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AdriBrody
9 abonnés
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3,5
Publiée le 21 mai 2022
La folle journée de Ferris Bueller, à la fois très insouciant et plein de rêves ! Il rend de bonne humeur avec des gags subtils et loin d'être aguicheurs ou démodés, des personnages drôles et attachants et un rythme bien soutenu. En revanche, ce qui dénote fortement, c'est évidemment la morale sous-entendant que sécher si on ne se fait pas choper c'est pas grave, que mentir pour s'amuser c'est acceptable, que aller à l'école c'est nul, que les professeurs sont ridicules et que les cancres sont des modèles à représenter. Ca fait beaucoup d'idées très mauvaises à balancer, surtout auprès des jeunes. Bien que, comme la plupart du temps, ces messages ne soient pas tous volontaires, ils finissent par le devenir. Un film ce n'est pas qu'un divertissement, mais c'est aussi un message, une morale. Le film est réussi, la morale un peu moins.
Ce film n'a vraiment pas la reconnaissance qu'il mérite et même s'il a peut-être un peu vieilli, en même temps il faut dire qu'il est sorti il y a 35 ans, ce dernier parle de manière toujours aussi pertinente de la jeunesse. Il serait intéressant de savoir pourquoi John Hughes a un tel intérêt pour cette période de la vie qui est l'adolescence ou plus généralement la période des premières éxperiences. Une chose est sûre c'est qu'il en parle de manière admirable. Dans ce "Ferris Bueller's Day off", le personnage principal décide de sécher les cours, et de faire de cette journée, un moment mémorable. Lui et ses amis vont au musée, au restaurant ou encore à la parade du Von Steuben Day. Ferris et ses compagnons font de cette journée en marge de l'éducation scolaire traditionelle, une journée encore plus riche en enseignement en y apprenant bien plus sur la vie en dehors de l'école. C'est une ode à l'école buissonnière, qui parlera à tous les écoliers que nous étions, bloqués sur les bancs de l'école de longues heures qui semblaient durée des années. C'est le film qu'il faut voir quand un petit coup de déprime pointe le bout de son né et celui qui décuplera votre envie de profiter de la vie.
Vénérés ou détestés, les films de John Hugues sont terriblement ancrés dans leur époque et on beaucoup de mal à fonctionner et à parler à la jeunesse d'aujourd'hui ou bien ceux qui n'ont pas grandi durant les années 80, celui-ci ne déroge pas à la règle. Ce "Ferris Bueller" est pourtant le feel-good movie par excellence, véritable ode au carpe diem et à l'insouciance (mais aussi à l'oisiveté et à l'impertinence...).
A l’époque de la sortie en salles du film, j’étais au collège et Ferris Bueller était mon idole, le dieu de la cool attitude. Et revoir ce film 35 ans après avec son fils, adolescent, est comme transmettre une religion. Le film n’a pas vieilli et Ferris Bueller fait toujours autant rêver par sa propension à échapper au système, à inventer des stratagèmes incroyables pour berner son monde, à manipuler et faire adhérer à ses idées ses condisciples. Le procédé utilisé par John Hugues de transmission directe des conseils du héros au spectateur, en brisant le 4ème mur, est sûrement l’une des clés de cette communion et idolâtrie entre Ferris Bueller et ses fans. Dans les personnages secondaires, on remarquera deux jeunes plein d’avenir qui avaient déjà partagé l’affiche de « L’Aube Rouge » : Charlie Sheen et Jennifer Grey. Quant à Jeffrey Jones, en proviseur, qui outrepasse ses fonctions jusqu’à vouloir s’introduire par tous les moyens chez Ferris Bueller, il préfigure de ce que seront les voleurs inoubliables incarnés par Joe Pesci et Daniel Stern de « Maman j’ai raté l’avion » du même scénariste John Hughes ! Enfin, n’oublions pas les musiques du film, excellentes, dont « Oh Yeah » de Yello utilisée également dans « Le Secret de mon succès » sorti 7 mois plus tard en France.
Le meilleur teen movie des années 80. A l'époque il était précurseur en la matière. On se prend à apprécier de passer cette journée avec Ferris, sa copine et son meilleur pote. Ce film nous rappelle le plaisir des années 80, une époque insouciante que j'ai eu la chance de connaître. Tout de même cette période était géniale en sortie cinéma, entre Georges Lucas, les Spielberg et d'autres chef d'œuvre intemporels... Oui les années 80 c'était vraiment le top... comme une journée passée à buller avec Ferris !
Ferris est en term’, cancre, glandeur mais surtout épicurien ; il décide de profiter d’une journée de soleil pour sécher les cours avec sa petite amie et son meilleur pote. Et oui, le leit motiv de Ferris est : « La vie passe vite. Si tu ne t’arrêtes pas de temps en temps et regarde un peu ce qu’il se passe, tu pourrais la rater ». Son excuse, une maladie imaginaire ; excuse que ses parents gobent avec sa gueule d’ange ; mais que le proviseur et sa sœur savent être une excuse bidon. Ils ne cesseront de leurs côtés de tenter de faire tomber les masques durant toute la journée. Les 80’s, les années video club, et c’est un des films emblématiques, même culte de ces années. A sa sortie ciné, il fit un carton aux EU mais un flop en France ; ce sont les K7 vidéo qui en feront un film phare pour toute une génération… et même plus. Mon fils de bientôt 13 ans est tombé sous le charme de ce glandeur et de sa folle journée ; un film intemporel ? On est si souvent déçu par les films que l’on a adorés dans notre jeunesse, que celui-ci fait exception, et pourquoi ? Le pitch est simple comme chou, John Hughes dit avoir écrit le script en une semaine. Ce miracle tient alors en trois points, dont le premier est la mise en scène. Le montage alternée entre la sœur, le proviseur et Ferris fait merveille, il est précis et percutant. Le procédé le plus identifiable car repris ensuite dans bon nombre de séries pour ados est le fait de briser le 4ème mur. Ferris, regard caméra, s’adresse au spectateur et donne des leçons de moral, et c’est magique. Et le 3ème point, c’est le charme fou du trio de comédien, Broderick en tête affichant sa gueule d’ange. Au final, c’est une sucrerie appétissante qui bat en brèche toute forme d’autorité avec une immaturité assumé et ça fait du bien. On se fout bien de savoir si une telle journée est possible au vu des événements nombreux qui la jalonnent. Un bon kiff à revoir. tout-un-cinema.blogspot.com
J'aime le film, que cela soit à travers le scénario ou encore via sa mise en scène. Evidemment sous le charme de Matthew Broderick, mais comme un goût de trop peu finalement. Il manque un peu de surprise à pareil sèche, cela reste ultra balisé, mais demeure agréable. Évidemment le film me parle, sauf que moi j'étais en colle le mercredi et on fessait exclusivement du nettoyage. Le film est plutôt intéressant, avec une belle distribution. Cela serait bien de faire une nouvelle version de nos jours. Boulevardducinema.com
John Hughes s’était fait une spécialité avec les teens-movies (Breakfast Club - 1985 & Une créature de rêve - 1985) et réalisait ici l’une des comédies pour ados les plus cultes des années 80.
La Folle Journée de Ferris Bueller (1986) détonne dans le paysage cinématographique de l’époque, déjà parce qu’il brise très rapidement le « 4ème mur » et ce, tout au long du film et qu’il s’éloigne des teens-movies crétins et centrés sur le sexe, tel que pouvait l’être la saga Porky's (1981/1983/1985). Le film s’adresse aux adolescents mais d’une toute autre façon, plus intelligente tout en étant drôle.
Le film narre l’histoire de Ferris Bueller, adolescent populaire et cancre invétéré, qui décide de se faire porter pâle pour passer la journée à se la couler douce avec ses potes. En nous voilà partis au cœur d’un road-movie loufoque en compagnie de Ferris Buller et ses amis. Entre l’hilarant (mais crétin) proviseur (l’excellent Jeffrey Jones), les parents qui sont d’une rare naïveté et la soeurette (la magnifique Jennifer Grey) qui jalouse de voir son jeune frère parvenir à mener tout le monde à la baguette. A noter aussi l’excellent caméo de Charlie Sheen.
John Hughes nous offre là, l’une des plus belles façons de faire l’école buissonnière, celle de s’échapper de son carcan à bord d’une Ferrari GT Spyder et n’en faire qu’à sa tête le temps d’une journée. Sous couvert de réaliser un teen-movie, le réalisateur dresse un vibrant portait de la jeunesse américaine, insouciante et avide d’insoumission. Un hymne à la liberté et à la jeunesse, où le réalisateur s’amuse à singer le milieu scolaire et celui de la bourse (et ses traders hystériques).
Irrévérencieux, burlesque, moqueur et tendre à la fois, on ne s’ennuie pas une minute. C’est intelligent & drôle, portée par une superbe B.O. dont "Oh Yeah" ♪ ♫ de Yello. Pour la petite anecdote, le film inspirera fortement les créateurs de la série télévisée Parker Lewis ne perd jamais (1990/1993), où l’on retrouve bon nombre de similitudes avec certains personnages.
Avec queqlues sccès comme "Breakfast Club", John Hughes est souvent considéré comme le cinéaste de l'adolescence durant les années 1980. En témoigne l'un de ses films les plus connus, "La Folle journée de Ferris Bueller" ou la journée d'un lycéen décidant de sécher les cours au nez et à la barbe de son proviseur. Une jeunesse passive et "rebelle" vis-à vis de l'autorité consitue le coeur de ce film qui lance par ailleurs la carrière de Matthew Broderick. Pourtant, il faut bien avouer que "Ferris Bueller" a vieilli et ne tient plus la distance face à d'autres classiques comiques de la décennie. Le film met en outre un certain temps avant de démarrer, pour un résultat souvent lourd et redondant. Malgré quelques répliques bien trouvées, l'ensemble accuse le coup.
Un réel teen movie assez efficace notamment avec l'interprétation de Matthew Broderick, l'ado chéri des américains. Malheureusement on est dans le stéréotype de la bourgeoisie américaine des années 80 et les gags deviennent de plus en plus lourd au fur et à mesure du film dommage ca démarrait bien.
Ce "teen movie" a dressé une belle recette pour devenir un film culte des années 80, sur la jeunesse insouciante. Entraîné par le charisme de Matthew Broderick, notre jeune trio se paye une journée des 400 coups dans le grand Chicago. Alternant les scènes burlesques, les trois amis vont enchaîner les mini aventures dans une joie débordante et une bonne humeur communicative. Le héros, Ferris, n'hésite pas à briser le 4ème mur en s'adressant sur un ton complice au spectateur, forcément connivent avec ce gamin roublard à la bouille sympa. Il est clair que ce mètre talon du genre n'a pas été surpassé jusqu'à présent. Que ce soit pour son scénario, son rythme, la justesse des acteurs, son ton décalé et bonhomme. On est loin de la vulgarité et du caca prout depuis les tartes aux pommes.
En réalité, le succès de ce film - très fort aux US, repose sur une finesse et une profondeur qui contrastent avec son ton badin ou le caractère cabochard de Ferris. D'abord car il raconte en filigrane le passage vers le monde adulte de trois ados. Il parle d'amour, d'amitiés et l'illustre avec juste équilibre à travers la relation entre les différents personnages. spoiler: Le personnage de Cameron est justement celui qui évolue le plus tout au long du film, en évoquant les doutes et angoisses de l’adolescence, jusqu'à une scène intensément dramatique en fin de film.
Le réalisateur ponctue son film de scènes superbement mises en scène. Il faut relever la direction d'acteur sur une séquence intermédiaire entre la soeur de Ferris et un jeune voyou incarné par Charlie Sheen. En quelques mots, sur un seul échange, il appelle toute la jeunesse à profiter de la vie et à la quasi rebellion.
Mais la plus belle scène du film tient en quatorze plans et deux minutes sans un seul mot. Ferris, son meilleur amie et sa copine visitent le Musée de Chicago. Avec cette seule séquence, John Hugues pose une leçon de cinéma magistrale. Impact émotionnel fort ! Sans une seule ligne de dialogue, à la seule force des images, il nous parle de l'enfance, du pouvoir de l'Art sur nous même, de l'amour, du regard que chaque personnage se projete sur lui même.
Pour ses simples deux minutes, il faut regarder ce film, se laisser porter par sa folie douce et se lier d'amitiés avec Ferris et ses amis le temps de cette Folle Journée.
Film culte et kitsch en même temps ! Ça se laisse regarder un après-midi avec sa copine ou ses potes. Les musiques présentes sont cools et l'ambiance générale du film est appréciable !
Ce teen movie de John Hugues ,devenu culte , est un excellent film . Matthew Broderick interprète le personnage de Ferris Bueller , un personnage drole et content de sa vie actuelle . Super film et film culte