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Marc Taton (Belgique)
32 abonnés
637 critiques
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3,0
Publiée le 6 novembre 2024
Philippe de Broca ne signe pas ici son meilleur film mais cette réalisation n'est pas pour autant dénuée d'intérêts, c'est bebel donc il y a des cascades à gogo bien évidemment, mais il y a aussi beaucoup d'humour loufoque, ce qui personnellement ne m'a pas fait rire à gorge déployée. Le pitch : Jean-Paul Belmondo incarne ici un homme suicidaire, mais une fois qu'il se retrouve poursuivi pas des tueurs son envie de suicide disparaît et l'envie de vivre revient à nouveau. Verdict : pas mal mas pas extraordinaire non plus, il devrait toutefois plaire aux inconditionnels de Belmondo. 6/10
Un nouveau grand Belmondo! Bien qu’inférieur au Magnifique et à L’homme de Rio, ce film est très divertissant et les paysages sont à nouveau éblouissant. Bébel s’épanouit complètement dans son élément, il séduit la magnifique Ursula Andress de son charme irrésistible, il est accompagné de Jean Rochefort, le valet peu doué, et Paul Préboist, le gardien qui multiplie les pitreries. Des magnifiques scènes, des personnages emblématiques et drôle, ce film est tout un univers mêlé avec celui de Bébel et celui de Broca, qui nous réjoui par son style spécial. Comme je l’ai dit, un grand divertissement. A voir en famille. Tout les âges, en fonction de la sensibilité des plus jeunes! Cordialement, Félix Monet.
Une comédie d'aventure bondissante, mais un peu trop. Si les cascades sont bonnes et les gags sont drôles, le tout est un peu trop virevoltant, ce qui en devient un peu fatiguant. À regarder pour Bébel et Rochefort.
Parmi les nombreuses collaborations de Belmondo avec De Broca, celle-ci se singularise en adaptant (très librement) l'histoire originelle de Jules Verne, pour en faire une comédie d'aventures avec cascades et roulades à gogo. Appuyant fortement sur le ridicule des situations, le résultat s'avère moins probant qu'un Cartouche ou un Homme de Rio, la faute en partie au développement très creux ou distant de nombreux personnages secondaires et à une action un peu décousue qui donne le sentiment d'un remplissage. Reste que Bébel est à son affaire (comme souvent) et que l'atmosphère de l'Asie est bien rendue.
C'est bien un film de De Broca en 1965, haut en couleurs, rythmé mais guignolesque. Un divertissement d'un certain style exubérant, peu réaliste qui joue surtout sur ses acteurs ce qui convenait bien à Belmondo et consorts. Tant irréaliste que ce ne sont pas des clichés mais une certaine vue de l'opulence, l'insouciance, l'aventure ; le tout se voulant humoristique dans la démesure et des pétarades diverses.
C'est un très vieux souvenir, d'adolescence ou peut-être même d'enfance, que ces Tribulations d'un Chinois en Chine. Un successeur à L'homme de Rio, qui laisse aujourd'hui penser que de Broca a trop voulu en faire, en accumulant les péripéties, comme le reconnut d'ailleurs le cinéaste, lequel, juste après, tourna l'un de ses films parmi les plus personnels, dans une toute autre catégorie, avec Le roi de cœur. Il y a trop de tout dans ces Tribulations, et parfois du n'importe quoi, sous prétexte de rythme échevelé et plus rien ne fait sens, très vite, à partir d'une intrigue qui ne s'inspire que très, très librement de Jules Verne. Trop de références aussi, à Tintin avec le duo des Dupond/t, entre autres, ou à un certain James Bond. Belmondo est irréprochable et Andress plutôt touchante mais le reste du casting est sous-employé, à commencer par l'exquis Jean Rochefort. Et cela fait de la peine de voir Valérie Lagrange réduite à un rôle d'idiote. La jonque est pleine et déborde de partout. Non que l'on s'ennuie, eu égard aux côtés spectaculaire et absurde, mais de magie il n'y a point. Il est vrai que François Dorléac n'est pas de la partie mais ceci n'explique pas du tout cela.
L'icone Belmondo serait-elle intouchable pour ne pas trouver ce film d'une nullité sans nom ? En guise de tribulations, on a droit à un numéro de music hall qui se noie dans la fosse d'orchestre. Réalisation baltringue, scénario d'une pauvreté consternante, montage affligeant, casting de série Z qui draine Bébel dans un gouffre sans fond. Tout juste bon à boucher des trous dans la programme de chaînes télé sans ambition pour le cinéma.
Ce quasi remake de « L'homme de Rio » pousse la comédie un peu trop loin, flirtant souvent avec le « slapstick ». Les rôles du millionnaire suicidaire et de son majordome auraient gagné à être inversés, une suggestion même évoquée par le réalisateur. Le film, plein de références à son prédécesseur, mélange action et comédie dans un rythme effréné avec un Jean-Paul Belmondo qui excelle. Les scènes d'action restent impressionnantes et Ursula Andress ajoute une touche de charme. Malgré ses intentions ambitieuses, le film manque parfois de cohérence, s'égare dans l'absurde, mais reste divertissant pour une soirée en famille avec ses belles cascades et ses décors exotiques comme Hong Kong, l'Inde et le Népal. C'est un film d'aventure-comédie amusant et entraînant malgré ses imperfections. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Gros budget, de supers acteurs, beaucoup de cascades avec plein de figurants, de l'exotisme et des beaux paysages.... mais une impression d'un film qui a beaucoup vieilli
La Chine a remplacé le Brésil mais ces secondes aventures exotiques de Belmondo par Philippe de Broca relèvent du même esprit que "L'homme de Rio". Cette comédie mouvementée et dépaysante s'appuie sur le rythme effréné de la mise en scène et sur l'interprétation bondissante de Belmondo. Sans répit, les tribulations d'Arthur se fondent dans l'exotisme chinois -sans toutefois s'y complaire- où l'action du film, beaucoup moins réaliste que loufoque, n'est pas sans rappeler l'esprit de la bande dessinée. Mais cette vive allure donnée au film serait sans doute un peu vaine si les auteurs n'avaient ébauché pour Belmondo un vrai personnage, un vrai type de comédie comme on en trouve dans la plupart des films de Philippe de Broca (le mythomane de "L'incorrigible" ou le romancier imaginatif du "Magnifique"). Quelques détails utiles donnent au personnage de milliardaire las et suicidaire, un peu dandy, qu'est Arthur une dimension intéressante.spoiler: Ce dernier, trop maladroit pour mettre fin à ses jours lui-même, conclut un contrat avec des tueurs par lequel il doit être "suicidé", avant que l'amour et l'aventure ne lui redonne le goût de vivre.
Le personnage permet à Belmondo un brillant numéro de pitre et de cascadeur, à peine terni par les insuffisances du rôle et de l'interprétation d'Ursula Andress. L'ensemble est très sympathique.
Ce film se voulait une suite plus grande que l'Homme de Rio a été moindre. L'histoire est moins logique et l'aventure moins subtile. Les enchainements se perdent en grandeurs et c'est joué dans l'absurde presque comme les Monty Pythons. Plusieurs très bonnes cascades quand même. Ce n'est pas ennuyant et on y retrouve Ursula Andress, charmante et intelligente. Elle fait aussi partie de l'aventure. Presque tourné entièrement en extérieurs, on peut y voir une capsule temporelle d'endroits très exotiques pour nous. J'ai bien aimé certains moments d'aventures et certains moment rigolos plus que d'autres. Le plus faible du film est l'histoire qui manque de crédibilité et qui est joué trop à la blague, je crois.
Un film d'aventures rocambolesques emmené par un Belmondo bondissant. Par moment totalement loufoque le scénario nous emmène en Chine. Belmondo y incarne un milliardaire désœuvré qui s'ennuie et veut mourir. Il se retrouve avec des tueurs aux trousses. Dans sa fuite il rencontre une magnifique jeune femme (Ursula Andress) qui lui redonne le goût de vivre. Belmondo enchaîne les sauts, les cascades et s'en donne à cœur joie. Il est accompagné d'un valet (Jean Rochefort) flegmatique et d'un duo de détectives plutôt balourds (Paul Prebois et Mario David). De l'aventure sans prétention qui plaira à un public familial.
Avec son esprit cartoonesque, ses multiples cascades et ses nombreuses références à Tintin, De Broca pousse la parodie un poil trop loin, exaspérant plus qu'il diverti. Côté rythme on apprécie d'autant plus pour l'énergie de notre Bebel. Sur un pont, en bateau, sur la neige, suspendu aux échafaudages, on ne boude pas l'idée, juste l'excentricité des situations peu amusantes. Sur un rythme effréné, Jean-Marie Poiré en a certainement tirer des leçons par la suite.