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Desman
8 abonnés
307 critiques
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3,0
Publiée le 8 janvier 2017
Un peplum de bonne facture servit avant tout par la performance hallucinante et inoubliable de Peter Ustinov en Néron mégalo, parano et à moitié dément. Le film pêche par les longueurs de certains monologues bibliques qui cassent le rythme de la narration.
Un péplum à grand spectacle plutôt réussi qui bénéficie d’une belle distribution,. Le film contient quelques temps faibles du fait de sa durée mais on ne décroche jamais pendant près de trois heures.
Cette production raconte la rencontre entre un Romain, guerrier, brutal et peu subtil, Robert Taylor dans le rôle de Marcus Vinicius, qui rencontre une adepte de Jesus Christ, Deborah Kerr, diaphane, hypnotique, toute en sensibilité (beau travail de Robert Surtees et William Skall pour illuminer en permanence son visage - elle garde son teint de lait en permanence...-). Dans un cadre où le dictateur Néron exprime sa démesure grâce à Peter Ustinov (jubilatoire), qu'un de ses conseillers essaie de maitriser (Leo Genn dans le rôle de Petronius): démesure et folie qui donnent lieu à des scènes mémorables. Le film contient des séquences d'anthologie, par forcément spectaculaire dans le grandiose: le suicide de Petronius, et chaque scène qui tournent autour de Néron. Le film bénéficie du grandiose de Cinecitta, de ses figurants, et aussi d'un ensemble de matte paintings, qui tiennent encore la route. Malgré la longueur et le format (qui n'est pas encore du CinémaScope), le film se laisse visionner, grâce au personnage rustre de Robert Taylor, et ses interactions avec Deborah Kerr. Bien que l'amour subit de Deborah Kerr, ou la conversion de Robert Taylor, paraissent un peu bâclés et peu crédibles. Et bien sûr grâce aux séquences de Néron et sa cour.
Un film assez moyen dans l'ensemble car il ne parvient pas à captiver le spectateur , du moins pas complètement . Et qui dit une non-immersion dans l'histoire dit une appréciation moyenne.
Quo Vadis est un très bon film porté par Robert TAYLOR (Ivanhoé, La perle noire, Quentin Durward) et Deborah KERR à la magnifique chevelure rousse. Les décors sont grandioses et le personnage de Néron est très comique mais il fait à la fois peur et pitié. Ce fim nous fait réfléchir sur l'intolérance des Romains par rapport aux Chrétiens et invite à transposer cette intolérance de nos jours dans nos rapports avec les peuples de confessions différentes. De plus, le thème divin et religieux avec Paul est très intéressant.
Même si il n'y a pas de courses de char comme dans BEN HUR, ce film mérite ses 4 étoiles.
Costumes et décords époustoufflants. Le film aurait pu être un chef d'oeuvre s'il n'était gaché par des séquences à l'eau de rose qui sont totalement stupides. spoiler: Lygia, qui tombe amoureuse de Marcus, qui tue son peuple et veut l'épouser de force. Puis elle veut l'épouser elle même au bout d'une journée déjà, alors qu'il n'est pas converti et n'a même pas ecore montré le moindre doute sur ses partiques de tortionaire. Et paul qui prend la nouvelle sans une once d'inquiétude . Ridicule. Aimer son ennemi comme soit même, un moto des premiers chétiens OK. Ca veut pas dire les épouser. Ca veut pas dire être idiot. Ca veut pas dire ne pas ressentire d'inquiétude quand sa vie son avenir est menacé. Pas crédible. Pas mieux avec le deuxième couple d'amoureux du film. Le syndrome de Stochholm existe mais ce n'est pas du tout ce que le film essaie de montrer.
Trop ennuyant trop long, j’ai été généreux pendant 2H50, l’histoire de la christianisation de l’empire romain m’est passé sous mes yeux, le message hélas jeté chez les lions dans l’arène des gladiateurs, faites vos prières
J'ai aimé regarder ce film. Bien loin de l'histoire passionnelle entre Marcus Vinicius et de Lygia, QUO VADIS m'a permis de connaître les circonstances de la mort de Simon dit Pierre. J'ai beaucoup aimé le personnage un peu troublé de Néron qui est allé jusqu'à la pyromanie pour trouver l'inspiration ultime.
Beau péplum. Une belle fresque qui relève plus du roman historique que de faits réels. Néron n'a jamais chanté du haut de son palais en voyant Rome brûler. Il n'est pas mort dans son palais, Tigellin n'est pas mort dans une arène le jour de la mort de l'empereur mais des mois plus tard, le Pétrone du film n'a rien à voir avec le vrai, le forum ne ressemble en rien au vrai, etc., etc. Bref, on est loin de la réalité. Mais une belle mention pour un film américain qu'il faut replacer dans son époque, les années 50 et qui ne s'adresse pas à des férus d'exactitude historique.