avril 2021
    Un bon polar, au scénario bien ficelé, qui maintient en haleine jusqu'à la fin. Cette dernière se révèle un peu décevante... ou tout simplement... datée ! Mis à part ce petit reproche, on ne peut que se délecter devant cette histoire de cambrioleurs habilement mise en scène, et dotée d'un casting efficace, Sterling Hayden en tête. A noter la présence (irradiante) de Marilyn Monroe dans un petit rôle.
    kray
    kray

    50 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2011
    Ce superbe film noir peut évoquer mélodie en sous sol de verneuil, avec son histoire de cambriolage , plan soi disant infaillible, mais tournant inévitablement au fiasco. On est littéralement absorbé par l'histoire , et l'on ne décroche pas un instant. Encore un incontournable de john huston.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2013
    Un des mes films noirs préférés. Les acteurs ont des gueules, je trouve Jean Hagen irrésistible. L'intrigue est prenante, la réalisation est vraiment bonne. Bien sur, il y a des défauts mais c'est un classique indémodable tout de même et un petit peu oublié.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2023
    Dans l’acte 1 d’ « The Asphalt Jungle » (« Quand la ville dort » titre français qui ne rend compte de rien), Doc Riedenschneider (Sam Jaffe) explique avec une rigueur toute germanique la réalisation d’un casse et le casting pour le réaliser. L’acte 2 nous montre la constitution de l’équipe , toujours avec rigueur à laquelle s’ajoute une description minutieuse des différents protagonistes et leur relation immédiate. Ce faisant Huston réalise un travail d’orfèvre, si j’ose dire puisque l’objet du casse est un lot de bijoux conséquents. Les femmes sont certainement les plus touchantes que ce soit Doll (Jean Hagen) désespérément amoureuse de Dix (Sterling Hayden) qui essaye de ne pas la blesser, où May Emmmerich (Dorothy Tree) la femme handicapée et qui espère encore l’amour d’un mari (Louis Calhern) qui après une dernière partie de carte la quittera pour Angela (premier rôle important de Marylin Monroe) qui pourrait être sa petite fille, elle l’appelle d’ailleurs “uncle”. Egalement une remarquable étude du pouvoir apporté par le statut social, vis à vis non seulement aux petites frappes, mais aussi de l’expérimenté Doc Riedenschneider. Et c’est là que tout se complique, cette allégeance à un puissant avocat, aussi habile dans la corruption que dans l’imposture, va entraîner le récit dans un désordre chaotique, mais sans que le réalisateur ne se détache un instant d’une rigueur sans faille. Enfermé à la fois dans ce carcan relationnel motivé par l’appât du gain, et prisonniers de cette ville irrespirables, personne ne pourra s’échapper indemne. La fin dans la pré, à proximité d’une ferme, est la rédemption tragique du moins pourri d’entre tous. C’est dire si John Huston à brillamment mis en scène le scénario qu’il a écrit avec Ben Maddow, adapté du roman de W.R. Burnett. Chaque scène, jusqu’au niveau du plan, atteint une sorte de perfection et l’opérateur Harold Rosson leur apporte un noir et blanc au grain et contraste somptueux. Certains cadrages, innovants pour l’époque (1950) et des mouvements de cameras inédits sont accompagnés par une partition somptueuse de Miklós Rózsa, grandiose, elle sait également se faire délicate dans les moments intimistes. Et la direction d’acteur de John Huston est irréprochable, avec un casting qui ne l’est pas moins. L’un des grands paris gagnants du cinéaste fut de confier, contre les objections de Dore Schary, le patron de la MGM, le rôle principal à Sterling Hayden (ex communiste, qui avait la réputation d’être un alcoolique). Sam Jaffe offre le rôle de sa vie, comme Jean Hagen et Louis Calhern. Enfin, Marilyn Monroe endosse parfaitement le rôle de la petite ni sainte, ni nitouche, avec un sens épatant de la prononciation et de l’attitude (déjà). “The Asphalt Jungle” est un chef d’oeuvre du film noir, à mon sens encore supérieur à “The Maltese Falcon” sortit neuf ans plus tôt. Le film inspira très nettement Stanley Kubrick pour “The Killing” (L’ultime Razzia) qu’il réalisa en 1956.
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2015
    Le hold-up au cinéma a peut-être bien commencé ici ! J’ai bien senti l’influence de ce « Asphalt Jungle » sur des illustres suiveurs comme Kubrick (« L’ultime razzia »), Verneuil (« Mélodie en sous-sol ») ou, mon préféré, Melville et son « Cercle Rouge ». Pour ce qui est du braquage même, je trouve que John Huston s’en sort bien, mais l’expédie un peu vite ; on n’a pas assez de temps pour s’intéresser au plan ou aux détails de la marche à suivre. Je regrette aussi une certaine moralisation qui dénote sur la fin (sans doute imposée par les studios). Mais pour le reste, c’est le pied ! Je voudrais surtout mettre en valeur la richesse des personnages : ils ont beau être assez nombreux, ils possèdent tous une écriture profonde, au point qu’on souhaiterait voir un film entier pour chacun d’entre eux ! Des personnages qui s’inscrivent bien dans une tragédie noire (comme chez Melville, c’est assez flagrant pour moi) : des êtres humains enfermés dans cette grande ville inhumaine, qui tenteront d’atteindre un rêve en glissant du côté obscur, et qui seront rattrapés par une certaine fatalité. C’est là que le film est grand, après le braquage, dans sa dernière partie extrêmement poignante. Si j’aime tous ces personnages ayant tous l’illusion de pouvoir changer leur destinée, j’ai une petite tendresse supplémentaire pour Gus (l’amitié au-dessus du reste). Et puis, comment rester insensible à la découverte de Marilyn couchée sur le canapé ? En un mot, « Quand la ville dort » contient un bon braquage, mais surtout des magnifiques braqueurs !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juin 2014
    Un chef d’œuvre du film noir dans une version collector de belle facture. Passons sur la photographie sublime d'Harold Rossom qui une fois de plus est magnifique pour insister sur le côté psychologique du film qui le distingue des canons du film noir. Huston s’intéresse davantage aux protagonistes qu’à leurs actions. D’ailleurs le casse en lui-même pourtant un modèle de précision occupe une part infime du métrage. Ce qui fascine Huston c’est la motivation des personnages. Chacun poursuit un rêve qui l’oblige à tremper dans des affaires louches. Ainsi le travail autour du casse est fait avec méthode mais sans passion comme le commun des mortels se rendant tous les jours à son travail. Il est d’ailleurs symptomatique que ce soit celui qui a le statut social le plus élevé (l’avocat campé par Louis Calhern) qui spoiler: finisse par trahir ses collaborateurs de circonstances estimant sans doute qu’il n’avait pas de gants à prendre avec le menu fretin
    . Les acteurs sont tous très typés avec une mention pour Sam Jaffé parfait dans le rôle du « doctor », petit homme méticuleux capable de concevoir un casse au millimètre et spoiler: qui se fera prendre dans la scène finale pour avoir céder à son péché mignon en regardant une jeune fille danser dans un bar
    . Sterling Hayden apporte toute sa virilité nordique à ce malfrat, fils de fermier égaré dans ce monde qui n’est pas pour lui et qui ne rêve que de pouvoir rentrer chez lui parmi ses chevaux (passion de Huston). spoiler: D’ailleurs il parviendra au bout de cette quête en finissant mortellement blessé dans sa ferme natale pour ce qui
    sera la seule scène diurne du film voulue par Huston qui donne au final un accent Fordien à son film. Le bonus qui décortique le film est très intéressant faisant intervenant la fine fleur de la critique française (Michel Ciment, François Guérif, Patrick Brion) et un petit maître français du film noir : Alain Corneau.
    this is my movies
    this is my movies

    699 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 décembre 2016
    La matrice du film de braquage par le grand J. Huston. Il offre ici au spectateur une peinture crépusculaire et réaliste d'un monde sans pitié qui n'épargne personne et dans lequel nul n'est innocent. Casting magistral, construction narrative prodigieuse, maîtrise du N&B étourdissante, le maître s'offre même la collaboration du grand M. Rosza à la musique mais n'utilise en tout qu'à peine 6 minutes de partition (au début et à la fin) mais cette dernière reste exceptionnelle et vous attrape d'entrée avant de vous laisser les yeux humides. Dense, admirable, profond et violent, cette chronique du coup parfait qui foire est une mécanique de précision qui demande beaucoup au spectateur mais ce dernier ne le regrettera nullement. D'autres critiques sur
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top