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messeda samir
64 critiques
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3,0
Publiée le 24 juillet 2024
Un film de genre. Donc on aime ou on aime pas. Une forme de farce qui dure 90 minutes porté par un Matthew Broderick alors très prometteur et une certaine Jennifer grey dans un second rôle qui explorera l'année suivante dans Dirty dancing puis qui disparaîtra aussi vite.
John Hughes? que dire? - un génie du cinéma de divertissement ET immense critique de la société. Son cinéma est juste formidable. Ici de l'anthologie festive et collégienne, emprunte de nostalgie.
Comédie, écrite et réalisée par John Hughes, La Folle Journée De Ferris Bueller est un film sympathique. L'histoire nous fait suivre Ferris Bueller, un adolescent populaire et charmeur mais aussi cancre invétéré, vivant dans la banlieue aisée de Chicago, qui décide un beau matin de se prendre une journée de congé. En effet, le jeune homme simule une maladie à ses parents afin d'éviter d'aller au lycée et de pourvoir profiter de sa journée. Il sèche ainsi les cours et débauche son meilleur ami Cameron et sa petite amie Sloane pour passer du bon temps avec eux. Ce scénario est plaisant à visionner pendant toute sa durée d'environ une heure et quarante-cinq minutes. Cependant, cette durée se fait légèrement ressentir et l'intrigue aurait gagnée à être amputée d'un petit quart d'heure, ce qui l'aurait évité d'avoir quelques longueurs, notamment dans sa dernière partie qui s'essouffle un petit peu. Malgré cela, on prend plaisir à suivre cette escapade menant à des situations farfelues et marrantes. Car dans le même temps, le principal du lycée, qui a bien compris le petit jeu de son étudiant, va tenter de le débusquer, et la sœur du simulateur, envieuse de lui, va également mettre son petit grain de sable dans les rouages bien huilés de son petit frère. Toute cette cacophonie donne lieu à des scènes amusantes, même si l'humour ne parvient pas totalement à faire rire aux éclats. Pourtant, la galerie de personnage est succulente et bien interprétée par la distribution comprenant Matthew Broderick, Alan Ruck et Mia Sara pour les trois camarades. Elle est complétée par Jennifer Grey qui joue la sœur, Cindy Pickett et Lyman Ward, qui sont ses parents, ainsi que le délicieux rôle de Jeffrey Jones qui campe un principal à bout de nerf, et Edie McClurg qui incarne sa secrétaire sans filtres, sans parler de l'apparition de Charlie Sheen. Tous ces individus entretiennent des relations basées sur le mensonge, la furie et l'amitié, soutenus par des dialogues franchement inspirées décrochant de nombreux sourires. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain est assez classique mais efficace. Surtout, sa mise en scène évolue dans une ville offrant de nombreux lieux à explorer et ceux-ci sont bien exploités. Ce visuel quelconque est accompagné par une b.o. aux titres entraînants, dans le ton de l'action et des images. Cette journée de repos pas vraiment reposante s'achève sur une fin correcte, venant mettre un terme à La Folle Journée De Ferris Bueller, qui, en conclusion, est un film divertissant méritant le coup d'œil.
Comédie de John Hugues qui parle de nouveau d'une jeunesse éprise de liberté, suite logique au Breakfast Club. Ce film est plus porté sur la comédie et n'a donc moins d'intérêt pour ces messages (et qui donne quand même du crédit aux sécheurs). On retiendra avant tout une excellente mise en scène et le personnage d'Edward Rooney qui jouent un rôle primordial pour l'humour du film. Et puis Charlie Sheen fait une de ses premières apparitions déjà très remarquées !
Film dynamique et léger, rendant quelque peu nostalgique de l'adolescence, on a trois ados (un couple avec Ferris et le meilleur ami de Ferris) qui décident de s'échapper d'un collège sordide (avec un proviseur sadique) et de la surveillance de leurs parents respectifs pour passer la journée en ville. C'est drôle et léger, mais pas uniquement, il y a parfois des messages philosophiques intéressants (et d'autres plus pédants). L'acmé du film reste sans doute le moment où Ferris fait danser toute la ville pour rendre hommage à son pote : rien d'un film à petit budget donc ! La course contre la montre, il doit rentrer chez lui avant que ses parents se rendent compte de son absence, rythme l'ensemble.
Étant assez fan du film "Three O'Clock High" (3 heures, l'heure du crime), les sites spécialisés me recommandaient souvent de regarder La Folle journée de Ferris Bueller, considéré comme étant culte.
Et malgré quelques scènes que j'ai trouvées sympathiques (la parade où Ferris chante Twist and Shout au hasard), j'avoue que j'ai trouvé ce film assez peu distrayant.
Peut-être à cause de l'absence d'enjeux solides, là où dans Three O'Clock High, on se demande sans cesse comment Jerry va faire pour se sortir du pétrin dans lequel il s'est fourré.
Incorrigible cancre plein de ressources, le très populaire Ferris Bueller s’offre, au grand dam de sa frangine (Jennifer Grey), une folle virée - oh yeah - en compagnie de son meilleur ami (Alan Ruck) et de sa petite copine (Mia Sara). Frais, drôle, musical et surtout culte pour toute ma génération, le film de John Hugues est une référence en matière de teen movies. Plus profond qu’il en à l’air sous sa légèreté, il regorge de savoureux moments parmi lesquels on trouve les péripéties du proviseur (Jeffrey Jones) pour prendre l’élève en flag’, le caméo de Charlie Sheen, la visite au musée, la marche arrière de la Ferrari. Brisant avec une certaine malice le quatrième mur - "La vie passe vite, vous pourriez la manquer" - ou chantant "Twist and Shout" sur un char en pleine rue, l’espiègle Matthew Broderick est le pote que l’on rêvait d’avoir en 1986. Ça l’est encore.
Par son rythme plutôt lent, Ferris Bueller’s Day Off épouse parfaitement la démarche nonchalante de son personnage principal, adolescent prétentieux qui se plaît à faire tourner en bourrique les adultes, qu’il s’agisse du proviseur du lycée, d’un réceptionniste de restaurant ou de ses propres parents. Les plans traînent la patte, les situations burlesques semblent volontairement désamorcées par de longs dialogues alliant réflexion philosophique sur l’existence et réactions puériles ; le récit-cadre est perturbé par des digressions et autres saccades imposés par le montage croisé ; la partition musicale que signe Ira Newborn multiplie les petits morceaux entrecoupés de chansons rock. La forme ici adoptée s’écarte du huis clos virtuose du Breakfast Club (1985), et pourtant John Hughes veille à nous faire ressentir le temps qui passe, le temps d’une journée depuis le lever matinal jusqu’au retour des élèves chez eux, reconduits par le car scolaire ; entre ces deux moments s’improvise une virée entre amis, se délient les langues, s’exprime la violence d’un âge adolescent en opposition à l’âge adulte et à toutes les désillusions qu’il représente : métier dépourvu de sens, divorce, collection de voitures luxueuses avec interdiction de les faire rouler… La force intérieure du long métrage réside alors dans le refus de se plier aux conventions, de briser chaînes et quatrième mur, d’emprunter la Ferrari pour immortaliser une journée passée ensemble. La lucidité qui anime Ferris Bueller lorsque, se projetant dans un avenir proche, il annonce le destin quasi tracé du joyeux trio, diffuse une mélancolie précoce dans laquelle nous entendons celle du réalisateur lui-même, comme celle des lycéens de Grease chantant « We go together ». Teen movie charmant, Ferris Bueller’s Day Off ne parvient cependant pas à convaincre totalement, la faute à une monotonie d’exécution alliée à une impression d’improvisation permanente qui, tout en se justifiant au regard de la trajectoire des protagonistes, l’empêchent d’atteindre la liberté promise par le titre.
On sent un film travaillé, surtout au niveau du montage et des mouvements de caméra, avec un montage dynamique, on est embarqué dans une longue journée, mais justement il y a des longueurs et le film s'essouffle, dommage les idées sont présentes
Teen-moovie des années 80 ça a pris de l âge ... Scénario pas très évolué plutôt orienté pour des pre-ados évidemment ça ne plaira pas à tout le monde tellement ça reste basique et relativement sans intérêt. A réserver seulement pour une approche cinématographique "vintage"
Vénérés ou détestés, les films de John Hugues sont terriblement ancrés dans leur époque et on beaucoup de mal à fonctionner et à parler à la jeunesse d'aujourd'hui ou bien ceux qui n'ont pas grandi durant les années 80, celui-ci ne déroge pas à la règle. Ce "Ferris Bueller" est pourtant le feel-good movie par excellence, véritable ode au carpe diem et à l'insouciance un film qui ne se prenais pas la tête est c'était le genre de films que l'on pouvais faire à l'epoque car maintenant tous les films ce prennent la tête, et doivent avoir des gags cohérent ou doivent refléter ci ou sa c'est du n'importe quoi maintenant au moins à l'époque on savais s'amuser et profiter de l'instant présent. L’un des premiers grands rôles de M.Broderick. Générationnel et culte pour beaucoup un vrai bon moment de cinéma. et la scène post générique est juste génial, culotté grandiose fallais penser à le faire et oser le faire bravo . Une comédie sympathique bien que pas toujours très fine Si les acteurs déploient une certaine énergie, ils ont la vingtaine bien tassée alors qu'ils sont censés jouer des lycée. La palme revient à Alan Ruck, qui incarne Cameron alors que l'acteur a 30 ans ! Une prestation un peu dérangeante par moment.
Si elle a remporté un beau succès au box-office aux États-Unis, La Folle Journée de Ferris Bueller n’a pas spécialement rencontré le public français à sa sortie. Même s’il a depuis bénéficié d’un certain cercle de fans hexagonaux, cela peut s’expliquer par le fait que le film de John Hugues possède un humour typiquement américain (faisant un peu penser à L’Excellente Aventure de Bill et Ted) qui est bien mis en scène (on voit bien que Hugues sait manier une caméra) mais pâtissant d’un surjeu volontaire des interprètes (même si Matthew Broderick fut nommé au Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie) illustrant une histoire guère passionnante et crédible. Il faut vraiment être client d’un certain humour adolescent étatsunien pour réellement apprécier cette œuvre qui bénéficie tout de même d’un certain culte. Dans le cas inverse, on pourra trouver l’ensemble un peu lourd et long.
En 1986, soit juste un an après le succès commercial de « Breakfast club », John Hughes revient avec un nouveau long-métrage destiné aux adolescents. Le ton est cette fois beaucoup plus léger avec un humour potache caractéristique de certaines comédies américaines de cette époque. La journée de trois collégiens, qui sèchent l’école afin de profiter de la vie, donne lieu à des situations plus ou moins fantaisistes. Il n’y a rien de vulgaire mais les gags font souvent l’effet d’un ballon qui se dégonfle. Le dénouement permet d’envoyer un message sur le besoin de rébellion de cette jeunesse mais il est trop tard. Bref, un teen movie que seuls les nostalgiques peuvent apprécier.
"La Folle Journée de Ferris Bueller" est une comédie typique de l'Amérique des années 80, l'impertinence en plus. Le réalisateur John Hughes offre une de ses meilleurs comédie et Matthew Broderick incarne à merveille l'irrévérencieux Ferris. Quelques dialogues semblent aujourd'hui d'un autre temps mais le long métrage reste d'actualité et garde tout son humour.
La Folle journée de Ferris Bueller est un film assez extraordinaire dans le sens ou il appartient totalement à son époque, en l’occurrence les années 80. Autant certains films de Tarantino ou des frères Coen, qui peuvent avoir plus de trente ans, n'ont absolument pas pris une ride, autant là on a l'impression de voir quelque-chose de complètement daté et d' anachronique. Et ça en devient presque intéressant ...d'un point de vue historique.
Car si quelqu'un se mettait en tête de réaliser un film comme Ferris Bueller, aujourd'hui ca serait juste surréaliste. Je n'arrive même pas à l'imaginer. Et ce n'est pas simplement parce que "les jeunes ont changé", je veux dire que ca ne viendrait même pas à l'idée d'un producteur de nous raconter ce genre de choses (j'allais dire de futilités, mais là aussi notre appréciation de ce qui est futile ou non a beaucoup évolué). Bref rien que pour ce qu'il montre, malgré lui, des transformations culturelles qui se sont opérées dans la société, le film vaut le coup d'être vu.
Aprés si on fait abstraction de toutes ces considérations , ce qui n'est pas vraiment facile, Ferris Bueller est objectivement un film globalement réussi: l'action est fluide, les acteurs plutôt bons, certaines répliques sont drôles. Rien d'extraordinaire mais une bonne petite comédie sympa sans plus.
Pour terminer je voudrais dire que de la même façon que Ferris Bueller appartient à son époque, il en va tristement de même pour les principaux protagonistes du film. Car les John Hughes, Matthew Broderick, Mia Sara et autres Jeffrey Jones ont complètement disparu de la circulation aujourd'hui. C'est un peu comme si la fin d'un certain genre s'était accompagnée de la mort cinématographique de tous ceux qui l'incarnaient. On se croirait presque dans un cours d'histoire du cinéma ma parole.