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maxime ...
239 abonnés
2 069 critiques
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4,0
Publiée le 14 avril 2019
Comment résumé La Folle journée de Ferris Bueller ? Une comédie audacieuse, pleine de fougue et totalement impertinente ! J'étais quelque peu réticent à me lancer avec ce long métrage, un peu à la manière de Breakfast Club, un autre film de John Hughes qui m'avais en fin de compte conquis. Constat similaire avec Ferris Bueller. Le casting est excellent, Matthew Broderick mène avec panache sa petite troupe. Un film très drôle et tout aussi intelligent.
Ce teen-movie culte des années 80 se laisse toujours regarder avec le plus grand des plaisirs. Beau, charismatique et ingénieux, le personnage de Ferris Bueller, incarné par le génial Matthew Broderick, ne cesse de nous émerveiller avec sa pêche d’enfer, ses incroyables stratagèmes et ses interventions face caméra destinées au spectateur. Tout comme nous enchante l’ensemble des personnages secondaires (mention spéciale au principal du collège, incarné par Jeffrey Jones, première victime du personnage principal, dont les tribulations sont autant de séquences d’anthologie). Un petit bonheur que de se laisser embarquer dans cette « folle journée » au vent de liberté très agréable. Jamais idiot et toujours divertissant.
Ferris Bueller day off c'est un film typiquement eighties avec des trucs improbables, des coupes de cheveux improbables et des scènes improbables et ce film réunit les trois. Globalement, il est très drôle, bien écrit, avec des personnages attachants et des bons acteurs (mention spéciale à alan Ruck le meilleur acteur du film). Un film très sympa que je vous conseille de voir après que Karim Debbache l'ai lui-même conseillé.
Teen movie emblématique du genre, du même auteur que Breakfast Club, qui mêle anticonformisme et univers pop des années 1980. Une comédie, un rien cynique en ces années Reagan, qui met en scène des adolescents épanouis et joyeux (c’est rare!), au son d’une BO endiablée (les Beatles, Yello, John Williams etc. )
Autant, j'adore John Hughes, que ce soit en tant que scénariste ou réalisateur, autant, je n'ai jamais réussi à vraiment adhérer à son film le plus acclamé ou en tout cas apprécié des fans (en tout cas en tant que réalisateur), sorti en 1986. On y suit les aventures de Ferris Bueller qui a décidé de sécher les cours pour s’éclater à Chicago en compagnie de son meilleur pote et de sa petite amie. Alors oui, c'est un scénario qui ne vole, comme ça, pas très haut mais c'est tout ce qui fait le charme des films du réalisateurs. Hughes s'intéresse en effet avant tout à l'adolescent en tant qu'individu, c'est d'ailleurs l'un des premiers, si ce n'est le premier, à traiter les adolescents de la même manière que les adultes, à leur insuffler de réelles problématiques et pas simplement les montrer comme des "petits monstres" en décalage avec la société, ce qui était le cas jusqu'au début des années 80. Par exemple, "The Breakfast Club" n'a, sur le papier, pas beaucoup plus de fond mais John Hughes traite ces personnages avec tellement d'intérêt et de justesse que, d'une part, on s'attache vraiment à eux et puis, le fond est tout de même assez riche. Cependant, ces adolescents sont dans un décalage générationnel et c'est ici montré avec humour bien évidemment, comme ce proviseur finalement plus immature que les personnages principaux qui cherche à tout prix à traquer Ferris Bueller à travers toute la ville, jusqu'à se rendre chez lui. Et pendant cette journée, ce sont trois adolescents qui vont apprendre à affronter leur peur, à découvrir de nouvelles choses, apprendre à se connaitre les uns, les autres, apprendre à se débrouiller par eux-mêmes avec divers subterfuges etc. C'est donc une comédie mais avant tout une comédie intelligente qui a un fond beaucoup plus riche que sa forme ne le laisse penser. Et puis, le réalisateur prend le temps de construire ses scènes, on n'avance jamais à 2000 à l'heure, on a par exemple cette excellente scène dans le musée qui en dit long sur les personnages sans avoir recours aux dialogues. Soulignons également que le film a été source d'inspiration pour bon nombres d’œuvres s'en étant inspirée, comme "Parker Lewis ne perd jamais" pour ne citer qu'elle. Bref, malgré ses qualité évidentes, j'ai quelques fois trouvé le temps un peu long, à cause d'un rythme pas toujours très soutenu et puis je ne suis tout simplement jamais parvenu à réellement rentrer dans l'histoire.
Contrairement à ce que laisse la première impression qu'on peut se faire au vu du synopsis (en particulier quand on voit les dernières minutes), La Folle Journée de Ferris Bueller n'est absolument pas une glorification de la paresse des adolescents qui envoient paître le système scolaire. John Hughes est bien trop malin pour mouler le grain d'une vieille génération coincée dans la bien-pensance qu'une vie réussit se résume à une vie entière passée derrière un bureau rangé dans le moule, ce qui fait de son quatrième film une exception aussi incontournable n'est pas la journée en elle-même mais le besoin de liberté qui en résulte. Le vent de fraîcheur délivré par cette journée s'applique à tous les personnages dont chaque spectateur peut s'identifier, n'importe lequel. Au milieu de ce monde ordonné, vit comme un guide omniscient et omnipotent le jeune mais très mature Ferris Bueller, véritable personnification de l'insouciance juvénile que tout un chacun a besoin de connaître au moins une fois. Capable de se permettre de sécher les cours grâce à son ingéniosité et ses efforts ahurissants, transmettant à ses amis comme au spectateur installé derrière le quatrième mur la philosophie qu'il vaut mieux saisir l'instant présent pour s'épanouir plutôt que de le gaspiller au lycée à apprendre péniblement des instructions qui ne mènent nulle part ou à s'enfermer dans une quelconque prison de pensée. Plus qu'une journée de désinvolture contestant le système en place, c'est une exhortation à vivre pleinement sa vie pour ne pas la laisser passer aux futilités de notre existence qui peut parler à tout le monde car il implique tout le monde. Une ode au courage et à la vivacité.
Comédie populaire culte de toute une génération, La folle journée de Ferris Bueller est une ode à la paresse. Une paresse positive qui sert à découvrir le monde et se découvrir sois même. Alors que le personnage casse le quatrième mur, utilise même une scène post générique reprise a l'identique dans Deadpool, la seconde partie du film traîne en longueur.
Depuis le temps que j'entends parler de ce film, qu'on m'explique que c'est l'un des films préférés des jeunes américains... je voulais le découvrir. Je n'ai pas été déçue, sans dire que c'est un film exceptionnel, les choix de réalisations de John Hughes sont plutôt intéressant. Notamment le choix de mettre le spectateur en interaction avec le personnage principal. Ferris est le jeune ados qu'on a tous rêver d'être. Avoir le courage de sécher les cours, vivre une journée de folie dans les rues de Chicago... Personnellement je me suis beaucoup attachée à Cameron, ce jeune garçon qui flippe de tout et qui ce jour-là va vivre la journée la plus dingue de sa vie ! J'aurais d'ailleurs aimé voir son retour au domicile. Vraiment un film sympathique devant lequel j'ai passé un bon moment et découvrir des acteurs que l'on connait pour de nombreux rôles jeunes, ça n'a pas de prix !
extrêmement drôle et jouissifs on arrête pas de se marrer du début à la fin ! la performance de mattew broderick et excellent et surtout ce qui est génial c'est qu'on casse le 4 ème mur excellent film à voir absolument
Film ultra symptomatique d'une Amérique folle et insouciante des années 80, la folle journée de Ferris Bueller s'inscrit dans la liste des comédies pour adolescents bien réussies (voir Breakfast Club ...). Le scénar est simple et sans bavure, un cancre a qui tout réussi veut passer une folle journée avec sa petite amie et son meilleur pote. A noter le format intéressant et novateur d'une voix off qui parle aux spectateurs tout au long du film ! L'histoire utilise à merveille tous les codes comiques de l'époque, du reste le film est bien construit et il donne une impression de fluidité dans la réalisation. Mention spéciale pour la musique hédoniste, de nombreuses pépites qui dynamise le film sans prend le pas dessus. NB : Voir "The big fan theory" sur allociné pour s'amuser du film
A la mode dans les années 80, ce genre de films voit l'avènement d'une adolescence qui veut voler de ses propres ailes. En mal d'autorité et avides d'évasion, cette jeunesse devient le sujet de nombreuses comédies américaines ou tout ce qui est entrepris est réussi en un minimum d'effort. La maxime Carpe Diem y prend tout son sens.
Une journée d'école buissonnière entre 2 amis que pourtant tout oppose. L'un est l'idole absolu de tous les ados boutonneux (surtout la gente féminine) du coin a qui tout réussi et l'autre le desespéré de la vie qui se retrouve donc pour ce jour accompagnés d'une belle jeune fille qui est naturellement la copine de ce premier. S'en suit une virée en Ferrarri et des propos bien peu intéressant, soutenue par un rythme lent. Au final on s'aperçoit que l'un envie l'autre..... Ca alors !!!