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Un visiteur
5,0
Publiée le 13 septembre 2013
Purée ! quand je lis dans les critiques que "Quo Vadis" de 1951 est un film en noir et blanc, je me demande si les modérateurs d'Allociné ne devraient pas sortir les clowns de temps en temps. On peut parfois se tromper sur une date, confondre un acteur de second rôle avec un autre, mais une bourde pareille pour dénigrer un film comme celui-là ça frôle "l'abus". Et puis il y a ces remarques constantes, antireligieuses plus spécialement antichrétiennes que j'ai remarquées dans les critiques sur les péplums. Cela devient gonflant ! Les romans qui ont servi de base à ces films sont toujours à connotations religieuses, ils racontent des histoires qui gravitent autour de l'histoire du Christ. Personnellement, je me fous de la religion et de Dieu, en plus je suis misanthrope, mais, je ne vais pas juger un film ni une personne sur les croyances et les thèmes qu'ils abordent. "Quo Vadis" en dépit des dénigrements, est un monument du cinéma qui, par ses effets spéciaux, l'incendie de Rome, l'énorme masse de figurants, l'interprétation, la beauté de Déborah Kerr, renvoie aux déchets non recyclables les blockbusters actuels. Le gigantesque Peter Ustinov est absolument déjanté dans son rôle de Néron complètement allumé. D'ailleurs il finit par incendier sa ville. A voir et à revoir sur un véritable écran, avec des HP corrects. Surtout, ne baissez le curseur couleur pour venir gueuler après que c'est un film en noir et blanc, alors qu'il bénéficiait du meilleur technicolor des années 1950.
Avec Ben-Hur, le must du peplum biblique de l'âge d'or hollywoodien. Je ne saurais dire lequel des deux films je préfère. Celui-ci a pour lui un Peter Ustinov royal en empereur cruel et puéril, Robert Taylor au sommet de sa gloire virile et Deborah Kerr, lumineuse de fragilité. Le prosélytisme un peu enfantin du film ne m'a pas gênée, bien qu'athée, ni les quelques inexactitudes historiques qui émaillent le film. L'essentiel étant l'émotion qui s'en dégage, le souffle héroïque qui s'en dégage, et qui en font l'un des meilleurs peplums de tous les temps.
Un très beau péplum, qui s'avère être l'un des meilleurs films de Mervyn Leroy. La reconstitution hstorique est magnifique, et quelques scènes sont vraiment superbes. Ce film vaut aussi énormément pour l'interprétation de Peter Ustinov, absoluiment hallucinante. 2h50 de très grand spectacle.
« Quo vadis » fait partie de ces monuments intemporels et indémodables qui ont marqué à tout jamais l'histoire du 7ème art. Dans les années 1950, les films historiques à grand spectacle étaient plutôt à la mode et ont donné quelques uns des plus beaux films de tous les temps. Ici, c'est l'histoire de l'Empereur Néron qui nous est racontée et à travers lui, les débuts du Christianisme. Dans un technicolor vraiment superbe, le réalisateur Mervin LeRoy met le paquet sur les effets spéciaux. Sa reconstitution de la Rome antique est bluffante mais c'est bien l'incendie, volontairement déclenché par cet Empereur fou à lier, qui reste dans les mémoires encore aujourd'hui. Les centaines de figurants qui fuient la ville en feu donnent une dimension particulière à ce film fleuve, long de près de 3 heures. Il n'atteint probablement pas la qualité et la renommée d'autres grands péplums comme « Ben Hur » mais vaut quand même largement un après-midi canapé. A signaler l'interprétation hallucinée de Peter Ustinov qui lui vaudra logiquement le Golden Globe du meilleur second rôle en 1952.
Rien, absolument rien, définitivement rien, ne manque à ce péplum. Probablement "zi ultimaite" du genre ! La tension dramatique, les personnages, le visuel et la musique s'accordent pour vous faire vivre un moment de cinéma qui confère à lui seul, la légitimité et la nécessité de l'existence du 7ème art dans ces vocations les plus nobles. Au-dessus de tout, la performance de Peter Ustinov en Néron. Le tout est éblouissant.
Avant "Ben-Hur" et bien avant "Gladiator" il y eût ce magnifique film en technicolor, un des plus beaux peplums du cinéma. Au casting magnifique on notera les apparitions non créditées comme Liz Taylor ou Sophia Loren. Robert Taylor est épatant dans un rôle ingrat, celui d'un général romain aveuglé par la goire de Rome et du sien avant de tomber amoureux de Deborah Kerr. Sous couvert d'une histoire d'amour le film retrace avant tout l'émergence de la chrétienté sous le règne tyrannique de Néron (assassinat de sa mère, incendie de Rome... etc...). La reconstitution luxuseuse, des décors aux costumes, sont sublimes et n'a rien à envier aux autres péplums plus connus du grand public. Un chef d'oeuvre du genre qui mérite d'être plus reconnu.
Encore un film inoubliable, qui narre les débuts du christianisme, sous Néron, (campé avec brio par Sir Peter Ustinov), personnage cruel, lâche et immature, (on se fiche de l'exactitude historique de ce peplum), mégalomane rêvant de brûler Rome pour satisfaire des prétentions artistiques médiocres,( peu ou pas contestées par ses courtisans en sa présence ), et le destin d'une famille patricienne, chrétienne en secret, en particulier de leur fille adoptive(Déborah Kerr), qui vivra une histoire d'amour avec un officier de haut rang romain (Rober Taylor), lui-même après bien des péripéties converti, devenant une cible pour l'Empereur, et défendant chèrement sa dulcinée. Aventure et scènes spectaculaires au rendez-vous, ce film reste un must en ce qui concerne les peplums de l'âge d'or hollyvoodien, un incontournable.
Seconde adaptation (après celle de 1912), du roman éponyme d'Henryk Sienkiewicz (qui reçu grâce à cette oeuvre, le Prix Nobel de Littérature en 1905). Quo Vadis (1951) est une impressionnante reconstitution de l'émergence du christianisme à Rome, avec toute cette violence incarnée. Un péplum qui revendique ouvertement son côté "propagande religieuse" où des idées véhiculées sur le christianisme paraissent complètement aberrantes (et impensables) aujourd'hui. Niveau mise en scène, Mervyn LeRoy fait des merveilles, à tel point que les 170 minutes que compte le film ne gênent en rien la compréhension de l'histoire et ce, malgré ses nombreux personnages historiques et autres rebondissement. Quant à la distribution, on retrouve ici un fabuleux trio, dont notamment une histoire d'amour interdite entre une chrétienne et un patricien (Deborah Kerr & Robert Taylor) au côté de l'odieux et méprisable empereur Néron (brillamment interprété par Peter Ustinov, ce dernier fut couronné d'un Golden Globe du Meilleur Acteur dans un Second Rôle pour sa performance inoubliable). Signalons aussi que le film fut nommé à huit reprises aux Oscars.
Une fresque historique monumentale, qui, plus de 60 ans après, n'a pas à rougir des grosses productions d'aujourd'hui. Le travail réalisé sur la musique, l'émotion des personnages, les détails dans les costumes et les décors, ce film a nécessité quelques années de tournages, et ça se voit ! Certains puristes reprocheront peut être son décalage avec la vraie histoire ? Peu importe, ce film n'a pas la prétention d'être "Historique".
Découvrant "Quo vadis" en 2015, je retiens d'abord et avant tout l'impérissable interprétation de Néron par Peter Ustinov. Sa lassitude et son immaturité n'ont pas vieilli, et sont excellentes. Léo Genn ensuite, dans le rôle de Pétrone fait montre d'une qualité de rhéteur exceptionnelle s'alliant très bien avec le jeu de Néron. La beauté de Déborah Kerr ensuite, qui n'a pas vieilli, là où beaucoup d'autres belles femmes ont souffert d'un mauvais maquillage. C'est enfin le thème de fond qui donne surtout une grande puissance à ce film : la folie de Néron voulant brûler Rome pour la reconstruire et le martyr de ces premiers Chrétiens, contemporains de Sts Pierre et Paul, offerts aux lions... Le film souffre néanmoins d'une emphase un peu trop théâtrale et même "pompiste" : je pense à la dernière scène où les 12 apôtres sont réunis autour du Christ façon tableau dans la villa romaine ; ça sonne complètement faux. Enfin, évidemment, les trucages d'époques font sourire aujourd'hui, altérant la puissance et la beauté du film.
Ce film reste comme l'une des meilleures illustrations du cinéma hollywoodiens à l'âge d'or du Technicolor. Tant pour le budget considérable pour l'époque que pour les moyens techniques et matériels mis en oeuvre pour reconstituer la Rome impériale. En 1951, c'est donc bien avant Ben-Hur, le premier grand péplum réalisé après la guerre, qui ouvre la voie des superproductions historiques à gros budget, et dont les recettes seront réutilisées, notamment pour les décors, les costumes, les accessoires, l'importante figuration... même si les productions de Cecil B. De Mille comme Samson et Dalila avaient déjà planté quelques jalons, mais c'était plutôt des fresques bibliques, sous-genre qu'on a assimilé parfois à tort au péplum. Bref, le péplum de cette époque à Hollywood aimait le décorum. Ce récit grandiose et tumultueux fut d'abord un chef-d'oeuvre de la littérature qui permit à son auteur, le romancier polonais Henryk Sienkiewicz d'obtenir le Prix Nobel de littérature en 1905. Cette histoire des premiers chrétiens avait déjà fourni opéras et pièces de théâtre. Tourné à Cinecitta où les Américains trouvaient des conditions de tournage adéquates (réduction d'impôts, infrastructure des studios et figuration nombreuse à bon marché), le film brille par ses scènes de foule (le triomphe de Vinicius sur la Via Appia, l'incendie de Rome, les scènes d'arène), mais peut agacer par la romance un peu mièvre des 2 héros et la lourdeur de certaines scènes religieuses, ça manque aussi un peu d'une certaine dimension et d'un style moins pompeux, mais en l'état, le film est une fresque à grand spectacle passionnante qui brille aussi par son interprétation, et dont on retient surtout un Peter Ustinov inspiré dans son rôle de despote dément.
Quo Vadis est un des très rares péplums pour lesquels j'ai vraiment accroché: l'histoire est vraiment bien menée, originale (ça nous change des histoires de guerres qui commencent un jour et ne finissent jamais) et les acteurs sont excellents (en particulier celle qui tient le rôle de Lygia). Un film àvoir de toute urgence!
Célèbre péplum avec une grosse débauche de moyen (mais qui manque d'un souffle épique et légèrement bavard dans la première heure). Décors grandioses et des milliers de figurants, une histoire qui relate les débuts de la chrétienté et le règne du despote Néron (Peter Ustinov le campe et en fait un des méchants les plus monstrueux de l'histoire du cinéma). Scénario qui a beaucoup de classe, beaux dialogues (sauf les passages nombreux qui ressemble à un préchi-précha, un peu lourd). Les scènes finales sont très bien (martyrs des chrétiens dans les arènes).
Un bon péplum de la grande époque (les années 50), pas aussi épique qu'un "Ben-Hur", mais qui vaut largement le détour et ce, malgré les inexactitudes historiques (notamment la fin du film).
je viens de perdre 3 heures de mon temps à me farcir une film de pure propagande religieuse bien sirupeux, bien manichéiste dont mëme l'excellente prestation de Peter Ustinov ne parvient pas à sauver.