Votre avis sur Massacre à la tronçonneuse ?
2,0
Publiée le 2 février 2025
Là où Marylin Burns nous faisait basculer de concert (macabre) avec elle dans la folie pure, ici, tout est esthétiquement calculé, du gore le plus crade aux décors les plus malsains, ce qui n'est bien-sûr pas du tout un mal sauf quand on les remplacent à la folie macabre du film originel par manque d'intérêt sur le "sujet". A part, peut-être, les acteurs secondaires, la protagoniste principale n'a pas été "poussée à bout" par le réal (qui signe là son premier film, il me semble) dans son rôle névrosé torturé par une bande de dégénérés moins "épaisse" (bravo au shérif du film de Kubrick sur la guerre du viet-nam dont j'ai oublié le nom..) que celle du 1er film de 1974; reste un film "Scoubidou Hanna Barbera" pour les plus de 16a, une interdiction au-dessous de 18 n'aurait pas été de trop tant les membres découpés par l'ingénierie informatique 3D coule à (petits, mais bien présent) flots...
2,5
Publiée le 29 novembre 2020
Les films se suivent et se ressemblent tous, malheureusement il arrive un moment où on décroché tant l'impossibilité du scénario nous irrite.
2,5
Publiée le 10 décembre 2022
Remake du classique, 30 ans après : on trouve un produit efficace, sincère et astucieux par le réalisateur Marcus Nipsel, auteur entre autre du video clip "XXL" de Mylène Farmer. Une relecture interessante du mythe, moins dérangeant mais plus gore et tout aussi malsaine.
2,5
Publiée le 30 septembre 2015
Suite logique de "Au commencement" pourtant réalisé trois ans plus tard, ce nouveau départ est pas génial. Les acteurs sont plutôt médiocres à part la famille de dégénérés, et la fille qui se transforme en Rambo ne m'a pas plus convaincu que ça. Qui plus est, pas vraiment de scènes gore ni de suggestion dans ce film, c'est très moyen. Dommage j'en attendais bien plus.
2,5
Publiée le 21 août 2015
Remake plus ou moins bancale du film plus que bancale des années 70's, Massacre à la Tronçonneuse cuvée 2003 reprends donne un coup de jeune dans le sens ou tout de celui de Tobe Hooper à été retranscrit ici sans réelles modifications. On à un scénario plat avec une intrigue plate, des personnages qui jouent moyen (sauf Jessica Biel bien entendu), même si il reste un film d'horreur tout à fait convenable je trouve que le côté slasher de Leatherface à limite totalement disparu. Dommage qu'il y ai beaucoup de points négatifs, car ce remake aurait pu être une réussite majeure...
2,0
Publiée le 23 mai 2015
Ce qui me rebute le plus est sans doute l'aura qui ressort de ce film. Humidité, chaleur, on sent presque comme une odeur nauséabonde nous envahir les narines. Tout suinte, chaque personnage, chaque lieu, tout est reboutant. Un esthétisme très marqué. Je regrette qu'il n'y ait pas d'humour plus d'humour noir, notamment avec le Shérif qui a pourtant un certain potentiel. Mais les personnages sont plus agaçants (Y compris les victimes) qu'autre chose. Un peu dommage car on est loin d'avoir pitié d'eux, pour le coup. Je ne compte pas les quelques passages nanards spoiler: Le "Achève-moi" à coup de couteau au-dessus du piano est ridicule
En gros, c'est bien crade et pas mal ridicule.
2,5
Publiée le 20 mars 2015
L'ennui avec ce genre de production, qui vise à "ressusciter" les classiques américains de l'horreur, c'est qu'on est toujours à peu près sûr de savoir sur quoi on va tomber, et malheureusement pour ceux qui prétendraient le contraire, "Massacre à la tronçonneuse" est de ceux-là. Je ne dis pas que le film est mauvais - loin de là -, mais concrètement il ne propose rien de nouveau et surfe sur la vague de remakes qu'a connu le cinéma d'horreur dans les années 2010...Si bien que le résultat, au demeurant efficace, restera de toute façon toujours en-dessous à l'original, qui lui réussissait avec un budget pourtant largement inférieur à créer un vrai climat malsain et glauque, privilégiant cette atmosphère plutôt que l'hémoglobine en décilitres. Clairement, Nispel s'est ici contenté de nous faire un slasher violent avec une réalisation brute de décoffrage, même si l'ambiance est sympathique. Côté casting pas de fausse note, tout le monde s'en tire honorablement, ce qui place il faut l'avouer ce film au-dessus d'un certain nombre d'autres films de genre. Pas nouveau mais efficient.
2,0
Publiée le 25 novembre 2014
Le cinéma d’horreur des années 2000 a vu naître beaucoup de remakes, ayant pour but de relancer les plus grands titres du genre (Amityville, La Malédiction, La colline a des yeux, Vendredi 13, Les Griffes de la Nuit…) pour les proposer à une toute nouvelle génération de spectateurs (ces longs-métrages datant principalement des années 70-80). La première modernisation à avoir lancé le mouvement est celle du film de Tobe Hooper, l’incontournable Massacre à la Tronçonneuse. Un projet produit par le bourrin hollywoodien qu’est Michael Bay (Bad Boys, Rock, Armageddon) et qui, aujourd’hui encore, se présente comme la parfaite définition du remake.

Avant de continuer plus loin, il faut se poser cette question : qu’est-ce en réalité un remake ? Un pur copié-collé du film originel ? Où est donc l’intérêt, dans ce cas ? Non, un remake est, comme il est dit dans le paragraphe précédent, est une modernisation. Ce qui implique que la trame principale de l’œuvre de base doit être reprise, sans pour autant empêcher le film de faire ce que bon lui semble, d’emprunter son propre chemin en se permettant quelques changements scénaristiques (pour corriger des défauts du modèle, pour être en adéquation avec son époque, pour proposer une toute nouvelle version à ce que demandent les spectateurs…). Ce Massacre à la Tronçonneuse signé par Marcus Nispel correspond à cette description ! Il reprend donc l’histoire de ces jeunes gens qui se perdent en plein Texas et qui vont tomber sur une famille de psychopathes dont l’un des membres tue à la tronçonneuse. Tout en y proposant des ajouts qui lui sont propres : la famille Sawyer devient Hewitt, les personnages principaux n’ont rien à voir avec ceux du film d’origine spoiler: (pas de mec en fauteuil roulant
), spoiler: le cannibalisme de la famille Hewitt n’est jamais évoqué (à supposer, du coup, que ce soit le cas)
, la raison pour laquelle Leatherface porte un masque se montre explicite, des détails scénaristiques changent littéralement ( spoiler: les protagonistes prennent en stop une victime de la famille et non un membre, absence de la séquence du dîner
…). Tout en reprenant certains plans du long-métrage de Tobe Hooper par petite dose, sans jamais tombé dans l’overdose comme le fera plus tard Freddy – Les Griffes de la Nuit ( spoiler: Leatherface refermant sa porte violemment, sa première apparition à l’écran, le crochet de boucher
…).

Même visuellement, ce Massacre à la Tronçonneuse est irrémédiablement ce qu’aurait dû être le tout premier film, surtout avec une telle histoire et un tel titre : un cauchemar tout ce qu’il y a de plus glauque, morbide et poisseux pour que l’on se sente mal à l’aise dès le début, qui permet de renforcer l’aura diabolique de la famille Hewitt. Si vous n’êtes pas convaincus par cela, attendez de voir Leatherface. Lui, qui a toujours été monté comme un gamin attardé, braillant comme un veau, se montre enfin sous son aspect le plus terrifiant depuis la création de ce serial killer : plus rapide, plus imprévisible, plus concentré sur ses victimes, plus vicieux avec ces dernières. Même son apparence est loin du comique, arborant des teintes beaucoup plus sombres et crades qu’à l’accoutumée. Vous l’aurez compris, cette modernisation de Massacre à la Tronçonneuse se montre bien plus crédible que son modèle de base, qui pourtant arborait des airs de documentaire. D’ailleurs, ce remake n’oublie pas le statut de son aîné en proposant de fausses vidéos pour lancer et clôturer son histoire (remplaçant ainsi les fameux cartons narratifs) tout en lui ajoutant un peu de second degré, un oubli du premier film que regrette son géniteur.

Pourtant, la déception répond tout de même présent, ce Massacre à la Tronçonneuse se présentant à nous comme un film d’horreur tout ce qu’il y a de plus banal. Il est vrai que la mise en scène, plutôt efficace, permet de tenir en haleine, mais jamais le film ne se risque à effrayer comme il se doit le spectateur. Au lieu de ça, le long-métrage de Marcus Nispel reprend toutes les tares connues de ce genre de divertissement : une première partie introductive qui s’éternise, des passages qui se montrent longs et ennuyeux, des personnages idiots qui racontent leurs histoires personnelles sans que cela ait le moindre intérêt, un final qui n’en finit plus, un film qui ne se montre pas suffisamment gore à cause de la censure hollywoodienne, des clichés scénaristiques à tout-va, des comédiens peu mémorables (sauf R. Lee Ermey, l’inoubliable sergent de Full Metal Jacket)… Sans oublier l’aspect symbolique du premier film (dénonciation du Watergate et des illusions de la société dans son ensemble) qui a ici totalement disparu (les scénaristes ne s’étant même pas pris la peine de moderniser cet aspect-là) au profit du divertissement.

S’il se montre à la hauteur de son aïeul de part son respect envers ce dernier et son véritable côté remake, le film de Marcus Nispel ne casse pas trois pattes à un canard, se présentant finalement à nous comme un slasher tout ce qu’il y a de plus basique. Sans jamais chercher à renouveler le genre ni à prendre de réels risques pour se démarquer pleinement. Néanmoins, ce Massacre à la Tronçonneuse est bien plus appréciable et regardable que les trois suites engendrées par le long-métrage de Tobe Hooper, qui n’ont fait que démolir ce dernier au fil des décennies. Et rien que pour cela, le remake mérite le coup d’œil !
2,0
Publiée le 15 janvier 2014
Bon remake, mais mauvais film d'horreur. Outre le montage charcuté par la censure, Nispel cherche trop à dépasser l’essence du classique de Tobe Hooper qu'il a pourtant bien cerné...
2,5
Publiée le 14 septembre 2013
Il est toujours délicat de s'attaquer au remake d'un film culte certes imparfait, mais culte dans le monde du cinéma. C’est le cas de Massacre à la tronçonneuse, monument de rage d’un Tobe Hooper alors touché par la grâce et qui se retrouve entre les mains de Marcus Nispel, réalisateur bourrin mais doté d'un certain talent. Le résultat est loin d’être honteux, surtout en comparaison d’autres films de cette saga qui n’aurait jamais dû en être une, mais s’avère bien trop artificiel pour ne serait-ce que toucher du doigt l’illumination de son modèle. En effet, ce film nouvelle génération ne fait qu’embrasser la mode du torture porn ultra léché qui n’apporte strictement rien au genre, si ce n’est un premier degré assez salvateur. Marcus Nispel refuse viscéralement tout cynisme et toute rigolade, préférant taper fort et faire gicler des hectolitres d’hémoglobine sans se soucier de la mode minable instaurée par un certain Wes Craven. En résulte un film assez sauvage, ultra violent, mais qui n’arrive jamais à la cheville de son illustre modèle. Il est pourtant difficile au premier abord de juger la mise en scène de Nispel, qui reste franchement correcte, et la photographie vraiment superbe. Mais pourtant, tout est pourtant trop artificiel : l'histoire de Leatherface n'est pas assez approfondi tout comme l'esthétisme beaucoup trop chic et "propre" pour qu'on y croir une seule seconde. Et ce n’est pas le prologue faussement cracra qui y change quelque chose. Alors oui, les meurtres sont sadiques et sanglants, nombreux et frontaux, et cela peut faire plaisir à voir. Sauf que l’étalage de barbaque dans le cadre n’est qu’une solution de facilité. Ainsi, on se retrouve dans le slasher basique, sans le moindre propos affirmé, qui se contente de buter du beau gosse et de la jeune fille en tenue sexy simplement pour la beauté du sadisme. Mais d'un coté, cela reste franchement efficace. L’outrance aidant, le jeu de massacre fonctionne sur un mode ludique assez amusant. D'autant plus que Marcus Nispel ne fait pas dans la dentelle au niveau des effets gores. Pourtant, la sauce ne prend pas vraiment. La faute à tous ces personnages caricaturaux et absolument pas travaillés, jusque dans leurs relations un peu débiles. La faute également, et surtout, à un Leatherface bien trop humanisé d’un côté, et transformé en une machine de l’autre, sorte de Terminator armé d’une tronçonneuse. Une créature bâtarde, loin de la figure du mal absolu, et même un peu crétine au final. Ainsi, ce remake de Massacre à la tronçonneuse est sans âme véritable, diaboliquement bien shooté mais sans le moindre intérêt, manquant cruellement de tension. On retiendra les effets gores vraiment très efficaces. Mais c'est un film calibré pour un jeune public friand d’envolées gores mais gentillettes, à l’ambiance fake au possible, bien loin de la folie furieuse et contestataire de son modèle.
2,0
Publiée le 10 juin 2013
Avec son jean moulant et son petit top au-dessus du nombril, Jessica Biel aimante la caméra et apporte un contrepoint sexy à l'atmosphère crade qui règne sur ce remake. Au delà de cette ambiance glauque bien restituée, Massacre à la tronçonneuse déçoit : peu de scènes vraiment gore, et surtout très peu d'explication sur pourquoi et comment cette famille de dégénérés en est arrivée là.
Je suis vraiment resté sur ma faim.
2,0
Publiée le 11 mai 2013
Un remake tout à fait honnête et efficace du trashy "Massacre à la tronçonneuse" de Tobe Hooper. En bon esthète,le cinéaste allemand Marcus Niespel,en provenance du vidéo-clip,et aidé à la production par Michael Bay(!!),ne cherche pas tellement à se démarquer de son modèle mais à lui rendre hommage en le modernisant,notamment en faisant éclater à la lumière du jour le côté granguignolesque sous-jacent de ce classique de l'horreur. Il s'agit donc toujours de l'histoire de 5 jeunes en combi VW qui s'égarent dans un bled perdu du Texas,et se font décimer atrocement les uns après les autres par Leatherface,sa tronçonneuse et les crochets de son abattoir. La famille Hewitt,bande de dégénérés défigurés, est toujours présentée comme le sommet du macabre et du sadisme. Avoir Jessica Biel en tête d'affiche aide à rehausser la qualité d'un tel produit. D'autant que l'actrice gracile et athlétique est un spectacle à elle-seule dans son jean moulant et son débardeur transparent,ce qu'à bien compris Niespel... Pour le reste,il manque quand même un élément imparable: la notion d'épouvante ou d'effroi...
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 6 mars 2013
Entre ambiance nécro-hardcore et slasher classique, ce remake façon Michael Bay est pour moi une immense déception. Les personnages sont insupportables, les meurtres sont longs et pas super bien chorégraphiés, je ne vois absolument pas ce qui émut la foule... LE gros point fort du film, c'est d'avoir au moins pu se démarquer de l'original sans être fidèle à fond, tout en intégrant une ambiance ultra-glauque et maîtrisée. Sinon, dommage.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 17 août 2012
Le premier que je vois, je m'attendais à un meilleur scénario tout de même mais un bon casting sauve le film. Je pense trouver mieux dans "massacre à la tronçonneuse le commencement" qui reviens sur les origines de ce tueur.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 5 août 2012
Peut-être ai-je fait l'erreur de regarder "Le Commencement" avant celui-ci?! Mais en tout cas je trouve ce film moins impressionnant que sa prequel. C'est un plaisir de revoir LeatherFace et le shérif Hoyt, cependant l'ambiance n'est pas vraiment au rendez-vous comparé à l'autre. Surement que je penserai l'inverse si je l'avais regardé avant mais mon ressenti après avoir vu les 2 d'affilé est que j'ai préféré la prequel de 2006. Les mort sont pas trop mémorables, et les jeunes acteurs....bof. Le scénario est encore une fois simpliste mais met bien en place le massacre à suivre.
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