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Un visiteur
4,0
Publiée le 23 octobre 2014
Je m'attendais plus ou moins à un film inoubliable , rien qu'en matant le synopsis... C'est en effet un sacré film , bien que ( relativement ) complexe d'accès il passe une vitesse inouie , est surprenant et choquant du début jusqu'à la ( folle ) fin ; Comment admettre qu'il n'y a qu'un seul acteur pour interpréter Elie et Bev' ? Rien que pour Irons le film vaut deja le détour , mais pas uniquement loin de la car tout est hallucinant , la relation entre les frères , le sens de leur vocation , la potentielle réflexion sur le danger de la science , des scènes inoubliables , dingues.... Un film à voir absolument , on en ressors intelligent
J'attendais plus de ce "dead Ringers", je l'aurais voulu plus angoissant, mystérieux, un sujet abordé de manière plus originale. La descente aux enfers est bien mise en scène mais aurait pu être différemment orchestrée, même si celle ci est intéressante tout de même. Légère déception donc. Mais la prestation exceptionnelle de Jeremy irons est à relever et cela reste un très bon drame. Mais est-ce que le film est à la hauteur du talent de Cronenberg ? ( a History of Violence, A dangerous Method). Je ne pense pas.
Ce qui est cool avec Cronenberg c'est que lorsqu'on lit les synopsis, juste comme ça, pour savoir ce qu'on va voir ça donne maxi envie et on ose à peine imaginer ce qu'un mec comme Cronenberg pourrait bien en faire.
Alors je ne suis pas forcément un fan absolu, mais j'aime beaucoup son travail que je trouve très intéressant (principalement dans Videodrome ou la mouche), cependant il m'arrive de ne pas forcément enter totalement dans son délire comme pour Crash par exemple. Néanmoins ses films ont parfois la fâcheuse tendance à être un peu trop long, c'est le défaut je pense de faux-semblants.
On a ce concept génial (tiré d'un bouquin, mais vu la tronche du film Cronenberg a dû mettre plein de lui dedans) où deux frères jumeaux sont gynécos dans le même cabinet et s'échangent les patientes (dans tous les sens du terme), rien que ça c'est génialement glauque comme idée. La femelle ouvre ses jambes sans se rendre compte que le docteur a changé.
Mais ce qui est génial c'est la façon avec laquelle c'est fait, Irons est juste extrêmement bien dirigé pour qu'on arrive à différencier les deux frères après un petit quart d'heure de film, mais mieux encore le film fait tout pour maintenir le doute, pour ne pas désacraliser ce lien, cette ressemblance. D'ailleurs je trouve ça génial de réussir à faire croire dans ces deux personnages avec un seul acteur, rien que ça... Et le choix de ne pas prendre de vrais jumeaux qui auraient été bien plus différents en quelque sorte.
Disons qu'on entre tout de suite dans une ambiance vraiment malsaine. Mais ce que j'ai préféré dans le film c'est une scène de cauchemar absolument géniale et complètement perturbante. J'adore ce rapport au corps que peut avoir Cronenberg cette façon dégueulasse et totalement viscérale d'en parler, de le montrer, de jouer avec nos phobies, nos craintes, nos angoisses de déformations de notre corps. Et je dois avouer que les instruments de gynécologies sont juste sublimes avec ce design biomécanique.
D'ailleurs c'est peut-être mon regret, c'est que j'aurai aimé qu'on s'intéresse plus à ces femmes mutantes du vagin (ça aussi c'est un putain de concept).
En fait tout le film est un objet bizarre, dérangeant, glauque à souhait et franchement excellent. Cependant j'ai trouvé qu'il y avait des passages où vu qu'il n'y a pas forcément d'intrigue ça se répétait un peu et tournait en rond et j'en aurai voulu plus.
J'ai vraiment aimé ce film, mais moins que ce que j'aurai voulu l'aimer (paradoxal) parce qu'il y a tout ce que j'aime.
Bon la prochaine étape ça sera Festin Nu. De toute façon je cherche à retrouver la claque que m'avait foutue Videodrome.
Faux-semblants n'est pas un film d'épouvante-horreur mais un drame. Le scénario est très original et joue bien sur l’étrangeté de deux jumeaux proches mais donc le caractère se distingue. L'ambiance du film est très particulier, un peu angoissante. La performance de Jeremy Irons est excellente.
Exceptionnelle performance de Jeremy Irons, le film est prenant, oppressant. La mise en scène et la musique créent une atmosphère terrifiante. Même si le final peut paraitre sec.
Ce film de D. Cronemberg est pour le moins curieux. En effet, son identité reste peu perceptible. Est-ce un drame, à cause de l'impossibilité que ces deux jumeaux ont à se séparer (la double interprétation de J. Irons est exceptionnelle), ou alors un fantastique ou encore même un film d'horreur? Ce mystère est fascinant comme il peut-être frustrant. Car, au fond, on ne sait pas vraiment ce qui intéresse Cronemberg. Ce dernier oscille entre une mise en scène aux multiples effets qui donne un côté monumental, et une autre plus posée, plus intimiste, qui donne un rythme plus lent. D'un point de vue narratif, l'hésitation entre l'explication et la subjectivité est aussi présente. Et il faut le dire, on a bien du mal à la comprendre tant le film est meilleur dans sa partie hallucinante. Au final, on se demande si "Faux-Semblants" est grandiose ou bien banal. Il semble tout de même ne pas être complètement abouti.
Mon dieux que je me suis ennuyé ! Ce film étant considéré comme culte je me suis empressé de le voir et là c'est la douche froide. Je pense qu'il a été culte pour son époque mais à l'heure actuelle mis à part le trip final ça fait presque 2h ou il ne se passe rien. Bref j'ai perdu mon temps.
Film très perturbant sur la jumelité et joué par Jeremy Irons au sommet de son art. Qui plus est, l'atmosphère crée par Cronenberg est glauquissime à souhait, on verse dans le sexe, la monstruosité humaine, la déviation de l'esprit avec tout le charme d'un film des années 80. La relation fusionnelle des jumeaux est évidemment malsaine mais l'élégance du film fait passer tout cela avec une grande douceur je trouve.
La prestation de Jérémy Irons est fabuleuse et le début du film, plein d'humour, fonctionne très bien. La dernière partie, la descente aux enfers des deux frères, en revanche, traîne un peu longueur, se complait dans le morbide et l'ennui s'installe. Voir parfois le dégoût. Un scénario moins prévisible, plus sophistiqué, aurait sans doute pu faire de Faux semblants un chef d'oeuvre. Sinon, on retrouve ici toutes les obsessions de Cronenberg et, sur le plan formel, le film n'a pas vieilli.
Le film souffre de quelques longueurs, mais sinon c'est à la fois très très fort et impeccablement réalisé. Le thème des jumeaux est abordé de façon à la fois intelligente et très perverse avec une performance exceptionnelle de Jeremy Irons (Geneviève Bujold est assez fabuleuse aussi). Bien sûr, Cronenberg reste fidèle à ses obsessions sur les transformations de la chair et s'en donne à cœur joie dans quelques scènes chocs dont une qui sera difficile à ôter de la mémoire.
Cronenberg aborde le thème de la gémellité, avec cette histoire de deux frères, talentueux gynécologues, partageant absolument tout dans leur vie. Leur équilibre sera rompu lorsqu'une femme tombe amoureuse d'un seul des deux hommes. "Dead Ringers" est assurément un film complexe, cependant il manque d'intrigue. En effet, contrairement à ce à quoi on s'attend au début, il ne s'agit pas là d'un thriller mais d'un drame assez lent, surtout dans sa deuxième partie. Le film préfère donc se centrer sur ses personnages que sur une trame de fond. Néanmoins, cet aspect est réussi. Cronenberg nous livre ainsi une œuvre dérangeante, mêlant un univers clinique (dans tous les sens du terme) avec une descente aux enfers glauque. Quant à Jeremy Irons, il est excellent dans son double rôle, d'autant plus troublant que les deux personnages échanges régulièrement de place au cours du film. En somme, "Dead Ringers" n'est pas vraiment palpitant, mais demeure un film intéressant.
David Cronenberg est descendu dans des abîmes jamais atteints en matière d’expression de la gémellité. Adapté d’un roman de Bari Wood et Jack Geasland (Twins), son film est redoutablement intelligent et déstabilisant. Sur le fond, il brode un canevas complexe et douloureux autour du thème de l’identité des jumeaux, de la schizophrénie, du rapport dominant/dominé. Unicité impossible, altérité impossible. Pas d’autre issue que la folie. Comme souvent chez Cronenberg (ancien étudiant en médecine), les dérives psychologiques sont associées au thème de la mutation ou de la mutilation des corps. Ici, sans effet de style, il suffit au réalisateur de filmer une salle d’opération avec des intervenants vêtus de rouge ou des instruments chirurgicaux bizarres pour créer un sentiment de malaise, puis d’effroi. L’univers visuel est glaçant, la mise en scène précise. Seul effet spécial majeur (pour l’époque) : un dispositif permettant de réunir à l’écran Jeremy Irons et son double. L’acteur a joué dans des conditions difficiles deux rôles éprouvants. Sa performance est incroyable. Et le film, fascinant.
Jeremy Irons fois deux. Jumeaux à la vie à la mort. Deux jeunes frères jumeaux qui déjà avait un talent se portant sur la médecine pure. Avec le temps ils sont devenus deux célèbres chirurgiens. Ils ne se quittent pas, vivent ensembles, ce que l'un sait, l'autre tient à le savoir. Un jour une femme débarque pour une consultation de stérilité. Les deux jumeaux tomberont amoureux d'elle. Et leur quotidien va être complètement mis en désordre. Pour la première fois, ils vont agir différemment. La tension, l'éloignement risque de détruire ces deux êtres. La première partie est vraiment prenante. Par la suite j'ai moins été présent dans la descente interminable de leur souffrance. N'étant pas un pro-Cronenberg je reconnais tout de même que ce film est d'une complexité rare ou s'ouvre tout une multitude de chemins. Le score de Howard Shore sur le générique du début est splendide. Puis pas de doute, de bout en bout jusqu'à la chair immense Jeremy Irons pour ses deux prestations.
Film toujours aussi troublant, l'atmosphère est si agréablement malsaine et l'histoire devient viscérale dans l'horreur même du narcissisme (les narcissiques doivent faire blocage à ce film miroir forcément), ce qui rend l'ensemble du film un brin sadique et divertissant de masochisme. A réserver aux fans de cinéma indépendant.
Considéré par une grande partie de la Presse comme un chef œuvre, ce film m'a laissé de marbre. C'est long, pénible et ennuyeux. Faux semblants est une œuvre grandement soporifique. A conseiller aux insomniaques.