Votre avis sur Le Solitaire ?
2,5
Publiée le 22 février 2022
Le deuil d'un flic, ça ne dure pas très longtemps surtout quand on s'appelle Jean-Paul Belmondo alias le commissaire Stan Jalard avec des mèthodes plutôt expèditives! il y a pourtant des mèthodes de police plus scientifique que le pistolet à la cheville dans un ètui spècial! Mais Bèbel n'en a cure et nous le fait savoir avec des rèpliques taillèes sur mesure en jouant cache-cache avec l'ennemi public n°1 fou à l'ultra-violence non-simulèe (le vilain Schneider). Typique du polar à la française des 80's (la boîte de nuit « New York New York ») dans lequel Jacques Deray retrouve son justicier au coeur tendre après l'avoir dirigè dans "Le marginal". Participation de Pierre Vernier, Michel Beaune spoiler: et Michel Creton qui finit de la plus moche des façons...la première bobine finie!
En somme, un film dans la pure tradition du polar efficace grâce à Bèbel qui - en dehors d'un - joue les parrains attendrissants avec son filleul blondinet, mignon et têtu! Ne pas rater le gènèrique de fin, toute en dècontraction, zigzaguant dans les rues de Paris...
3,5
Publiée le 2 novembre 2014
J'accorde peut-être une étoile de trop à ce polar mais faut dire que Jacques Deray sait mener sa barque et de plus Bébel apporte beaucoup de saveur à Le Solitaire. Sans temps mort, ce polar d'action à la française (de nos jours il n'existe plus aucun film de ce type dans le cinéma français) très distrayant maintient notre attention jusqu'au final réussi.
1,0
Publiée le 6 septembre 2017
Je n'ai jamais été très attiré par la période « Bébel » de l'ami Jean-Paul, et ça n'est pas ce polar assez médiocre qui risque de me faire changer d'avis. Sur une intrigue banale et illustrée sans ampleur par un Jacques Deray en pilotage automatique, « Le Solitaire » se contente d'un regard machiste et impersonnel sur une histoire de vengeance médiocrement écrite voire assez douteuse dans ses pires moments, à l'image d'un Belmondo en roue libre et franchement gonflant. Seuls Jean-Pierre Malo, salopard très convaincant, et Pierre Vernier, de loin doté des meilleures répliques et le seul à apporter un peu d'humour, sont à sauver de la déroute, auxquels on peut ajouter un dénouement bien foutu et ne tombant miraculeusement pas dans le spoiler: « film d'auto-défense »
, seule bonne surprise d'une entreprise par ailleurs sans grand intérêt.
3,5
Publiée le 29 janvier 2023
Ce n'est pas le meilleur polar de Bébel, mais il est quand même meilleur que "Le Marginal", selon moi. Très ancré dans son époque (trop : la musique, tonitruante et horrible, surtout la chanson de la copine de Bébel de l'époque, Carlos Sotto Mayor), ce film se laisse voir sans problème pourtant. Jean-Pierre Malo joue un criminel psychopathe (Schneider) assez tordu et cruel (son rictus lorsqu'il flingue un convoyeur de fonds comme un chien), Bébel joue, comme à son habitude, un flic incorruptible, bronsonien, cherchant à venger son collègue tué par Schneider, et joué, comme il se doit, par Michel Creton (limite habitué au rôle de flic/ami du personnage principal se faisant buter, j'ai l'impression). Michel Beaune, habitué des films de Belmondo, est comme toujours, entre le super bon et le moyen. Un polar 'hard boiled', un peu caricatural, assez bien réalisé par Deray. Un film de consommation courante, que les fans de Bébel apprécieront plus que les non-fans. Ca tombe bien, vous me direz, j'aime vraiment Belmondo...
2,0
Publiée le 21 juillet 2010
Effectivement,ce Belmondo n'est pas son plus réussi,loin s'en faut.Il recycle éternellement son role de super-flic caustique.Comme différences notables,on note une violence accrue,moins de cascades et plus de réalisme dans les situations.L'enquète n'est pas très intéressante,mais voir Bébel faire son numéro est toujours hilarant(surtout les scènes avec son filleul),et ses bons mots font mouche.Une très bonne musique 80's.Film bien ancré dans son époque.Echec au box-office comme dans les critiques.Les fans ne peuvent qu'apprécier le pouvoir charismatique intact de la star.Mais on regrette l'imprécision du jeu des acteurs.
5,0
Publiée le 5 novembre 2019
Qu'il est bon ce Belmondo il me fait du bien. Le Solitaire est mon préféré de tous les films qu'il a fait, l'histoire est que le commissaire Stan et l'Inspecteur Simon décident d'aller en boîte de nuit un soir et ils voient ce fameux psychopathe surnommé Schneider. Malheureusement Schneider va les remarquer et spoiler: va descendre violemment son meilleur ami Simon
Stan (Belmondo) éleva seul son filleul Christian et notre Belmondo est partit pour une nouvelle enquête. Pour moi un bon film des années 90 qui se regarde tranquillement dans un bon canapé je recommande fortement !
3,0
Publiée le 29 juillet 2013
Quel plaisir de revoir ce film. Jean Paul Belmondo est magistral... Que du bonheur.
1,5
Publiée le 24 juin 2012
Bébel traque un criminel sans scrupule, qui a tué le père de son filleul. "Le Solitaire" est un polar sans surprise, à l'intrigue assez fade. La relation entre le héros et son filleul n'est par ailleurs pratiquement pas exploitée. La réalisation est plutôt molle, malgré des scènes d'action assez dures qui ont du punch. Questions acteurs, Michel Beaune et bien sûr Belmondo donnent de la saveur à l'ensemble, mais le méchant n'a que peu de charisme. Avis très mitigé.
2,0
Publiée le 2 novembre 2015
Un polar démodé, à la Française, comme on en fait plus (heureusement) où Belmondo traine sa vieille carcasse de papy-super-flic qui voudrait emballé des gamines de vingt balais et faire des cascades comme à ses plus belles années ! Avec son style de polar sérieux, mais avec un Belmondo qui joue son bebel dans un registre comique on assiste à spectacle qui a terriblement mal vieillit ! Effectivement je rejoins willycopresto, c'est clairement le polar de trop pour Belmondo, à l'instar d'un Roger Moore dans les habits d'un James Bond vieillard du médiocre "Dangereusement votre" !
1,0
Publiée le 13 mars 2016
Grand bien me fasse, j'adore les Bebel. C'est un peu l'instant "plaisir coupable", lorsque j'en regarde un. Et je revandique mes goûts; tout le monde devrait avoir vu un bon vieux Bebel à l'ancienne, un "Magnifique", un "Peur sur la Ville", ou un "Homme de Rio". Car contrairement à ce que beaucoup pensent bêtement et sans rien y connaître, les Bebel, c'est du cinéma, du vrai; en gros, c'est largement meilleur de ce que l'on peut faire de nos jours en matière de divertissement à la "française". De l'époque où les seconds rôles étaient bien plus que de simples sous-comiques en permission ( de Jourdan à Villeret, de Mondi à Lefevre, on était vraiment de Dubosc et autres Boon ), Belmondo tirait sa révérence avec ce métrage ci, avec ce "Solitaire". Le film marque donc la fin d'une époque, désormais révolue, et que l'on regrette sincèrement. Seulement, les adieux sont regrettables, tant pour le public que pour l'acteur, qui signera l'abandon de ce genre tant prolifique par une phrase profondément pessimiste, avançant que "Le Solitaire" était le film de trop. Le soucis, c'est qu'il eu raison de pronconcer cette phrase, le Bebel. "Le Solitaire" est, en effet, une oeuvre catastrophique, qui ne trouve d'écho à son mauvais goût que dans la déception qu'il confère au spectateur qui, d'un oeil embué de larmes, suit la déchéance en espérant constamment que le résultat ne s'enfonce pas encore plus dans la médiocrité abyssale des mauvais films de genre. Déja, le film est pourri par des détails bâclés et gênants. Premièrement, la mise en scène extrêmement simple, froide et banale vous laissera clairement sur votre faim. C'est pas passionnant, c'est long, mou, et le rythme, inexistant, vous empêchera d'y trouver un quelconque intérêt. Non seulement c'est gavant, mais c'est d'autant plus lassant que Bebel fait, à l'accoutumée, des films rythmés et puissament intéressants. Bien entendu, "Le Solitaire" sent le début de la fin ( de la faim? ). La bande son, classique, est sans envergure, et franchement inintéressante. Un point de plus qui gâche le résultat global. Ensuite, Bebel se révèle usé jusqu'à la corde, fatigué jusqu'à la moelle. Détail autrement plus gênant qu'il était censé constituer le point susceptible de sauver le film. Si lui-même ne vaut pas le coup, pourquoi perdre son temps à le visionner? Pour mieux argumenter sur son cas, je dois bien vous avouer qu'il fait clairement peine à voir. Lassé de sa carrière, gavé par trop de polars et de films d'action mineurs parmi les majeurs, Belmondo en a ras la casquette, et c'est que je le comprends fichtrement, le bonhomme. On l'a vu bien plus engagé, et beaucoup plus charismatique; à vrai dire, il manque cruellement de présence. Mince, c'est Bebel, quand même ... A signaler, également, que le bad guy est complètement foiré. Campé par un Jean-Pierre Malo pas crédible pour un soû, écrit avec le cul, joué avec les pieds, le bien nommé Charly ( c'était trop français de l'appeler Charlie, comme quelqu'un de normal? ) n'est guère convaincant, et terriblement ridicule. Certes, le mec a une sale gueule, mais il ne suffit pas d'être moche pour être un bon méchant. Allez dire ça aux films Asylum ... D'ailleurs, tant que j'y pense, le rythme est terriblement mal géré, et complètement démonté, annihilé par ce fichu gosse; insupportable supot de Satan, il imprègne le film de sa présence diabolique, pourrissant la pellicule à chacune de ses apparitions. C'est un vrai numéro, le type; "dés qu'il ouvre la bouche, du pul sort de mes enceintes". Ouais, c'est pas vraiment le top pour protéger son audition. Même les combats sont mous. Les dialogues tentent d'impressionner, de se la jouer feu Michel Audiard, mais quand tu vois comme ils sont vulgaires, approximatifs et maladroits, autant te dire que c'en devient un complet manque de respect. Ouais, c'est sûr qu'il essaie d'être badass, mais il en est juste vulgaire. Et puis mince, j'ai pas envie d'en parler plus longtemps. "Le Solitaire" est une daube infâme, pourrie par une mise en scène plate, des dialogues vulgaires, un Bebel usé et un montage pourrave. Une catastrophe.
0,5
Publiée le 1 février 2024
Le film n'existe que pour et par Belmondo et son récurrent personnage de flic musclé. On dira même, à considérer l'indigence des seconds rôles, que c'est à un one-man-show que se livre l'acteur, au demeurant un numéro perso fort médiocre. Car le commissaire Stan qu'incarne Belmondo est un personnage grossier, pour ne pas dire grotesque tant est est creux. La composition du comédien relève de l'auto-caricature dans un rôle qui le borne à jouer ostensiblement de sa carrure et à débiter des mots d'esprit qui n'en sont pas. Les dialogues sont d'ailleurs le plus souvent mauvais, qui ont surtout pour effet secondaire et malvenu de placer les personnages, et le premier d'entre eux, dans des postures aussi fausses que maladroites.
Le scénario, très élémentaire, est une addition de clichés du cinéma policier qui forment une intrigue sans imagination, sans ambition, faisant quelques incursions dans un milieu spoiler: glauque et cosmopolite de Paris,
avec quelque accent raciste au passage. Ainsi, le flic Stan spoiler: entend épingler cette brute épaisse qui a buté son coéquipier et ami Simon. Consécutivement, le commissaire est amené à jouer le parrain d'un orphelin blondinet
(histoire d'humaniser un peu le personnage). Cet aspect du rôle est, pour autant, dépourvu de rigueur et de sincérité. Ce polar ne fait honneur ni à Deray ni à son interprète principal, que l'on sent, l'un et l'autre, peu concernés.
1,0
Publiée le 5 mai 2010
Du Bébel pur jus, avec marrons gratuits et blagues grivoises. Mais il est malheureusement servi par une intrigue un peu fade. La pseudo chasse à l'homme se résume à une succession de scènes d'action peu palpitantes. Le gros méchant ne fait pas si peur que cela, et pour cause, il a une bonne tête de premier de la classe. L'idée du mioche se fourrant dans les pattes de Bébel est bonne, sauf que lui-aussi n'a pas du tout la tronche du petit venant de perdre son père. Il ressemble plutôt au sale gosse de riche, le blondinet avec le sourire ultra brite, qu'on voyait apparaître dans les pubs pour Kinder il y a 20 ans à la télé. Tout cela confère au film un petit côté artificiel assez désagréable. Pas fan donc.
0,5
Publiée le 10 août 2008
«Le Solitaire» (France, 1987) de Jacques Deray témoigne du lot qui caractérisait le cinéma français des années 80. Une Nouvelle Vague cristallisée bien qu’encore vivante, rangée dans les armoires des classiques laisse la voie ouverte à un cinéma populaire, sinon populiste, de qualité discutable. Le film de Deray est de ces-derniers. Cette historiette de flic rongé par la vengeance dénigre toute morale (le flic accomplit la même violence que celui qu’il pourchasse) et côtoie tant l’anecdote qu’il prend l’allure d’un épisode télévisé d’une série policière. Enième film-détail dans la petite mosaïque de Jacques Deray (le starisé «Borsalino» invite à une telle critique), «Le Solitaire» fait d’un commissaire un héros élégant qui, sans passer véritablement par l’institution de la Police, mène à lui seul son enquête et punit à mort de sa main le meurtrier. Devant cette éthique d’une simplicité et d’une imprudence folle, Deray se garde de prendre toute distance. Aucun regard n’est porté sur le flic solitaire sinon pour révérer ses actes. Récurrent pour l’époque et encore davantage accentué aujourd’hui, cette tendance du cinéma français apparu dans les années 70 et intensifié dans les années 80 trouve avec «Le Solitaire» un ixième exemple. Malgré la violence de certaines scènes, le conventionnalisme, que Deray semble avoir adopté en principe, prime et abolit toute interrogation du fait de violence. «Le Solitaire» voudrait faire, une fois de plus, de Belmondo un super-héros banal, vainqueur indétrônable, or la petite aventure auquel se donne Stan le commissaire concerne si peu le spectateur attentif que l’acteur ne donne guère davantage l’impression qu’il est un pauvre flic perdu, solitaire dans un monde qu’il renie avec une imbécile impertinence. Quand le cinéma de Deray n’arrive pas à décrire un monde, qu’il soit assimilé ou au contraire renié, c’est qu’il ne s’agit plus de cinéma mais d’une sorte de métrage conçu pour le format télévisé.
2,0
Publiée le 2 juillet 2011
Une histoire qu'on pourrait écrire tant tout est prévisible.
5,0
Publiée le 26 janvier 2009
le solitaire reste l'un des derniers films de jean paul BELMONDO ou il était trés bon avec ce role qui lui allait si bien.
Les meilleurs films de tous les temps