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Roub E.
940 abonnés
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4,5
Publiée le 14 août 2017
Du polar à l'ancienne, une histoire de braquage qui mise plus sur le côté humain que sur le spectaculaire (on est en 1950) et cela fonctionne encore parfaitement. Parfois brillant comme sur des jeux d'ombres, des acteurs convaincants, les débuts de Marylin Monroe. Quand la ville dort est un film pessimiste, très humain sur des personnages qui rêvent de fortune et vont se perdre totalement en tant qu'individus. C'est du grand cinéma qui traverse le temps.
Véritable labyrinthe d'intrigues qui se croisent et s'entre-croisent, Huston inverse la procédure du film de casse, celui-ci commencant au début et les conséquences qui s'ensuivent arrivent au devant de la scène. Le rythme joue avec la lenteur et les tensions internes. Le film de Huston est un exemple du thriller américain
Noir comme la nuit, désespéré, et pourtant empreint de halos de lumière. Qui ne se souvient de la marche inexorable de ces silhouettes quasi fantômatiques livrées au plus tragique des destins, sous les traits vieillissants de Louis Calhern et du trop rare James Whitmore. On ne peut également oublier la douce apparition de Marilyn et la séquence finale, éblouissante. La quintessence du film noir.
Solide réalisation reprenant les grandes lignes des standards de l'époque. Une histoire à priori bien ficelée qui dérape doucement. Le rythme est distillé avec justesse, les acteurs jouent justes. Un bon Huston qui focalise le spectateur.
« Quand la ville dort » est un polar social. Un état des lieux complètement bouché aux espérances les plus élémentaires.
Sous des tenues correctes se cachent des gangsters abritant eux-mêmes des hommes en bout de courses désirant se poser définitivement sur des rêves d’adolescents ou des échéances alimentaires que l’on peut enfin assouvir dans la continuité.
Le dérapage d’un processus d’exécution malhonnête est presque inconvenant tant cette petite communauté mérite si le sang n’est pas versé de s’en sortir et d’égrener enfin des jours heureux loin d’une panoplie endossée pour survivre.
Curieusement ce microcosme de mauvais garçons mécanisés par la machinerie de leur système domine un territoire absent d’honnêtes gens. La ville et ses clairs obscurs offre la nuit tombée de derniers engrenages à des personnages usés par le son monocorde de comportements axés sur les braquages, les trahisons et la peur.
A l’intérieur d’un traitement sans surprises se détache un film humain, désespérant sur une condition d’existence forcée ne reflétant pas le véritable visage d’une espérance de vie oisive calme et détachée que l’honnêteté ne peut offrir.
Dix Handley couvé par Doll Conovan rêve de ferme et de chevaux. Une récompense finale entrevue en son entier sans être pénétrée dans une ultime scène pathétique laissant victorieux une justice sans âme.
Lauriers spéciaux pour Jean Hagen et surtout Sterling Hayden dont les traits usés par le désespoir et la crainte sont presque à anoblir.
Un film magnifique sur la décomposition inévitable des rèves qu'un outil de travail tragique et hyper dangereux ne fait qu'entretenir.
Le scénario est malin, astucieux, et les acteurs sont très convaincants. Marilyn est radieuse dans son petit rôle. The Asphalt Jungle est bien évidemment un classique du film noir.
Film noir de John Huston extrêmement bien ficelé où l'on peut suivre l'avant, le pendant et l'après braquage d'un coffre contenant une pléiade de bijoux. La mise en scène et le montage sont assez originaux. En effet, nous pouvons faire connaissance avec chacun des personnages au début de film chacun à tour de rôle pour ensuite les voir tous en action ensemble pendant la phase principale du film (magnifiquement tournée d'ailleurs). Ensuite, nous pouvons assister à la descente aux enfers de chacun des protagonistes, à tour de rôle aussi, comme pour faire référence à la 1ère partie du film.
Saluons ici la 1ère véritable apparition de l'icône de toute une génération : Marilyn Monroe (déjà somptueuse !). Elle réapparaitra d'ailleurs 11 ans plus tard dans "Les désaxés" de ce même réalisateur, ce qui correspondra d'ailleurs, ironie de l'histoire, à sa dernière apparition cinématographique. La boucle est bouclée ! Pour le reste du casting, Sterling Hayden est formidable dans son rôle de petite brute et Louis Calhern n'est pas en reste non plus en tant qu'avocat complètement fauché.
Film à rapprocher de "L'ultime Razzia" de Kubrick pour le montage extrêmement minutieux du casse, mais qui malheureusement pour les malfaiteurs laissera présager une suite bien moins glorieuse.
Film fondateur du film de cambriolage et aboutissement du film noir. Le film ne tombe pas dans les stéréotypes du genre, pas de grosses ficelles narratives feuilletonesques (comme dans "Heat" par exemple). On a un groupe d'hommes au bord du gouffre au début de l'action et qui vont à leur perte chacun par son chemin : la dimension tragique est parfaite, sans artifice, sans facilité. C'est aussi un aboutissement esthétique : le noir et blanc de la photo, les ombres et les lumières portent à la perfection ce que le genre portait déjà. Indispensable !
Quand la ville dort est un de ces polars noir dans la plus pur tradition Hollywoodienne, avec des gangsters qui fument clopes sur clopes, des flics, un casse et une ambiance froide . On suit le déroulement minutieux d'un cambriolage, le tout avec des personnages pas forcément honnêtes, un brin de violence et quelques passages fort en intensité . Un film qui à marqué le cinéma et qui a sut l'influencer avec par exemple l’Ultime Razzia où encore Reservoir Dogs .
Un grand film noir à la mise en scène superbement soignée. Le scénario met en avant les ambitions de chacun et nous montre les hommes avant les gangsters.
Alors, ça c'est un thriller haut de gamme comme on en fait plus aujourd'hui.
Excellent scénario, très bonne réalisation, excellents acteurs, (au passage Marilyn Monroe est rayonnante) excellents dialogues, excellent suspens, excellente photographie (le noir et blanc de nuit) bref, je vais m'arrêter la sinon je n'ai pas fini.
L'intrigue tourne autour d'un casse monté par Doc Riedenschneider et le film retrace la préparation du coup.
Le spectateur peut donc se faire une parfaite image du monde des gangsters que le réalisateur ne manque pas d'humaniser.
En effet, certains sont père de famille un autre aime une femme et d'autres on des rêves pour l'avenir.
Et puis le casse ne se passe pas comme prévu et je vous laisse découvrir la suite.
En gros c'est un peu la lutte des hommes qui en ont marre de la ville ce que symbolise très bien Sterling Hayden qui lui ne rêve que d'une chose c'est de retrouver sa campagne natal ce qui donne lieux à une scène finale d'anthologie.
Maintes fois pompé, rarement égalé. Il faut voir ou revoir ce film pour Sterling Hayden, pour la poésie intacte de son final, pour la belle séquence d'introduction, pour le soin méticuleux qu'apporte John Huston à la psychologie de ses personnages observés sous leurs moindres coutures en privé comme à la ville, même quand elle dort.
Un film mythique américain appelant à la justice ( voir le célèbre monologue de fin du procureur ) & surtout dominé par l'interprétation de la lumineuse Jean Hagen: Classique.
Un grand film noir à la mise en scène superbement soignée. Le scénario met en avant les ambitions de chacun et nous montre les hommes avant les gangsters. Sterling Hayden était vraiment un grand acteur.