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    L'Etrangleur de Boston
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    79 critiques spectateurs

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     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2015
    Un film clairement divisé en deux parties. La première m'ennuie copieusement. Si Fleischer veut rendre compte d'une affaire qui piétine et critiquer les méthodes de la police, sa mise en scène est à l'image de son scénario: répétitive. L'effet catalogue produit par la constatation froide des victimes lasse autant que les innombrables splits screens, trouvaille simpliste qui tend à la fois à rendre compte d'un certain réalisme et à signifier grossièrement la schizophrénie du tueur. Ce dernier n’apparaît pour la première fois qu'après une heure de film (il était temps). C'est sa personnalité et son arrestation qui sont traitées dans une seconde partie réellement intéressante. Le jeu de Tony Curtis est très certainement le point fort du film. Si son personnage souffre d'un dédoublement de la personnalité, l'acteur ne l’interprète pas de façon binaire, mais crée des différences d'une grande subtilité et le plus souvent infimes. Ses scènes d'interrogatoire avec l'immense Henry Fonda sont les meilleures. Dans ces moments, Fleischer capte le trouble mental du tueur, génialement mis en scène par des flashs-back qui mélangent réel et imagination. Le film ronronne donc pendant une heure, avant de devenir plus psychologique et plus intense par la suite.
    Chaill
    Chaill

    18 abonnés 397 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2014
    La première partie du métrage est une passionnante investigation policière avec différents inspecteurs partis à la chasse au suspect et fouillant plusieurs pistes est un modèle de polar, on y retrouve l'atmosphère captivante des thrillers à la "Zodiac". La deuxième partie du film, plus "médicale", traîne en longueur et manque franchement d'intérêt, et papy Fonda et sa constante expression de rigueur professionnelle sur le visage nous aide à nous endormir gentiment. Un bon thriller malgré tout.
    Léa H.
    Léa H.

    32 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mai 2014
    Fletcher explose le cadre habituel du thriller pour livrer un film aussi audacieux dans sa forme que dans son discours. L’usage virtuose du spleet-screen permet de dynamiser le récit et d’amplifier sa nature anxiogène : la préparation d’un meurtre a rarement été aussi angoissante. Mais le procédé vient surtout parfaitement épouser le propos, tant individuel (la schizophrénie et le dédoublement de personnalité) que philosophique (la banalité du Mal, omniprésent et anonyme). Ou comment un passionnant thriller rejoint les théories les plus avancées d’Hannah Arendt… Le choix de Tony Curtis dans le rôle du tueur (« banalisé » par des prothèses) est gonflé et donne l’occasion au comédien de livrer sa meilleure performance (son tueur est glaçant et incroyablement crédible, à la fois terrifiant et bouleversant). Le choix d’Henry Fonda, lui, est plus attendu (heureusement que son personnage de flic implacable se complexifie à la fin, lorsqu’il s’interroge sur sa propre fascination au Mal). La dernière demi-heure est une plongée troublante dans le gouffre de la psyché humaine - et la mise en scène, abandonnant le split-screen, se fait toujours aussi expérimentale avec des flash-back mentaux et une audacieuse déconstruction de l’espace. Bref, un très grand film d’un très grand cinéaste, un peu oublié aujourd’hui… A redécouvrir de toute urgence !
    Kiwi98
    Kiwi98

    261 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2014
    C'est le 14 Juin 1962 que Albert DeSalvo fait sa première victime, une vieille dame à son domicile, il orchestre également une mise en scène de son corps pour choquer le public. Puis vinrent 12 autres meurtres qui donnent au criminel le surnom de "L'Etrangleur de Boston". Ce sont les événements dont s'inspire Richard Fleischer pour son film du même nom, des événement particulièrement macabres qu'il n'hésite pas à mettre en scène.

    Le film se montre étonnamment avant gardiste au niveau du montage collant plusieurs images sur l'écran et décrivant un même moment vu de différents points de vues comme le fera Darren Aronofsky dans "Requiem for a Dream" près de 35 ans plus tard. Dans la psychose "L'Etrangleur de Boston" nous entraine dans une enquête policière macabre, Fleischer qui s'est fait conseiller par l'inspecteur et le procureur chargés de l'affaire (interprété par Henry Fonda), ici on ne se contente pas de suivre les indices ou de suivre une enquête rude mais de sonder la personnalité d'un tueur comme dans le duel final très psychologique, on sait également se concentrer sur l'inquiétude ambiante, l'attitude des médias, du public, les victimes des meurtres sont principalement montrées et étudiée le film nous attachant à elles pour nous faire comprendre qu'elles vivent leurs dernières minutes.

    La seconde partie s'attarde sur le duel psychologique donc, se passant essentiellement dans une salle d'interrogatoire imposant un duel mental entre Tony Curtis et Henry Fonda. On fonctionne comme un huit clos oppressant et tumultueux ou un homme dérangé se découvre ne sachant que penser de sa personnalité et de ses actes enfermé dans une pièce ressemblant à son esprit lui ordonnant de céder à ses pulsions schizophrènes.

    L'enquete est tellement laissée de coté qu'elle en devient assez inintéressante finalement, à la fois redondante et longue, on se lasse parfois, le film ne décolle vraiment que lors de ses splendides dernières minutes mais sinon c'est en même temps léger dans son contenu et trop lourd dans son traitement. Ce n'est pas un polar mais un drame glauque trop calme.

    En bref pour mon premier Fleischer je me sens assez déçu, trop de répétition, pas assez d'action, de suspens ou de réflexion pour en faire un thriller génial mais les dernières minutes sauvent à elles seules le film et nous sommes émerveillés par ce plan final.
    ChroniqueMécanique
    ChroniqueMécanique

    313 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2014
    Souvent considéré comme un des meilleurs films policiers américains, mais aussi comme un des meilleurs films de son auteur, "L'étrangleur de Boston" est une œuvre troublante, d'une puissance rare, en grande partie grâce au talent de ses interprètes jouant à l’unisson. Henry Fonda y campe le procureur en charge de cette sinueuse enquête. Comme souvent, cet acteur mythique du cinéma américain (l'American Film Institute le classe en sixième place des acteurs de légende) joue le rôle d'un homme intègre, courageux et jusqu'au-boutiste, incroyablement épris de justice. Refusant, dans un premier temps, de se saisir du dossier, le procureur à qui il prête ses traits mettra tout en œuvre et travaillera sans relâche pour coincer ce tueur de femmes qui terrorisa la ville durant des mois et des mois. Face à lui, Tony Curtis est littéralement bluffant dans la peau de ce maniaque dicté par ses pulsions sexuelles et meurtrières. Davantage connu, à l’époque, pour ses rôles dans des comédies romantiques ("Certains l'aiment chaud" de Billy Wilder, "Boeing, Boeing" de John Rich) ou dans des films historiques ("Spartacus" de Kubrick, "Les Vikings" du même Richard Fleisher), le futur interprète de Danny Wilde dans la célèbre série "Amicalement votre" s'était vu refusé catégoriquement le rôle-titre par les producteurs du film qui lui ont d'abord préféré Warren Beatty, Ryan O'Neil ou Anthony Perkins, le jugeant trop "léger" pour donner corps à cet étrangleur avec suffisamment de poigne. Mais Fleisher parvint finalement à imposer Curtis en tueur schizophrène et bien lui en a pris : celui-ci, habité par ce personnage ambigu et complexe, livre une composition en tout point admirable. Tour à tour pathétique et inquiétant, il effraie en prédateur froid et impulsif comme il parvient à nous faire ressentir une certaine empathie lorsqu'il se montre sous ses traits plus vulnérables de père de famille dépassé par ses propres pulsions. Les confrontations entre Henry Fonda et Tony Curtis valent franchement le détour, autant sur la forme que dans le fond.

    La mise en scène de Richard Fleisher frappe également fort. Brillante et inventive, elle a énormément recours au split-screen et découpe ainsi l'écran comme un meurtrier taillade ses victimes. Le couteau ne tranche pas que la peau de femmes innocentes, il tranche également la matière filmique elle-même, à savoir la pellicule, la toile sur laquelle on regarde tout cela se dérouler. L'action est alors décomposée et démultipliée devant nos yeux, à l'image même de ce qu'est ce genre d'affaire dans la réalité : les différentes chaines de télévision s'en emparent, les unes des journaux aussi, sans oublier les pouvoirs politiques et l'opinion public. Les multiples aspects sous lesquels voir un tel cas prolifèrent. Fleisher a bien compris cela et le retranscrit habilement. Il crée une profusion d'écrans, multipliant ainsi les prismes par lesquels regarder : médias, police, justice, victimes, suspects, coupable... De plus, il offre une reconstitution très documentaire et documentée de ce fait divers, et se refuse à toute spectacularité complaisante et jugement hâtif, les crimes restant le plus souvent hors-champ et suggestions. De même, le meurtrier n'apparait pas pendant la première moitié du film. Ainsi le cinéaste jette un trouble encore d'actualité : est-ce bien le même assassin qui a frappé à chaque fois, ou Albert DeSalvo (le tueur joué par Curtis) a t-il été également accusé d'autres crimes qu'il n'a cette fois pas commis ? Fleisher fait également preuve d'une grande maitrise dans ses mouvements de caméra, jusqu'à une scène finale absolument saisissante qui n'est pas sans rappeler celle de "Psychose" d'Alfred Hitchcock (dans lequel jouait une certaine Janet Leigh, alors épouse de Tony Curtis).

    Il y a, bien entendu, une ou deux scènes qui sonnent un peu "too-much" aujourd'hui (comme celle avec le médium), mais on oubliera cela très vite tant ce thriller a dans l'ensemble très bien vieilli, à tel point qu'il donne la leçon a beaucoup de productions contemporaines et apparaît même parfois comme avant-gardiste sur certains points. L'excellent "Zodiac" de David Fincher s'inspire très souvent de ce coup de maitre. A l'époque où est paru "L'étrangleur de Boston", l'affaire n'avait pas encore trouvé son épilogue judiciaire, qui a toujours suscité énormément de controverse, puisque l'instabilité psychologique et la fragilité mentale d'Albert DeSalvo ont rendu son cas difficile à statuer et sa responsabilité peu évidente à mettre en cause dans certaines scènes de crime. DeSalvo est mort en prison neuf ans après la sortie du présent film, poignardé à plusieurs reprises dans sa cellule par on-ne-sait-qui et sans réellement savoir pourquoi. Il n'avait toujours pas été reconnu coupable de tous les agissements qui lui étaient reprochés. Mais son âme maudite semble habiter la pellicule de ce thriller implacable et maîtrisé, à recommander très chaudement à tous les amateurs de reconstitutions criminelles et de films policiers réalistes.

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    Nico591
    Nico591

    46 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2014
    Parmi les nombreux films de "serial killer" celui ci se distingue de par sa construction.
    En effet après une première heure des plus classiques où l'on suit une bande d'inspecteurs lancés à la poursuite d'un tueur qui sévit par strangulation, le film nous prend à contre pied en nous montrant le tueur dans son habitat ainsi que dans sa chasse aux victimes.
    Le film nous propose ensuite de nous mettre dans la peau et dans la tête de ce tueur schizophrène, et de prendre le parti de sonder avant tout la psychologie du serial killer plutôt que ses meurtres en eux mêmes.
    Notons aussi l'excellente prestation de Tony Curtis dans un rôle à contre emploi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 février 2014
    Ce film qui utilise follement le split screen -qui mime la multiplicité des pistes que les enquêteurs doivent suivre, la multiplicité des meurtres (au nombre de 11), mais instaure également une analogie entre l’écran et l’esprit du tueur- est aussi intéressant pour le jeu de Tony Curtis, qui joue dans un plan séquence silencieux, le dédoublement de personnalité qui laisse place à l’Etrangleur de Boston. Fleischer, dans un film très sobre mais avant-gardiste, propose l’adaptation d’une histoire vraie dans un film notable de sa filmographie. Le réalisateur de Soleil Vert signe donc un film mineur mais intéressant, et en tout cas agréable à regarder malgré le malaise qu’il communique avec le personnage du tueur en série.
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2014
    A peine quatre ans après l’incarcération du serial-killer schizophrène Albert DeSalvo, dont les meurtres avaient lancé un vent de panique à Boston, l’éminent Richard Fleischer a fait appel au procureur en charge du dossier et qui avait déjà fait éditer les coulisses sous forme de livre pour les retranscrire au cinéma. En découle un polar réaliste car parfaitement documenté dont l’ambiance glaçante renvoie directement à l’effroi qu’a provoqué cette série d’homicides et au drame qu’ont vécu aussi bien ses victime que le coupable lui-même. Le scénario, auquel on peut reprocher quelques longueurs, se scinde en deux parties qui se font intelligemment écho, la première heure étant consacrée à l’enquête elle-même, pendant laquelle on constate à quel point les policiers ont pu être dépassés par la situation et à quel point le pouvoir des préjugés a enrayé la chasse à l’homme, puis la deuxième heure, beaucoup plus oppressante car tourné en quasi-totalité en huis-clos, revient sur les suites de l’arrestation pendant lesquelles les interrogatoires comme le jugement de l’interpelé sont rendus délicates par sa maladie psychiatrique pour s’achever par une scène d’une violence psychologique viscérale. Les impressionnantes prestations de Tony Curtis et Henry Fonda, dont le face-à-face est inoubliable dans les rôles respectivement du coupable-malgré-lui et de l’inspecteur incorruptible, mais aussi le caractère novateur de la mise en scène qui comporte l’un des premiers usages narrativement justifiés du split-screen, font de L’étrangleur de Boston une référence incontournable du genre.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2013
    Attention, warning. Si vous n'aimez pas les split screen (les écrans coupés quoi), que ça vous énerve, que ça vous fait vous demander ce qu'a pu faire le réalisateur, que vous ne savez pas quelle partie de l'écran regardez, alors fuyez L'étrangleur de Boston. Parce que des split screen il y en a a profusion. Un peu. Et puis un peu plus. Et puis encore un peu plus. Et puis très souvent en fait.
    Alors bon, ça donne un certain charme au film qui serait probablement beaucoup moins "connu" s'il n'avait pas été un des premiers (ou le premier ? je ne sais pas) à autant utiliser ce procédé. Ca donne une certaine dynamique à la mise en scène qui filme souvent d'un côté la victime, de l'autre l'agresseur. C'est un peu une sorte de plongée dans ce qu'il se passe. Le réalisateur nous montre une vision panoramique en fait, c'est plutôt bien foutu par moment. Après le film vaut surtout pour ça.
    gnomos
    gnomos

    53 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2013
    J'aime beaucoup ce film de Richard Fleischer, ainsi que d'autres, les Vikings ou Soleil vert. Le film est remarquablement construit dans ses deux parties, notamment le procédé novateur à l'époque du split-screen dans la première, procédé qui n'est pas mon préféré d'un point de vue visuel, mais sert bien le propos du film, et la remarquable composition de Tony Curtis, de plus rendu méconnaissable par l'ajout d'une bosse sur le nez et de lentilles marron, qui déstabilisent pour qui est habitué à son regard bleu. Cependant, si l'étude du cas clinique de dédoublement de personnalité est bien rendu par le cinéaste avec l'utilisation de nombreux reflets dans le miroir et flash-backs, il s'agit quand même d'après le réalisateur d'une évocation fidèle du cas particulier d'Albert de Salvo, dont le nom ainsi que celui de sa femme et des enquêteurs sont réels. D'après le film, on aurait ainsi un homme sans histoire, bon père et époux modèle, affublé d'une seconde personnalité qui agirait à son insu. C'est loin de la véritable histoire de De Salvo, qui, après une enfance pourrie où il torturait et tuait des animaux comme nombre de serial-killers, était devenu un obsédé sexuel au dernier degré, et ceci dès son plus jeune âge. Pas d'évocation non plus de ses exploits de Mesureur, qui lui avaient déjà valus un séjour en prison, ni de ses difficultés conjugales, sa femme se refusant le plus souvent à lui. De plus, s'il avait des tendances à la schizophrénie, c'est une pathologie différente du dédoublement de personnalité, phénomène beaucoup plus rare dont De Salvo n'était pas atteint. Donc, si le film est bon, il ne peut prétendre être une étude exacte du cas De Salvo.
    Shephard69
    Shephard69

    331 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2013
    Honnête thriller à l'ambiance prenante, un peu dérangeante et à l'intrigue assez réaliste. Interprétations plutôt moyennes même si Tony Curtis est au-dessus de la moyenne. Pour l'époque, assez novateur d'un point de vue technique avec notamment les split screens, les effets spéciaux. Dommage toutefois qu'il y ait un aussi cruel manque de rythme et d'épaisseur qui aurait pu en faire un film vraiment marquant et remarquable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 juillet 2013
    Avant gardiste , c'est le moins qu'on puisse dire... C'est quand meme rare de voir des films de 1968 avec une telle gueule , en l'occurence "l'etrangleur de Boston" est trés peu démodé . Dans le fond comme dans la forme , le film est moderne ( voir les plans , voir également au niveau des homosexuels , prostituées , trav et noirs ) . Tony Curtis est juste transformé , impressionnante performance du Danny d'"amicalement votre" . Pour tout ca et pour une intrigue interressante , a voir
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2013
    D’après un fait divers réel, Fleischer plonge dans le monde de la schizophrénie avec la réelle intention d’en cerner les effets. Une mise en scène astucieuse (jeu de miroirs, notamment) lui donne raison. Il aura fallu pour ça attendre les conclusions d’une enquête policière, qui personnellement ne m’a pas trop convaincue. Mais il faut savoir être patient…
    Pour en savoir plus
    Bruno65
    Bruno65

    30 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2013
    Tony Curtis glaçant est crédible dans ce rôle à contre-emploi pour lui de tueur schizophrène dans ce thriller bien ficelé et avant-gardiste dans sa réalisation.
    Akamaru
    Akamaru

    3 083 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2013
    Adapté d'un fait-divers saisissant, "L'Etrangleur de Boston"(1968) suit donc un serial-killer qui terrorise les femmes sous son bonnet de laine,et les tue par strangulation! Richard Fleischer,fasciné,tente de créer la peur en inventant un nouveau langage cinématographique:le split-creen(écran partagé) repris plus tard par Brian de Palma. Son film est quasi-documentaire et clinique,ce qui a ses limites,car on a du mal à se projeter dans l'histoire. Mais dès que le personnage de Tony Curtis apparaît,un plombier désaxé et schizophrène,ça devient beaucoup plus intéressant,d'autant plus lorsqu'il est confronté à un Henry Fonda toujours aussi pieux. Fleischer tente de démontrer que le mal se cache n'importe où,peut être n'importe qui,fait partie du quotidien. La réalisation au cordeau et la narration assez dense,qui restitue bien l'ambiance anxiogène urbaine dans les années 60,permettent au film de contourner ses lacunes,émotionnelles surtout.
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