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Estonius
3 338 abonnés
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5,0
Publiée le 18 février 2013
Au début on se demande où on s'embarque (c'est le cas de le dire). C'est beau, c'est intelligent, c'est bien joué (mais c'est vrai que c'est un peu lent) et surtout c'est intelligent et ça fait réfléchir. Qui sommes nous, sinon la somme de nos souvenirs ? Et si ces souvenirs étaient capables de se matérialiser ? Et dans ce cas sommes-nous vraiment nous-même ou la projection des souvenirs d'un autre à moins que nous ne soyons qu’une probabilité mathématique ! Vertige et mise en abîme ! Et puis il y a Natascha McElhone, jamais une actrice n'aura été aussi belle dans un film de S.F. Chef d'œuvre (et par pitié qu'on arrête les comparaisons avec 2001, ça n'a strictement rien à voir !)
Pourquoi tant de haine envers une oeuvre si aboutie et frôlant presque la perfection visuelle et scénaristique? Une seule explication : Solaris est un film complexe, proposant une réflexion philosophique profonde sur l'amour, le rapport de l'être humain avec l'invisible et les reésentations possibles de Dieu, je pense simplement que les notes basses de ce film résultent uniquement d'une incompréhension du public par rapport à ce que Sodenbergh nous propose. De belles images, de l'émotion, un climat étrange, de l'intelligence (non pas celle qu'on nous impose souvent façon "voici ce que je pense", non, c'est un film implicite qui laisse libre cours à la réflection du spectateur), et une bo géniale de Cliff Martinez... ça serait dans le top 20 de mes films préférés que ça ne m'étonnerait pas!
Je ne pense pas que ce film est un chef d'oeuvre mais quand je vois les commentaires laissés, du genre "chiant", "mou", "pas d'action" je me dis que des choses n'ont pas été comprise. On peut ne pas aimer Monet, soit, mais quelle valeur aurait une critique du genre : "Monet, ça ne ressemble à rien!"? ..............................................................................Soderbergh a crée une oeuvre superbe, hallucinante qui interroge le spectateur en permanence. La mise en scène est grandiose, l'arrivée sur Solaris, magique, la musique totalement envoutante et comble de tout on y trouve parmi les plus belles scènes de rencontre amoureuse vues au cinéma. J'ai failli ne pas voir ce film à cause des commentaires sans intérêt (c'est la première fois que je me permets ce type d'écart) laissés. C'est la même chose pour le diptyque "Che", le même genre de commentaires. Je viens de voir ces trois films qui végétaient chez moi depuis plusieurs mois par peur de m'ennuyer ferme. J'ai chaque fois été transporté dans une histoire, qui certes prenait son temps, mais où à chaque seconde j'étais actif, réfléchissant à ce que je voyais, ému par la force des images, stupéfait par les situations étranges qui parsèment ces 3 films, emporté par ces ambiances enveloppantes dans laquelle on reste emmitouflé même après la fin du film. Solaris, est une exploration grandiose dans ce qu'il y a de plus étrange : l'homme. A voir absolument.
Tellement moins mou du genou que l'original de Tarkovski, mais mollusquace quand même. Tip de critique amateur voire professionnel : Film de SF lent = SF métaphysique (insiste pas c'est une règle, tout ce qui est lent, c'est métaphysique, les escargots, les caissières, le 56k, tout ça = métaphysique). Bon, si tu aimes celui-là, tu devrais aimer aussi l'original, qui est plus russe (colérique ambiance chevaux galopant crinières au vent sur la falaise, thermolactyl orange de Damart et moquette marron-Kodak de l'espace) et qui dans mon souvenir était plus foutraque mais un peu plus fouillé (URSS, il y a plein de sous-jacents). Le Soderbergh est plus direct et calibré bleu cabine UV.
Amateurs de science-fiction musclée et d'action débridée passez votre chemin, « Solaris » n'est pas fait pour vous. En effet, bien que son scénario se déroule dans l'espace il est totalement dénué de monstres intergalactiques inquiétants ou de soldats de l'Empire hargneux et bagarreurs. Pour autant, ce film n'est pas dénué d'intérêt, loin s'en faut. Il est doté d'une histoire prenante et suffisamment originale pour garder l'attention malgré un rythme volontairement lent et contemplatif. Le réalisateur Steven Soderbergh (« Ocean's Eleven », « Erin Brockovitch ») place son intrigue et ses personnages au cœur d'une étrange station spatiale où il se passe des choses bien mystérieuses. Il s'en suit un huis clos passionnant et philosophique qui sonde l'esprit humain et qui pose d'intéressantes questions sur la vie, la mort et le destin . Le malheur c'est qu'il n'apporte aucune réponse, alors bonjour le mal de crâne... Mais il ne faut pas bouder son plaisir, les images sont belles, l'interprétation tout à fait supportable et le couple George Clooney, Natascha McElhone fonctionne à merveille. Globalement, même si je n'en ai probablement pas capté toute la substantifique moelle, ce film est une excellente surprise que j'ai pris plaisir à redécouvrir.
Solaris : Un film peut avoir une belle réalisation et des acteurs plutôt convaincants, si le scénario de suit pas et n’arrive pas a captivé le spectateur, c’est foutu. Et la, j’ai trouvé le temps long, très long pour un film de 1H35. Le début est interminable, c’est simple, j’ai failli arrêter le film mais je laisse toujours la chance de me surprendre. Mais globalement, le film est assez vide pour ne pas dire chiant. Pourtant, je suis très bon public et j’aime le film assez complexe avec une pointe SF. Mais la, je ne suis même pas sur qu’il y a quelque chose à comprendre. Car, c’est un gars qui est envoyer dans un base spécial pour régler une chose mais la base est attiré par une planète qui fond naitre chez les passages des rêves et cauchemars de leur passé… Et la va commencer une histoire de romance vraiment pas prenante et émouvante. Et puis, les personnages ne sont pas attachants. Donc, le scénario ne m’a pas emballé. Pourtant, la réalisation est plutôt soignée mais ça reste banal car l’ambiance n’est pas si exceptionnelle que ça. Bon, il y a beaucoup de silence, ça correspond bien au moment comme c’est dans l’espace mais le film est déjà la… Et pour finir, les acteurs sont corrects : George Clooney est charismatique mais ne sauve pas le film. Donc voila, peut être plusieurs visionnages pour l’apprécier a sa juste valeur mais pour l’instant, je ne suis pas conquit.
***** Solaris de Steven Soderbergh.. Avec George Clooney et Jeremy Davies que je trouve très fort. Il joue un rôle similaire à celui qu'il joue dans Lost, je trouve. La musique de Cliff Martinez est parfaite. Le film est un remake d'un film russe (de Tarkovski), lui même adapté d'un livre de SF de Stanislaw Lem. C'est le cinéma que j'aime et qui me fait ressentir des émotions diverses. Je trouve qu'on intellectualise trop lorsqu'on regarde un film. Ce film, je le regarde comme j'écoute un morceau de musique classique, je n'y cherche pas la dextérité, ni la prouesse, simplement l'émotion. C'est pour cette raison, que je peux le regarder encore et encore, peu m'importe l'intrigue, ces images sont de la musique et la musique de ce film est pleine d'images. Vraiment un coup de coeur
Scénario en béton, réalisation au point, acteurs en phase, on frôle le chef d'oeuvre. Le film m'a fait travaillé, réfléchir, rêver et m'a surtout boulversé. Je m'attendais à la base à un film de sci-fi simpliste et qui allait virer en violence ou au cauchemar assez rapidement mais j'ai été plus qu'agréablement surpris de découvrir un drame unique en son genre. A voir impérativement. La cote spectateur est dure car le film à l'air à première vue de s'adresser à un public fan de classiques violents dans l'espace, peut-être plus basique ou plus simplement dans un état d'esprit différent en lançant le film et donc déçu, ce qui expliquerait que ce type de spectateur n'a pas du apprécier de se retrouver propulsé dans une brilliante romance cosmique. Fabuleux.
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1,0
Publiée le 1 juin 2014
Steven Soderbergh n'arrête plus de tourner entre 2000 et 2002! Après le virtuose "Traffic" qui lui a valut l'Oscar du meilleur rèalisateur, il a signè le cèlèbre "Ocean's Eleven" avec sa distribution de rêve, le quasi expèrimental "Full Frontal" et ce remake de "Solaris" qui ne s'imposait pas vraiment! Produit par James Cameron, Soderbergh a transformè un classique de la science-fiction (le film est un remake d'un film du russe Andreï Tarkovski) en une histoire d'amour, au-delà des ètoiles et de la mort, entre George Clooney qui peine à jouer l'ambiguïtè et Natascha McElhone! il ne reste plus rien du film de Tarkovski où il ne se passe absolument rien à l'ècran! Ce Solaris version 2002 pourrait être un rêve, s'il n'y avait pas un engagement spirituel derrière cette méditation sur la mèmoire, une sensation bizarre s'emparant du spectateur comme hypnotisè par de grandes plages de silence et par un rythme inconnu! Un faux pas de la part de Soderbergh, d'une effroyable lenteur! 1* pour les belles images de l'espace et les fesses de Clooney...
Ce film traite du deuil , de la vie , les illusions et les choix , et je le trouve admirable sur tous les plans , il y a très peu d'explications mais assez pour nous remettre en mémoire nos propres réflexions les plus profondes ...
Environ 30 ans après le film d'Andrei Tarkovski (que je n'ai pas encore eu la chance de voir), Steven Soderbergh réalise un remake de Solaris, avec George Clooney dans le rôle principal. J'aime beaucoup la science-fiction, en particulier au cinéma, mais là, je dois avouer avoir été un peu largué. C'est lent, très lent, et surtout très mou. Et ça n'a rien d'un film de science-fiction, si ce n'est que l'histoire se situe dans l'espace. Il s'agit en fait d'un film un peu romantique et métaphysique dans lequel on se retrouve avec pleins de flashbacks bien lourds. En fait, à part voir George Clooney rêver de sa copine, il ne s'y passe rien. Il y a bien un peu de mystère au début, avec une créature dont on parle, mais quand on découvre ce que c'est, on se demande si la moquette qu'ils ont fumé était bonne. De plus, je ne suis pas du tout fan de Clooney, et ça aurait pu être un bon rôle pour lui, mais là, on dirait qu'il est lui-même perdu. Jeremy Davies qui joue le fou de service, en fait beaucoup trop et rend son personnage pas du tout crédible pour un sou. Solaris ne dure qu'une heure 34, on a l'impression qu'il dure le double. Je me suis fort ennuyé, même si je lui reconnais certaines qualités. L'idée n'était pas mauvaise, mais c'est répétitif et soporifique. En tout cas, dans l'espace, personne ne m'entendra bâiller.
Pas terrible parce que difficilement divertissant. C'est calme et très intellectuel...comme beaucoup de films impliquant le duo Soderbergh/Clooney. Je lui reconnais par ailleurs une très belle photographie.