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Alolfer
123 abonnés
1 117 critiques
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3,0
Publiée le 22 octobre 2024
Le spécialiste du body horror, David Cronenberg nous embarque dans un film assez fou dans son synopis. Malheureusement de mon côté, je suis complètement passé à côté de ce film si bon pour certains. Hormis le jeu d'acteur exceptionnel de Jeremy Irons, je n'ai pas réussi à plonger dans cette histoire qui semblait intéressante aux premiers abords. Il y a d excellentes idées dans ce film, mais où je n'ai rien ressenti émotionnellement. Néanmoins, on sent un certain malaise grâce à la mise en scène de Cronenberg, mais j'ai trouvé ça très léger. Je m attendais peut être à mieux... déception
Quasi Chef d'œuvre (le film est un poil trop creux vers le milieu) c'est le second film de Cronenberg a ne plus s'intéressé au corp humain, au sens tout ce qui concerne le physique (le sexe, la douleur, les blessures, etc...) mais a la psyché humaine (le premier étant Dead Zone), et on sent que Cronenberg a "mieux le doigt sur le truc" (je trouve que Dead Zone est assez raté). Les thématique abordé, sont ultra "riche" et y'a rien de "tout blanc tout noir", la performance d'acteur de Jérémie Irons (qui joue les 2 frère jumeaux) est juste EXCEPTIONNEL. C'est vraiment un EXELLENT film
Quand David Cronenberg est derrière la caméra, le spectateur sait qu’il plonge dans l’inconnu, tout en sachant que le réalisateur reste attaché à ses obsessions. Ici deux jumeaux au physique identique sont gynécologues et partagent tout, leur cabinet, leur appartement et leurs conquêtes. Sur le plan psychologique, l’un est plus extraverti, plus pervers, et l’autre semble plus sensible, plus humain. Jeremy Irons joue ces deux rôles complexes de manière extraordinaire, le spectateur arrivant à discerner la différence entre les deux grâce à leurs expressions. C’est un film d’une froideur toute clinique qui créé lentement mais surement un malaise sournois, sans recours à des effets spectaculaires. L’angoisse tient en haleine tout au long du film.
Excellent film de David Cronenberg à la fois complexe, dérangeant et troublant porté par un magistral Jeremy Irons , dédoublé pour cette réalisation ce qui pour l'époque , 1989 , représentait un effet spécial majeur ! On assiste là à la descente aux enfers de "vrais" jumeaux après un différent sentimental qui deviendra destructeur !
Ennuyeux à mourir. La suite des événements n’a aucune sorte de sens au vue des protagonistes et leur relations initiales. J’ai regardé jusqu’au bout car j’ai aimé les autres films du réalisateur mais c’était peine perdu.
Avec ce film, Cronenberg réalise encore un tour de force émotionnel et passionnant à suivre autant que douloureux. Il reprend son élément majeur de sa filmo, à savoir la descente vers la folie. Le jeu de Jeremy Irons est exceptionnel, dans 2 personnages qui évoluent différents alors que tout le jeu de départ est d'arriver à les différencier. Profond, intelligent, sombre, ce Faux-semblants qui met l'amour et les pulsions au premier plan ressemble bel et bien à un chef d'œuvre !
C'est toujours une expérience de se lancer dans un film de Cronenberg, on y découvre à chaque fois un petit peu plus ses névroses avec des thèmes récurrents et une ambiance souvent malsaine. Faux-Semblants ne déroge pas à la règle avec une thématique très profonde sur la gémellité qui va nous emmener dans la folie sous toutes ses formes. La prestation de Jeremy Irons est à relever, très bon, il porte un peu le métrage sur ses épaules parce que le moins que l'on puisse dire c'est que ça manque cruellement de rythme. L'idée est excellente comme toujours avec Cronenberg, le traitement l'est un peu moins, si l'on reste attentif tout du long, l'ennui peut se faire ressentir quelque fois. L'ensemble est intéressant forcément mais pas vraiment accessible à tous, ça reste du Cronenberg pur jus mais presque trop sage au final.
Dans film magistral de 1988, David Cronenberg déroule une partie de ses obsessions avec une virtuosité de tous les instants : sont ainsi traités les sujets du double, du corps trituré et maltraité, de la mutation… dans une œuvre organique et chirurgicale d’une précision remarquable. Histoire d’un couple de jumeaux gynécologues (Jeremy Irons dans une prestation époustouflante) qui partagent tout, et probablement trop, Faux-semblants évolue de manière totalement inattendue vers les abîmes d’une folie incontrôlée mais toute personnelle, évacuant les tentations faciles du thriller. Par ailleurs, avec un sens visionnaire évident, Cronenberg traitait ici de thématiques devenues brûlantes d’actualité, telles que les violences gynécologiques ou l’addiction médicamenteuse. Un grand film malade, qui fit date.
Un magazine a classé « Faux -semblants » parmi les 25 films les plus « dangereux ». Cette qualification est amusante et pertinente, tant il (le film) est fascinant et « traumatisant ». Un formidable générique donne le ton, en alternant des dessins de mystérieux outils qui évoquent à la fois des instruments chirurgicaux et de torture (la scène ultérieure des chirurgiens en uniforme rouge fera penser à l’inquisition), et des dessins organiques (viscères, fœtus, …). Cette obsession de la chair et de sa manipulation, les tourments psychologiques et comportementaux qui l’accompagnent, les liens impénétrables entre la chair et l’esprit, sont au centre de cette vertigineuse descente aux enfers, superbement incarnée par Jeremy Irons et non moins superbement construite et mise en scène par David Cronenberg, qui joue avec habileté de la confusion entre les jumeaux, tant par leurs interlocuteurs dans le film que par les spectateurs, et qui parvient à créer un sentiment de malaise et faire monter l’angoisse sans effet spectaculaire. Un must dans le « genre ».
Le film est adapté du livre « Twins » (1977), écrit à 41 ans par la romancière américaine Bari WOOD qui s’est inspiré des jumeaux Cyril et Stewart Marcus, gynécologues à New York. Le réalisateur raconte, d’une façon glaçante, la relation fusionnelle de 2 vrais jumeaux, Elliot et Beverly Mantle (joués par Jeremy Irons), gynécologues, depuis leur adolescence à Toronto (Canada) en 1954, leur diplôme de médecine en 1967 et leur installation dans la même ville en 1988. Ils partagent tout :spoiler: le cabinet médical, l’appartement et même les femmes, Elliot, le plus séducteur, « prêtant » ses conquêtes avec Beverly, plus timide . Tout se grippe quand ils rencontrent une patiente, Claire Niveau (Geneviève BUJOLD), actrice spoiler: et qui devient leur maîtresse à son insu. Les deux jumeaux, siamois par l’esprit, divergent alors concernant leurs relations avec Claire, Beverly basculant dans l’addiction médicamenteuse et la folie . Outre le scénario, le film doit beaucoup à l’interprétation de Jeremy Irons qui réussit à faire ressortir les différences entre les deux jumeaux dans une ambiance chirurgicale froide qui commence dès le générique, constitué d’instruments chirurgicaux et de planches anatomiques.
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4,0
Publiée le 12 avril 2024
L'histoire cauchemardesque de deux jumeaux, si diffèrents et pourtant si semblables! Devinez qui rèalise cette oeuvre terrifiante qui reçut le Grand Prix d'Avoriaz en 1989 ? David Cronenberg of corse! Et c'est l'ambigu et immense Jeremy Irons qui a la lourde tâche de jouer les deux gynècologues rèputès qui partagent absolument tout, de l'appartement luxueux aux petites amies! Un film qui s'immisce dans l'univers intèrieur de jumeaux monozygotes spoiler: où ils affrontent leur propre mort! Un traumatisme pour les uns, un sommet d'èmotion pour les autres. "Dead Ringers" (1988) est tout sauf un Cronenberg ordinaire! Irons est bouleversant dans ce double jeu pervers tandis que Geneviève Bujold incarne la comèdienne èprise...spoiler: à trois utèrus! Une descente aux enfers entre fantasmes et peurs qui s'achemine vers la folie et dont on ressort difficilement indemne...
Après avoir découvert Cronenberg avec Les Crimes du Futur (beaucoup moins apprécié que celui ci), Faux-Semblants me confirme que le travail de recherche du réalisateur est aussi complexe que fascinant...
Le concept du film est très intéressant : deux jumeaux gynécologues se partageant mutuellement leur vie jusqu'à qu'une femme sépare leur façon de penser et d'agir. Malheureusement, j'ai l'impression que Cronenberg peine à en faire un récit construit et installe un certain ennui durant le film... Peut-être le format convenait il pas à cette idée : un moyen métrage aurait suffit selon moi à faire quelque chose d'intéressant. Pourtant j'ai bien apprécié cette fin que je trouve très bien trouvé (l'idée de deux corps / une pensée, à la frères siamois est pour le coup le meilleur de ce film).
Beaucoup repose sur la performance exceptionnelle de Jeremy Irons (ça capacité à jouer les deux rôles distinctement est très impressionnante) mais également à une mise en scène réussi et un travail de la chair que j'apprécie beaucoup (même si je le trouve plus poussé et meilleur dans Les Crimes du Futur).
Même si le visionnage à parfois était laborieux (surtout après la première heure), on ne peut nier la qualité de ce film. 3/5
Ambiance malsaine au maximum ! Des jumeaux accroc au sexe mais ne parvenant pas à se séparer vont tomber dans des substituts. On a le droit à un cocktail sexe, sang, folie ! J'ai au moins compris ce film par rapport aux autres créations de David Cronenberg. Il fallait oser tourner une telle histoire où tour à tour, le même personnage est vu sous un autre angle par son évolution dans le scénario ! Pour les plus de 16 ans 3,7/5
En 1988, David Cronenberg propose un thriller psychologique particulièrement dérangeant. L’histoire retrace la relation fusionnelle entre deux frères jumeaux addicts au sexe et aux drogues. Grâce à une prestation remarquable de Jeremy Irons, capable en un seul geste ou regard de donner à chacun de ces deux personnages une apparence distincte, le récit mélange humour et effroi. Avec une utilisation restreinte d’images choquantes, le réalisateur parvient pourtant à brosser un portrait de la folie dans sa dimension la plus destructrice. Bref, une œuvre malaisante mais terriblement vertigineuse.