Derniers Avis : Lost in La Mancha - Page 6

Ce film est le plus ennuyeux que j'ai vu depuis Vendredi soir avec Valérie Lemercier, la preuve je me suis endormie, ce film n'a aucun intérêt.

Note : 1/20

Le 1 c'est pour Jonny D. et Vanessa P. Et Jean R.

Ce film-documentaire raconte les débours d'un projet pourtant ambitieux : l'adaptation au cinéma des aventures de Don Quichotte. Ce film, imaginé depuis de longues années et conduit par un réalisateur de talent, j'ai nommé Terry Gilliam, interprétés par des acteurs non moins confirmés (Johnny Depp, Vanessa Paradis, ou encore Jean Rochefort pour le rôle de Don Quichotte), devait annoncer un succès certain. Pourtant, l'équipe du tournage devra subir un tel déluge de contretemps, de pépins divers, de problèmes techniques, de catastrophes en tous genres, d'un nombre hallucinant et d'une diversité incroyable, qu'elle finira par jeter l'éponge. A croire que la malédiction de Don Quichotte est bien réelle ! Récit d'un naufrage... Alors bon, c'est intéressant comme sujet, mais peut-être pas assez pour être vraiment captivant. Parce que je dois bien avouer que je me suis un peu ennuyé. Je pense que ça aurait été carrément mieux de le voir à la télé plutôt qu'au ciné...

Il nous montrent ce qu'ils veulent ce qui n'est pas forcément ce qu'on attend voir. Des interviews d'acteurs, d'autres points de vue par exemple que ceux des réalisateurs de ce making of aux prétentions démesurées. Dommage cependant pour Terry Gilliam dont je suis grand fan, et qui concoit des films méritant tous, eux, d'être exploités en salle.

A ceux qui ne patientent pas jusqu'à la fin du générique : Terry Gilliam nous montre la B.A. telle qu'il l'avait imaginée en filmant ses "Géants" (hilarants du reste). Ma frustration est alors montée à son paroxysme : il avait la matière pour faire un film digne de ses oeuvres ...

Terry Gilliam et la malédiction de Don Quichotte, cela donne un doc surprenant et haletant sur les coulisses d'un tournage et le processus de création du cinéaste un peu fou. Une merveille.

J'ai trouve très intéressant de decouvrir un tournage de l'intérieur même si celui-ci a echoué. De voir l'acharnement du "destin" sur ce film.
Si on repart dans l'Histoire on peut s'apercevoir qu'Orson Welles non plus n'y est jamais arrivé, et son Don Quixote est mort. On en arrive à croire que ce film est "maudit".
Pour conclure, j'ai beaucoup apprecié Lost in la mancha pour toutes ces raisons mais aussi car on se sent vraiment proche de Terry Gilliam, on est dans son univers. La maniere dont est tourné ce reportage nous donne l'impression d'y être, d'être dans la même galère.

Terry Gillian joue malgré lui le personnage qu'il veut porter à l'écran. Il est le Don Quichotte de son film. Les éléments se déchaînent, les acteurs se font désirer (Jean Rochefort, Johnny Deep, Vanessa Paradis), des F16 pertubent le tournage. Le film s'achève avant la fin. L'homme qui tua Don Quichotte devient Lost in la mancha. Reste que s'il est mis un jour sur bobinos, il tiendra ses promesses. Jean Rochefort sera sûrement inoubliable et les bons gros géants toujours déferlant sur l'écran. En attendant, nous, on aura vu le making-off.

Le plus choquant de ce film, ce n'est pas le destin qui s'acharne contre Gilliam; on ne peut pas prévoir l'acharnement de l'armée américaine à implanter des bases militaires jusqu'au réfonds de l'Espagne. Non, ce qui choque, ce sont les debacles humaines. Entre les caprices de stars, les absences des uns et des autres pour raisons contractuelles, le manque absolu de respect pour un rêve de réalisateur... Plus qu'un constat d'echecs consécutifs amenant à la fin d'un projet magnifique, ce film est la critique directe d'un système starifié duquel les plus grands génies sont les esclaves. On ne pardonnera pas à Vanessa Paradis ses retards de starlette, pas plus qu'à Johnny Depp son comportement limite après tant d'irrespect pour Gilliam. On retiendra surtout la tristesse de Gilliam et de son Assistant Realisateur, pauvres combattants d'un système pourri de stars factices.

C'est à la fois très drôle et très effrayant. On éprouve un peu de pitié pour ce pauvre Terry Gilliam, qui de tout son ame, affronte des terribles évènements. Cela est très passionnant, cependant, sur la fin, le film devient un peu ennuyant, car pendant quelques minutes, les protagonistes cherchent une réponse à oui ou non est ce que l'on continue?
Comme nous spectateurs, nous connaissons la réponse, pas de suspense, et donc un petit peu d'ennui.
Mais le film mérite d'être vu.

Documentaire sur le cauchemar éveillé de T. Gilliam pendant le tournage de Don Quichotte. Un film qui décourage autant qu'il donne envie, de faire du cinéma...

Ah, l'incorrigible Gilliam et ses projets démesurés !!! Hélas, la chance n'était pas avec lui pour son "Homme de la Mancha"... Un rêve brisé que nous conte jour après jour ce superbe documentaire. Plus qu'un making-of, ce film est avant tout une déclaration d'amour au cinéma... Malgré la malédiction qui semble avoir pesé sur ce tournage, ils continuent tous à y croire, et nous aussi. On connaît la fin, mais on espére encore tout au long du film. Poignant et lyrique en même temps ! Splendide.

le film est vraiment touchant, c'est triste de voir le réalisateur qui essait de garder le sourire...mais dans le fond, il voit son film se détruire sous ses yeux, le film dont il rêvait depuis longtemps de réaliser. J'espère bien qu'un jour il va réussir car le film avait l'air très intéressant.

Quel plaisir que de côtoyer enfin l'intimité de ce fou génial qu'est Terry Gilliam. Même si c'est vrai que c'est un brin sadique, car ce documentaire n'existe que grâce à son malheur ! Quel bonheur de voir un peu l'envers du décor. On découvre la vraie vie d'un film, du bureau au terrain, et l'on se rend compte à quel point c'est compliqué de composer avec les caprices de chacune des stars (la palme à Vanessa, qu'on ne verra quasiment jamais !), avec les investisseurs, les imprévus et tant d'autres éléments qu'on ne maîtrise pas !
Ce documentaire se pose comme le témoin d'un film mort-né, qui aura connu en très peu de temps, toutes les catastrophes possibles. Rien que pour ça, le déplacement en vaut la peine.
Seul bémol, le manque de proximité avec les principaux intéressés. On reste toujours spectateurs, on ne se sent jamais proche de Gilliam ou des autres membres et nos seuls indicateurs de crise sont de brèves interviews avec les membres de l'équipe dépités et résignés où ils nous disent à quel point ils n'avaient jamais connu ça auparavant.
Mais ceci n'est que détails fasse à un tel jeu de massacre. Finalement, autant de catastrophes, de malchances et d'imprévus en si peu de temps, ça méritait aussi de finir sur grand écran. Gilliam n'a pas tout perdu.

Je n'arrive toujours pas à y croire! Je suis sur que c'est une fiction! C'est pas possible! Pour être pire, il aurait fallu que les missiles des F16 leur tombent sur le coin de la figure! Pauvre Terry!

C'est vraiment un documentaire making-off d'1h30 sur un film qui a finalement été abandonné par Terry Gilliam. Je m'attendais à une oeuvre un peu plus élaborée alors qu'il s'agit du docu qu'on pourrait trouver sur un bonus de dvd.

Il n'en reste pas moins que ce qui leur est arrivé sur ce tournage est édifiant, tant en termes humains, financiers, matériels et naturels. RIEN ne marche ! On se rend bien compte des tenants et aboutissants d'une production dans le domaine cinématographique, de tous les gens que cela englobe et de l'imbroglio qu'il faut gérer au mieux.

Le récit est bien mené et il fait la part belle à des scènes plutôt cocasses où la guigne finit par rendre certains protagonistes du film vraiment neurasthéniques et pessimistes. C'est donc assez drôle, mais ce rêve de Gilliam laissé là, c'est vraiment du gâchis. A priori, il aurait racheté les droits aux assurances (oui, ils en étaient à ce point...) et serait sur le point de remonter une production. Le peu de scènes qui ont été tournées donnent une vision d'un film qu'il est affreux de laisser inachevé. Les acteurs (Rochefort extraordinaire, Depp aussi bon qu'à son habitude) et surtout la vision onirique et fantasmatique de Gilliam devraient encore produire un pur chef-d'oeuvre.