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Lost in la Mancha est un film documentaire réalisé par Keith Fulton et Louis Pepe et sorti en 2002.
Ce film raconte le tournage chaotique du film inachevé L'Homme de la Mancha dans sa première version avec Vanessa Paradis, Johnny Depp et Jean Rochefort. Ce film est passionnant parce qu'au delà de montrer la tragédie qu'a été ce tournage, il montre également l'envergure d'un tournage de cinéma, toutes les personnes importantes sur un tournage, les difficultés rencontrées pour monter un film, notamment avec les financiers. Le fait que le film (dans cette première version) n'existera jamais mais qu'un making of de celui-ci existe est surement un des plus beaux hommages possible à l'œuvre de Cervantes.
Ce documentaire est passionnant pour ses rebondissements et pour toutes les embuches rencontrées sur ce tournage. Il est fait pour les fans de cinéma.
Ce film raconte le tournage chaotique du film inachevé L'Homme de la Mancha dans sa première version avec Vanessa Paradis, Johnny Depp et Jean Rochefort. Ce film est passionnant parce qu'au delà de montrer la tragédie qu'a été ce tournage, il montre également l'envergure d'un tournage de cinéma, toutes les personnes importantes sur un tournage, les difficultés rencontrées pour monter un film, notamment avec les financiers. Le fait que le film (dans cette première version) n'existera jamais mais qu'un making of de celui-ci existe est surement un des plus beaux hommages possible à l'œuvre de Cervantes.
Ce documentaire est passionnant pour ses rebondissements et pour toutes les embuches rencontrées sur ce tournage. Il est fait pour les fans de cinéma.
Le film "Lost in la Mancha" est un bon film documentaire sur la préparation et le tournage d'un film qui sera malheureusement inachévé .... à cause d'une serie de malchances, disons plutot, hallucinantes! Budget réduit, caprices des stars, météo imprévisible , douleurs de Jean Rochefort etc... C'est un film interessant car cela ne nous permet pas seulement de savoir pourquoi le film sera inachevé mais de découvrir ce qu'est "l'organisation", "l'équipe", "le projet", "le groupe" et aussi de voir le fonctionnement de la pré-production , le tournage. Ce film documentaire doit permettre à l'équipe du film de prendre du recul sur l'oganisation du tournage. C'est interessant!C'est rare de voir ce film comme un "making of"...
Le making of captivant et burlesque d'un film qui ne verra jamais le jour a cause de péripéties plus dingues les unes que les autres.
Cet anti-making-of raconte de manière instructive et cruelle le naufrage du tournage de L’homme qui tua Don Quichotte au tout début des années 2000, film maudit que Terry Gilliam parvint finalement à achever en 2018, après des années de déboires. Documentaire passionnant sur la fabrication du cinéma, ses différents métiers et sur l’envers du décor du tournage d’un long-métrage, Lost in La Mancha est une chronique tragique d’un désastre annoncé, dans laquelle on prend plaisir à apercevoir des visages connus, tels que Jean Rochefort, Johnny Depp ou Vanessa Paradis.
ffred
Après avoir enfin vu la version définitive de L'homme qui tua Don Quichotte de Terry Gilliam et la petite déception qui en a suivi, très curieux de ce documentaire relatant le fiasco du tournage de 2000. C'est passionnant et l'on se rend compte à quel point ce film a été maudit dès le départ. Une telle succession de catastrophes est tout de même rare. Cela fait regretter d'autant le fait que ce film n'est jamais vu le jour. Une plongée édifiante dans l'univers du cinéma et la production d'un film...
On nous l'a survendu ! Très intéressant par son sujet et sa thématique mais peu inspiré dans sa forme ; il y a des "making-off" plus inspirés. Il manque un peu de contextualisation, de ponts de vues différents, une vrai introduction et conclusion. C'est le genre typique de film qui se regarde uniquement pour son fond mais pas pour son style ou son inventivité.
7eme critique
"Lost in la Mancha" est un excellent documentaire sur le tournage inachevé du Don Quichotte de Terry Gilliam. Ce film nous montre parfaitement les différents soucis qui peuvent jaillir d'un projet cinématographique, même si dans ce cas présent, c'est une avalanche de problèmes qui viendra s'effondrer sur ce film. Que ce soit un studio lamentable qu'on leur propose, des acteurs arrivant à la bourre, des figurants absents lors des répétitions, des avions militaires survolant les lieux de tournage, une météo défavorable ruinant les décors naturels, les problèmes de santé de l'acteur principal (Jean Rochefort) l'obligeant à renoncer, la désobéissance soudaine des animaux dressés etc... c'est bien un chaos général qui s’abat sur cette production. Après avoir tout revu à la baisse pour parvenir coûte que coûte à la réalisation de son film, Terry Gilliam voit son projet qui lui tient à cœur depuis une décennie, s'anéantir. Une expérience désastreuse lui remémorant celle de "Les aventures du baron de Münchausen" (un précédent film à problèmes du cinéaste). Décidément, après l'adaptation inachevée d'Orson Welles, une malédiction rode autour des adaptations cinématographiques de Don Quichotte. Connaissant le talent et l'investissement du cinéaste, "L'homme qui tua Don Quichotte" aurait certainement était un grand film s'il avait pu voir le jour, et encore plus dans ses conditions initiales. "Lost in la Mancha" est bien plus qu'un simple making of !
C'est un documentaire (« making of » comme on dit maintenant) passionnant sur le tournage maudit de « The man who killed Don Quixote » de Terry GILLIAM. Le sujet lui-même porte la poisse puisque Orson Welles avait essayé de porter à l’écran le roman de Cervantès. Le tournage s’était échelonné sur plusieurs années (le temps que Welles finance son projet grâce à d’autres films et cachets d’acteur) et était resté inachevé, l’acteur principal étant décédé ! Ce qui est arrivé à Terry GILLIAM est le pire scénario qui puisse arriver à un metteur en scène : le tournage n’a duré que quelques jours (un peu plus d’une semaine) pour des raisons météorologiques et médicales.
spoiler:
Le 1er jour, l’équipe de tournage subit un violent orage de grêle qui met fin aux séquences tournées dans un parc naturel national aux décors de « badlands ». Un « oued » a emporté du matériel et a modifié le lieu de tournage qui de désertique est devenu détrempé, sans oublier les problèmes de raccords, le ciel demeurant gris clair au lieu de bleu azur. D’où un déplacement de l’équipe pour tourner d’autres scènes ailleurs. Le point d’orgue a été atteint par la maladie de Jean ROCHEFORT qui souffrait beaucoup à cheval. Il a dû s’absenter à Paris pour une suspicion de prostatite et qui s’est avérée finalement être une double hernie discale, l’immobilisant de nombreuses semaines. Le film devint alors la propriété des compagnies d’assurances qui essayèrent de considérer la maladie de Jean ROCHEFORT comme un cas de force majeure. Terry GILLIAM dut renoncer à poursuivre son film, déjà échaudé par les difficultés qu’il avait eu lors du tournage des « Aventures du baron de Münchhausen ». Il a fallu remballer tous les costumes et décors déjà créés, éparpillés avant le tournage, tout comme les acteurs comme Johnny DEPP et Vanessa PARADIS
. Il y a eu, probablement, outre la malchance, une mauvaise organisation et planification du tournage. Dommage car le film promettait, notamment avec les 3 acteurs espagnols jouant les 3 géants dont il reste les rushes.
. Il y a eu, probablement, outre la malchance, une mauvaise organisation et planification du tournage. Dommage car le film promettait, notamment avec les 3 acteurs espagnols jouant les 3 géants dont il reste les rushes.
Ça m'a fait souffrir de regarder ce film, il n'y avait rien de "réjouissant" contrairement à ce que nous dit l'aguiche de voir des gens autant galérer à essayer de tourner un film, ce documentaire illustre la malchance dans toute sa splendeur. Des tonnes de films voient le jour chaque année, des bons mais aussi de très mauvais et c'est injuste par rapport à Don Quichotte parce que Terry Gilliam est un excellent réalisateur, s'il n'a pu le tourner, c'est uniquement dû à une chaîne de coups du sort. Je ressens beaucoup de compassion pour M.Gilliam parce qu'il rêve de tourner ce film depuis des décennies. Aux dernières nouvelles, le projet est relancé pour la n-ième fois, j'espère que celle-ci sera la bonne, Michael Palin et Adam Driver tiendraient les rôles principaux...j'ai vraiment hâte de le voir, Terry Gilliam a une vision époustouflante et ses films sont toujours très réussis.
Don Quichotte, c'est avant tout un homme qui se bat contre des moulins! Un vieil homme qui se nourrit de littèrature romanesque, de lègendes de la grande chevalerie! Un personnage qui dècide de prendre la route et de vivre lui-même ces aventures hèroïques en se fabriquant une armure avec tout ce qui traîne chez lui! Son cèlèbre casque est un plat à barbe avec la dècoupe pour le cou! il selle sa jument Rossinante, un canasson qui ne tient plus debout! Ne manque que son fidèle ècuyer : Sancho Pança, un gros paysan avec un âne [...] La première fois que Terry Gilliam s'est attelè à ce personnage extraordinaire, c'ètait en 1991! Gilliam en rêvait depuis longtemps, très longtemps en imaginant un film infaisable! Si Don Quichotte l'obsède depuis tant d'annèes, c'est que tout son travail parle de rèalitè, de fantasme, de folie, de raison. "The Man Who Killed Don Quixote" englobe tout ça! Malheureusement pour les raisons que nous connaissons (les pluies diluviennes durant le tournage, la double hernie discale de Rochefort...), Gilliam ne parvient pas à terminer cette oeuvre maudite où les quelques images de la Mancha sont une invitation au rêve! Unique en son genre, "Lost in la Mancha" est un document passionnant sur un chef d'oeuvre inachevè! Unique obsession d'Orson Welles qui s'est battu ègalement pour porter Don Quichotte à l'ècran! Comme Gilliam, le film resta inachevè avec tous les malheurs possibles et inimaginables! Dans les challenges, Gilliam aime la difficultè! Mais là, c'ètait juste injouable...
Absolument captivant, et objet assez rare, puisqu'un classique making of prévu pour un bonus DVD au départ se transforme en long documentaire sur un tournage cauchemardesque. C'est assez bouleversant ce parallèle entre Terry Gilliam qui, comme le héros qu'il essaie désespérément de filmer, semble se battre contre des moulins à vent. Le mauvais sort certes, mais également une légère incompétence de l'assistant réalisateur non (qui a eu l'idée de tourner près d'un terrain d'entrainement d'aviation militaire ? oh ben ça alors, les avions font du bruit...). On voit tour à tour l'équipe du film passer de l'enthousiasme au doute, du doute à l'irritation, de l'irritation au découragement, et, in fine, du découragement au soulagement d'arrêter les frais. C'est magnifique, c'est profondément humain...on a tous connu ça dans notre vie. Et voir tous ces hommes et femmes se donner à fond pour un film, qui reste une entreprise délicate et fragile au résultat très aléatoire, devrait d'ailleurs inciter les critiques pro et amateur a parfois un peu plus de retenue dans le taillage de costard (moi le premier)...
Excellent documentaire, un peu vicieux dans le fond quand même, puisqu'il commence avec une présentation tellement enthousiaste du projet et de son réalisateur motivé que c'en est super émouvant, d'autant plus qu'on sait comment ça va finir. (un peu comme dans les films du genre Titanic, en fait...)
Mais sinon foncez voir Lost in La Mancha c'est vraiment très intéressant, surtout si vous vous intéressez au monde du cinéma. On est vraiment en empathie avec Gilliam tout le long, et on a vraiment vraiment une idée du stress et lu dégoût auquel il a du faire face.
Mais sinon foncez voir Lost in La Mancha c'est vraiment très intéressant, surtout si vous vous intéressez au monde du cinéma. On est vraiment en empathie avec Gilliam tout le long, et on a vraiment vraiment une idée du stress et lu dégoût auquel il a du faire face.
Shephard69
Un bon documentaire qui retrace de façon intéressante ce qui aurait pu être l'un des chefs d'œuvre du cinéma contemporain, une description pleine de justesse du monde des tournages et des plateaux.
Ce documentaire est un poignant testament d'un potentiel chef d’œuvre du réalisateur Terry Gilliam. S'ajoutant au panthéon des films non terminés qui auraient pu devenir cultes, le projet de l'ex membre des Monty Python a au moins eu le mérite d'avoir un documentaire. Relatant les tristes et malchanceux épisodes du tournages, le documentaire nous permet de mieux comprendre le déroulement d'un tournage d'une telle ampleur. De plus, les témoignages et le parti pris du documentaire sont intéressants tant ils font naître entre le réalisateur et le héros de son film; Don Quichotte, des liens pertinents. D'un intérêt incontestable, Lost in la mancha est aussi un témoignage de ce qu'est l'industrie cinématographique: une industrie qui produit et qui détruit dans le même temps, autrement dit une industrie artistique certes, mais une industrie assez marginale en tant que 7ème art. Une sorte d'écho indirect à tous ces films qui auraient pu voir le jour
Plus qu'un reportage sur les coulisses du tournage de ce film, une véritable métaphore de Don Quichotte. L'équipe du film face aux moulins ; ces événements catastrophiques se déroulant sur le tournage, empêchant la tenue d'un agenda déjà serré, anéantissant les rêves de Terry Gilliam et de ses collaborateurs.
Si le sujet a été capté à la base pour faire un document promotionnel au long-métrage, il s'est vite transformé en journal de bord pour nous rappeler l'envers du décor. Les assurances hasardeuses, les producteurs tentant de perdre un minimum d'argent, les techniciens face à l'impossibilité, ...
Un reportage rare sur l'effondrement d'un projet pharaonique. Un document intéressant qui laisse un amer goût de trop peu.
Si le sujet a été capté à la base pour faire un document promotionnel au long-métrage, il s'est vite transformé en journal de bord pour nous rappeler l'envers du décor. Les assurances hasardeuses, les producteurs tentant de perdre un minimum d'argent, les techniciens face à l'impossibilité, ...
Un reportage rare sur l'effondrement d'un projet pharaonique. Un document intéressant qui laisse un amer goût de trop peu.
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