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    L'Etrangleur de Boston
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    79 critiques spectateurs

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    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2024
    Un polar dirigé par Richard Fleischer, divisé en deux parties au scénario fouillé et très informatif sur les événements passés. C’est carré, efficace et Tony Curtis y est tout bonnement extraordinaire.
    shuffleup
    shuffleup

    5 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2023
    Beaucoup de beaux split screens au début, quelques belles idées de réalisation (quand Tony Curtis cherche dans ses souvenirs) mais l'ensemble est assez long et ennuyeux.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 1 992 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2023
    Minutieusement réalisé, ce récit véridique de meurtres en série agit en deux temps: celui de l'enquête monté en parallèle des crimes dont la violence se devine plus qu'elle ne se montre puis celui de la mise au jour de la psyché dédoublée du tueur en état de déni que Tony Curtis incarne avec intensité. Cependant tant la froideur de la mise en scène et de Henry Fonda que le classicisme de l'évolution narration empêchent une implication totale. Très réussi techniquement mais peu passionnant.
    Christophe R
    Christophe R

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2023
    L'Étrangleur de Boston est un thriller angoissant qui s'inspire de faits réels. Le film plonge le spectateur dans l'atmosphère sombre et terrifiante de la traque d'un tueur en série. L'histoire est bien ficelée, explorant les tenants et aboutissants de l'enquête de manière captivante. Les performances des acteurs sont convaincantes, en particulier celle du protagoniste qui incarne le détective déterminé. Cependant, certains pourraient trouver le traitement de la violence assez explicite et dérangeant. Dans l'ensemble, "L'Étrangleur de Boston" réussit à créer un film palpitant et anxiogène pour les amateurs de thrillers.
    Trilaw
    Trilaw

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2023
    « Ils ont dit à la télé qu’on allait débroussailler l’Afrique. Ils feraient mieux de nettoyer Boston »

    Plusieurs femmes âgées sont retrouvées étranglées. L’enquête patine entre suspects irréprochables et fausses pistes.
    Richard Fleischer maîtrise sa caméra comme personne : elle zoome, elle s’éloigne, elle virevolte et elle se scinde même. Le film se partage en deux parties : l’une qui montre l’extrême chiendent dans lequel la police s’est empêtrée ; l’autre, un huis clos épatant une fois le tueur arrêté dans lequel il est question de maladie mentale qui contient un face-à-face ébouriffant entre Tony Curtis et Henry Fonda sublimant leur texte par la puissance d’interprétation. Le récit fait la part belle au boulot de la police et se veut comme une critique de la presse qui fait l’autruche car des meurtres n’étaient apparemment pas assez tapageurs.
    selenie
    selenie

    6 206 abonnés 6 177 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2023
    En quelques minutes nous sommes saisis par une atmosphère délétère et angoissante qui va aussi bientôt envahir la ville. Avec de nombreux split-screen on suit les actions-réactions des policiers, mais aussi des potentielles ou futures victimes et surtout du tueur dont on ne perçoit pas grand chose outre ses pieds ou une ombre. Précisons que le film ne montre aucun crime de façon frontale, mais plutôt des hors champs et des effets suggestifs ce qui donne un malaise plus pregnant laissant judicieusement place à l'imagination du spectateur. Cela donne une sensation que tout est possible dans un climax anxiogène. Le scénario aborde différends aspects et leur importance dans leur interaction, médias, politique, grand public... En milieu de film le récit prend un tournant comme une césure où la dimension psychologique du tueur est alors au coeur du récit. La performance de l'acteur paraît alors d'une importance capitale, encore aujourd'hui beaucoup pense qu'il s'agit là de son meilleur rôle. Le réalisateur signe un thriller qui termine avec une seconde partie clinique et quasi documentaire qui bouscule d'autant plus que rien n'est vraiment affirmé.
    Site : Selenie.fr
    Captain Hub'
    Captain Hub'

    3 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2022
    Dans le dernier plan de L'Étrangleur de Boston (The Boston Strangler, Richard Fleischer, 1968), la caméra opère un lent travelling arrière pour abandonner Albert DeSalvo, (Tony Curtis) le tueur en série arrêté par la police depuis peu, figé dans l'une des encoignures de la pièce, littéralement confondu avec les murs blancs de ce qui s'apparente davantage à un hôpital qu'à la salle d'interrogatoire d'un poste de police. Ce mouvement de caméra instaure une tension, une inquiétude qui participent du malaise traversant tout le film. Nous ne voyons plus ce détenu de l'extérieur, du point de vue que Joël Magny appelle « le point de vue de l'observateur invisible » que l'on peut référer à celui du cinéaste[1], mais nous sommes désormais dans la psyché, dans le cerveau du meurtrier. La caméra est, en effet, « dans le personnage » pour mieux saisir ses hallucinations visuelles, traduites à l'écran de manière troublante par des images mentales perturbées, des distorsions de l'espace que seul le cerveau d'un schizophrène peut générer. Cette pièce, immense, immaculée, lisse, sans porte, donc sans échappatoire, se dilate au fur et à mesure que le travelling arrière opère son déplacement. Les objets, table et chaises ont disparu, les murs et le sol, aussi blancs qu'un linceul, forment un espace paradoxalement étouffant, en dépit de l'immensité qui se crée autour du personnage........

    Voir la suite de ma chronique à partir d'un photogramme du film:
    http://etoilesdetoiles.blogspot.com/2022/01/les-images-mentales-chez-richard.html
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2022
    Inspiré de la célèbre affaire DeSalvo, un polar psychologique terrifiant, servi par une mise en scène innovante avec l'utilisation ingénieuse du split screen pour décrire la pulsion d'un tueur schizophrène, porté par l'interprétation troublante de Tony Curtis face au métronome Peter Fonda.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    271 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mars 2022
    Je dois avouer que j'ai eu bien du mal à me laisser happer dans cette histoire, tellement l'emploi presque abusif du split screen finit par conférer au film un caractère très désincarné dans sa première partie, pour ne pas dire artificiel. Par la suite, ça devrait devenir plus intéressant, surtout avec d'aussi bons acteurs, mais l'amorce était trop faible à mon goût. A retenter peut-être un jour...
    Claude DL
    Claude DL

    88 abonnés 1 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2022
    Film très intéressant par sa reconstitution minutieuse de l’affaire de l’étrangleur de Boston, début des années 60. On assiste, dans une grande première partie, à la traque du tueur. Cette première partie est particulièrement réussie, révélant l’impuissance de la police à cerner cet homme qui sera finalement arrêté, comme c’était souvent le cas à l’époque, grâce à un coup de chance. La deuxième partie, plus petite, se concentre sur le face à face entre le tueur (Tony Curtis) et le procureur général (Henry Fonda), où il s’agit de prouver l’implication du tueur. J’ai trouvé cette deuxième partie moins réussie et un poil artificielle, démontrant avec grande difficulté la double personnalité du tueur, par ailleurs père de famille apparemment ordinaire. Néanmoins, l’ensemble m’a paru bien réussi, avec une utilisation fréquente de l’image découpée en « vignettes » très rare mais ici réussie.
    Redzing
    Redzing

    1 107 abonnés 4 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2021
    L’Etrangleur de Boston fut un tueur en série bien réel, qui sévit entre 1962 et 1964 dans le Massachusetts. Quelques années après son arrestation, Richard Fleischer réalise ce film presque documentaire sur l’affaire. « Presque » car contrairement à ce que prétend le générique, le scénario prend pas mal de libertés avec les faits… mais qu’importe tant il est cinégénique ! Ceux qui s’attendent à un polar haletant seront probablement déçus, car ce n’est clairement pas le but de « The Boston Strangler ». Le film, posé et minutieux, revient dans sa première partie sur une succession de meurtres sordides, qui créent la psychose en ville alors que la police réalise une enquête méticuleuse qui n’aboutit pas. Dans sa deuxième partie, il se focalise sur ce tueur dérangé et sa psychologie, interprété par un Tony Curtis éblouissant, sans doute dans l’un de ses meilleurs rôles dramatiques. Ce qui frappe dans le film est la saisissante modernité de ses propos. On y évoque les conflits entre les entités des différentes juridictions, les médias friands de l’affaire, la panique qui s’installe en ville, et même la communauté gay qui, ciblée comme déviante par la police, est harcelée à souhait ! Ceci est associé à une réalisation particulièrement inspirée. Fleischer utilise régulièrement et extensivement le split-screen, à la mode à l’époque, pour retranscrire l’agitation de la ville. Mais cela lui permet aussi de construire des scènes de meurtres qui prennent aux tripes, mélangeant point de vue du tueur et de la victime. A ce niveau, on se croirait presque chez Brian De Palma ! Fleischer livre également bon nombre de plans audacieux (incursion d’un personnage en couleur dans un flash-back en noir et blanc), et de cadrages soignés. En particulier, il construit deux ambiances visuelles. Celle des appartements violés et de l’enquête, dans un ton grisâtre, avec des ombres inquiétantes et des travelings lents et posés, tranchant avec la violence visuelle assez relevée pour l’époque (nudité, viols plus que suggérés). Et celle de la confrontation psychologique, plus lumineuse mais tout aussi inquiétante de par ses plans oppressants. On bénéficie en prime d’acteurs charismatiques incarnant les policiers : George Kennedy et Murray Hamilton. Mais surtout Henry Fonda, qui joue comme souvent une figure d’autorité intègre et apaisante, pour mieux masquer ici une personnalité plus sournoise. « The Boston Strangler » est donc une œuvre audacieuse et intelligente, clairement dans le haut du panier de la filmographie inégale de Richard Fleischer.
    Carole P.
    Carole P.

    9 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 décembre 2020
    Une découverte, construction dramatique remarquable et Tony Curtis qui tient ici sans doute l'un de plus grands rôles de sa carrière, face à une légende, Henry Fonda.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2020
    Dans les années soixante, la panique gagne Boston où sévit un tueur en série. Ses cibles : des femmes de tout âge, qu'il doit probablement séduire puisqu'aucune infraction n'est relevée à leur domicile, qu'il étrangle et qu'il viole post-mortem. Un bureau spécial est créé à la police et John Bottomly (Henry Fonda) s'en voit confier la tête.
    Mais les crimes continuent.
    Enfin un suspect est arrêté. Il s'agit d'Albert de Salvo (Tony Curtis), un honnête père de famille, mordu à la main par sa dernière victime. Aucune preuve matérielle ne l'accuse. Mais Bottomly se fait fort de lui arracher des aveux.

    "L'Étrangleur de Boston" est inspiré de faits réels. Il raconte sur un mode quasi-documentaire les crimes commis entre 1962 et 1964 dans la capitale du Massachusetts, la patiente enquête policière, ses tâtonnements et enfin l'arrestation du principal suspect.

    "L'Étrangleur de Boston" compte deux parties distinctes d'une forme bien différente. La première montre en même temps les crimes commis - sans bien sûr jamais révéler le visage du meurtrier - et les efforts de la police pour appréhender le criminel. Richard Fleischer utilise pour ce faire la technique du "split screen" qui était à l'époque à la mode ("L'Affaire Thomas Crown" sort la même année). L'action se resserre dans la seconde partie sur le face-à-face étouffant entre Bottomly et Salvo. Au montage très éclaté de la première partie du film succèdent de longs plans-séquence puis des plans fixes de plus en plus rapprochés sur le visage de Salvo.

    On comprend alors l'enjeu du film. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un film policier dont l'objet serait d'enquêter sur des crimes et d'en découvrir l'auteur. Il s'agit plutôt d'un film psychanalytique, comme Hollywood aimait en faire depuis les années quarante, sur un psychopathe nous invitant à plonger dans son esprit malade.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 517 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2020
    Je viens de voir L'Etrangleur de Boston ce soir et même si j'ai 59 ans je ne l'avais jamais vu auparavant. La performance de Tony Curtis m'a époustouflé. La simplicité et la réalité de sa performance m'ont fait peur. Je dois le considérer comme le méchant le plus terrifiant et le plus humain de mon expérience cinématographique. Il est au centre de l'écriture de la réalisation et de la mise en scène d'une netteté remarquable dans ce film. La performance de Curtis me convainc qu'il était l'acteur le plus polyvalent, le plus courageux et le plus sous-estimé de la fin du XXe siècle. Je mets au défi tout autres acteurs de jouer un tueur en série fou auquel la caméra de Fleisher l'a soumis sans nous faire rire. Il a fait trembler ma peau et mon cœur et en même temps je l'ai compris et j'ai eu pitié de lui. Tony Curtis est l'acteur vedette le plus sous-estimé de la fin du 20e siècle...
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 983 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2020
    Film retraçant l’histoire vraie de la traque et de la découverte d’un des plus célèbres tueur en série américain, l’étrangleur de Boston est un film réalisé assez peu de temps après les faits. Il préfigure ce que va donner beaucoup d’années plus tard le film de serial Killer. La mise en scène est moderne et va clairement influencer le genre pour des années. On va dans un premier temps découvrir les crimes, puis le film va décrire la traque du tueur, la dernière partie va s’attarder sur la personnalité de ce dernier. J’ai trouvé que cette dernière traînait un peu en longueur. Tony Curtis dans un vrai contre emploi fait beaucoup pour le succès du film.
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