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    Quo Vadis
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    3,8
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    66 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    126 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2023
    Reconnaissons d'emblée les absurdités historiques entourant non seulement la chronologie mais surtout la représentation de Néron à la personnalité plus nuancée et dont l'identité d'incendiaire fut une manipulation de conteurs ultérieurs. Par ailleurs le tableau de la psyché féminine laisse à désirer, entre syndrome de Stockholm et vengeance luxurieuse. Néanmoins, comment renier la réjouissante force épique de cette superproduction dont les moyens financiers apparaissent dans les décors, les costumes, les scènes de foule et le terrible brasier? En outre, ce péplum s'appuie sur de pertinents dialogues, amusants ou cyniques - qui permettent aussi d'interroger le rapport au pouvoir, la force des principes, la possibilité de la rédemption - la réalisation efficace de Mervyn Leroy ainsi que l'interprétation habitée d'un truculent Peter Ustinov ou d'un évolutif Robert Taylor. Quant à la vision des Chrétiens, elle peut sembler prosélyte mais s'explique par la peinture de leur influence grandissante ainsi que des persécutions dont ils furent réellement victimes suite à la destruction de Rome. Au-delà d'un divertissement de qualité, une ode à l'Amour!
    Acidus
    Acidus

    732 abonnés 3 717 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 août 2016
    Les années 50 et 60 furent sans conteste l'âge d'or du péplum et, durant cette pèriode, un des plus emblématiques est "Quo Vadis".
    En digne représentant du genre, le film comporte de nombreux clichés et souffre des mêmes travers hollywoodiens que nombre de péplums sortis durant ces années. On peut citer, par exemple, la niaiserie des rôles féminins, l'importance d'une romance elle aussi naïve,.... Mais le plus énervant est cette propension qu'ont les producteurs et les scénaristes à placer le christianisme au centre de chaque histoire sur l'Empire romain. L'importance de la croyance religieuse aux Etats-Unis en est bien sûr la conséquence principale et il faut brosser les spectateurs américains dans le sens du poil. Ainsi, nombre de péplums reprenait soit des mythes bibliques ("Les Dix Commandements", "Samson et Dalila", "Salomon et la reine de Saba",...) soit des histoires sur l'origine et le développement du christianisme dans l'Empire romain ("La tunique", "Le signe de la croix", "Constantin le Grand",...) d'une manière souvent peu historique et plutôt propagandiste.
    C'est le cas pour "Quo Vadis" dont le message ouvertement prosélytique et racoleur m'a gêné car il aidé en cela par un manichéisme poussé à l'extrême. D'un côté, on a les gentils chrétiens, fiers et courageux et de l'autre les cruels païens romains représentés par un Néron ridicule dépeint comme une sorte de clown narcissique. Son personnage, absolument pas crédible, tient plus de la comédie que du film historique. Bien entendu, le film défend une vision du grand incendie de Rome qui tourne en dérision l'empereur et donne le beau rôle aux chrétiens. Cette vision est peu crédible et est d'ailleurs contestés par les historiens actuels bien que l'explication des évênement tient plus sur des hypothèses que sur des faits. Bien sûr, certains spectateurs passeront outre ce message mais ce dernier est si peu subtil et prend tellement de place dans le film qu'il constitue une part importante du film.
    Bref, le scénario quoique ridicule sur certains aspects (exemple: spoiler: la rapide transformation de la personnalité du général Marcus, toutes les scènes dans lesquels figure Néron
    ,...) nous présente quelques passages mémorables comme spoiler: l'incendie de Rome ou l'envoi aux arènes des chrétiens
    . D'ailleurs, d'un point de vue formel, "Quo Vadis" vieillit plutôt bien. Sa photographie conserve son atrait et les costumes et décors sont tout simplement magnifiques.
    Malgré les défauts sus-cités, ce péplum assure un divertissement relativement correct bien que, sur les trois heures, quelques longueurs se font sentir. Dans un genre similaire, j'ai préféré de loin Ben-Hur.
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    61 abonnés 321 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Bien avant Gladiator, et peu avant Ben-Hur, il y a eu Quo Vadis. Un monument du péplum, parfois un peu oublié, qui n'a pris aucune ride. L'interprétation de Néron par Peter Ustinov, mérite à elle seule le détour. Mais je retiens surtout la scène de l'incendie de Rome, incroyablement réaliste, et très émouvante. Curieusement, d'après les dernières avancées de l'histoire, l'empereur Néron n'était probablement pas le despote décris dans ce film.... Comme la célèbre scène où l'empereur chante devant la ville incendiée, tout cela ne serait que pure invention. Mais l'avenir le dira peut-être.....
    Peter Venkman
    Peter Venkman

    35 abonnés 837 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2011
    Le faste des productions MGM d'antan au service d'un spectaculaire péplum.Si son manichéisme et sa religiosité excessive peuvent être dérangeante à la longue, il mérite d'être vue, pour l’alchimie du duo Taylor/Kerr, mais surtout pour l’incroyable performance de Ustinov en Neron.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 mai 2011
    Ca date un peu, c'est sûr. Et P.Ustinov cabotine trop. Mais bon, il faut dire aussi qu'incarner ce fou de Néron n'est pas chose facile.
    jamesluctor
    jamesluctor

    138 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2010
    Du bon péplum, adaptation plutôt fidèle de l'oeuvre et politiquement correcte quant au visage donné à la religion. Des choix ambitieux cependant trainent dans l'oeuvre (le suicide vu comme une libération, les personnages se taillant les poignets en toute liberté). On se souviendra de la scène hilarante de Néron poussant la chansonnette, et de l'intense premier baiser avec Ligie (tout de suite refroidi par la demande de libération des esclaves).
    danna2509
    danna2509

    24 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    Mis à part la fin qui est une grossière annonciation du futur "empire" américain, mis sur le même plan que Rome, l'Egypte, Athènes ou Troie!!!!!!! ce film est très intéressant. Il ne faut pas s'attendre à un Ben Hur, celui-ci est plus centré sur la psychologie ou plutôt sur les motivations des personnages. Tout a été dit sur ce film donc je ne m'étalerais pas. Juste pour dire que l'édition double DVD est magnifique.
    Un très bon péplum avec un Ustinov magistral et inoubliable dans le rôle de Néron.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    303 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2008
    On a en effet le droit de se poser la question... ( Et quelle différence avec " 300 " ? )
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    271 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2013
    Gros budget pour cette adaptation du roman de Sienkiewicz. Le film se regarde sans ennui mais sans grande passion. On peut s'agacer de la dimension édifiante de l'histoire, d'un éloge béat de la religion chrétienne, de certaines longueurs. Ou encore de la composition outrée de Peter Ustinov. Mais le divertissement est honnête et spectaculaire, avec en prime les couleurs du Technicolor. Et puis il y a la beauté de Deborah Kerr...
    Selon Jean Tulard, le film doit beaucoup à Anthony Mann qui tourna les scènes les plus impressionnantes. Dans Films and Filming (mars 1964), le cinéaste indique en effet qu'il a filmé tout l'incendie de Rome et dirigé l'équipe de nuit. Mais il goûtait assez peu les péplums hollywoodiens : "Ces films donnaient l'impression que le mouvement chrétien était la seule chose importante de l'histoire de l'Empire romain, alors que ce ne fut qu'un incident mineur dans la grandeur de l'Empire romain."
    Enfin, on a la surprise de découvrir dans le casting quelques noms connus pour de petits rôles non crédités : Walter Pidgeon, Sophia Loren, Elizabeth Taylor et... Bud Spencer.
    Donatien92600
    Donatien92600

    3 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2017
    Le livre de Sienkiewicz est un chef-d'œuvre, cette adaptation est fidèle même si on regrette la disparition presque totale du rôle de Chilon, personnage très intéressant du livre.
    Critiqueur37
    Critiqueur37

    14 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 septembre 2008
    Essayez de regarder un film en noir et blanc pendant 3h et ensuite essayez de comprendre les dialogues très longs et inutiles.Quelques scènes bien ficelées mais bon c'est pas ça qui est intéressant dans un film.
    falex
    falex

    10 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2011
    Un péplum de la grande époque assez efficace qui évoque le règne de Néron et les débuts du christianisme à Rome. Pas mon péplum préféré, pas mes acteurs préférés, pas ma période de Rome préférée d'où ce 3 étoiles. Mais pour les amateurs du genre c'est un classique indispensable.
    Mafoipourquoipas
    Mafoipourquoipas

    12 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    2,5 étoiles - Quo Vadis

    Ce film hollywoodien est un grand spectacle, où le spectaculaire (décorum, nombres de figurants, tirades vertueuses ...) s'impose avant tout. C'est parfois grandiose et l'histoire racontée est plutôt bien dirigée. C'est toutefois un peu trop clinquant, théâtrale, et suranné ... il y a notamment un évangélisme de missel typique des années 50, avec toute son imagerie édifiante. Film qui occupe un temps mort de votre vie.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 décembre 2019
    Pure navet de l’histoire Hollywoodienne sur les péplums romains romantiques, un scénario pro-religieux pour une mise en scène infâme, pas besoin de le répéter, c’est écrit précédemment enregistré, une hyperbole critiquable sur ce genre de film équivoque.
    Rome ne s’est pas fait en un jour et tous les chemins uniques pavés mènent à Rome, ave César le conquérant et son fils adoptif Octave/Auguste !......que du bla-bla et des moyens faiblards, rien que pour les costumes productives et zéro histoire passionnante.

    C’est sans surprise en attendant pendant 2h50 pour lâcher les félins se déchaîner sur des martyrs chrétiens, un film ode du christianisme civilisé sur la loi du talion cruellement vôtre, définissant l’œil pour œil, dent pour dent d’un autre temps selon la réalisation vivant à une époque moderne en droit civique, la marche avance à la fois paisiblement et violemment.
    Envie de balancer chez ces spectateurs incrédules au milieu de la foule ola endiablée, la muleta de torero hercules espagnol pour ce taureau dans l’arène tauromachie, un héros antique romain christianisé par amour irrésistible jolie chrétienne.

    Dans l’empire américain 1953, alias l’empire romain an 30 environ après Jesus Christ crucifixion, le général dans cette romance aseptisée, on aurait dit du sirop d'érable comme le miel doux, une propagande esclavagiste son intrigue.
    Le seigneur et sa mignonne soumise romantique fait rire, c’est un dandy clown mignon tout comme son empereur aimé mais détesté par une partie du peuple de Rome, ouh assassin incendiaire incriminé machination méchante païenne anti-chrétienne...!

    En ses débuts religieux, une secte composée d’illuminés marchant sur l’eau, devant une populace inculte impressionnée dérivée du Judaisme, une pure fiction symbole du pouce haut vers le ciel épargné ou le bas de l’enfer certainement, Gladiator Gladiator !! Tout droit sortie de l’imaginaire californien à Los Angeles.
    N’oublions pas ces sages paroles historiens spécialistes bibliographes professeurs érudits savants experts britons anglo-saxons, connaissant mieux que quiconque l’antiquité historique romaine d’Europe, les chrétiens se sont battus comme des lions et non contre l’empire.

    C’était pour un empire effondré qui s’est laissé d’abord rongé de l’intérieur, ravagé par les guerres civiles et submergé de profiteurs pilleurs extérieurs, Néron suzerain représentation telle de la paresse, perversité, lâche et manigance conspiratrice Pax Romana.
    Sandra S
    Sandra S

    22 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2024
    Je le note à contre cœur avec à peine la moyenne.
    L'histoire et la photographie sont sublimes. Les moyens sont là : décors costumes, un Neron plus ressemblant que jamais.. Une Popé vicelarde vénéneuse qui crève l'écran.
    Une époque compliquée pour les premiers vrais chrétiens qui connurent la persécution sous cet empereur sadique.
    L'histoire prend forme avec un chef de l'armée romaine qui revient à Rome après des années de guerre et tombe amoureux d'une chrétienne.
    Mais la où je n'ai pas du tout aimé, c'est la partie totalement imaginée par hollywood sur l'apôtre pierre. Ce dernier n'a JAMAIS mis les pieds à Rome de toute sa vie. Et jésus ne lui est jamais apparu dans cette ville pour lui dire qu'il allait se faire crucifier une seconde fois. Le film a été fondé sur les inventions de l'église catholique romaine. Ces gens là n'ont jamais lu ou même étudié la bible apparemment.
    Donc toute la seconde partie du film où Pierre intervient ne relève en aucun cas de la réalité.
    On peut cependant loué les scènes de courage de ces chrétiens bien retranscrit à l'écran. Les effets spéciaux sont très réussis pour l'époque.
    C'est très émouvant.
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