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LucasdeGrasse
85 abonnés
585 critiques
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2,5
Publiée le 6 janvier 2009
A la fois repoussant car peu compréhensible et lent et fascinant pour les mêmes raisons. Ce film est unique en son genre et offre un rôle intéressant à George Clooney. Le mélange de l'émotion à la froideur de l'environnement alentours est assez déroutant. Peut-être trop pour qu'on s'y laisse prendre vraiment ... C'est spécial. L'atmosphère et l'histoire m'ont assez déstabilisées. C'est comme un voyage en espace: on reste en apesanteur longtemps après l'avoir vu... Mais c'est que pour mieux chuter et se rendre compte que le film ne peut pas valoir plus de deux étoiles. En même temps, ce n'est que mon opinion. Alors, à vous de juger...
Vraiment pas terrible!Je n'avais pas vu celui de Tarkovsky mais celui-ci est raté. On s'ennuie quand même pas mal et le problème est que cette sorte de résurection des morts dans la navette spatiale à solaris n'est même pas expliquée. Il arrive donc des réapparitions comme celle de la femme de george clooney morte 10 ans avant mais on ne sait pas pourquoi?. Un film plat, peu intéressant. La seule chose qui semble bon dans ce film sont les décors qui sont très esthétiques et qui nous mettent bien dans une ambiance galaxique et la bande son qui est réussi comme à chaque fois chez Soderbergh. Il faut dire que je ne suis pas un adepte de science fiction non plus et c'est pas ce film qui va me convaincre de mieux aimer. Je suis déçu par Soderbergh qui a fait beaucoup mieux dans d'autres genres.
À la base, il y a le livre éponyme de Stanislaw Lem, classique de la SF, qui a déjà été adapté par Tarkovski en 1972 : une adaptation assez fidèle et plutôt axée sur la réflexion scientifique, spirituelle, philosophique (la prétention des hommes au savoir, les limites de leurs connaissances, l'opposition entre raison et émotion...). Soderbergh a délaissé quant à lui la dimension métaphysique du roman pour se concentrer sur le mystère de la relation amoureuse, le pouvoir du souvenir, l'idée d'une deuxième chance, d'un amour éternel. Ce film est moins complexe, moins profond que la version de Tarkovski, mais pas moins troublant. Sublime mise en scène, tout en clairs-obscurs, qui plonge dans les méandres de la conscience et de l'inconscient. Subtil scénario qui dévoile peu à peu le passé pour mieux appréhender l'inquiétante étrangeté du présent. Rythme lent, beauté envoûtante. Jusqu'à un dénouement différent de celui du livre, mais très beau et très mystérieux. Quant à George Clooney, il a l'air aussi perdu dans ce film que son personnage dans l'espace. Ça lui donne quelque chose d'évanescent et de touchant, une facette qu'on ne lui avait pas vue auparavant.
Plein de belles images, on dirait des photos, plein de séquences cultes, que de toute façon Mozinor à repris dans Cache-cache à Solaris, alors pourquoi perdre son temps avec ce film qui fait paraître les minutes comme des heures...
Ouille !!! 47 000 000 $ pour ce remake ?!!! Je veux bien que le beau Georges ait touché une prime pour montrer ses fesses à l'écran mais quand même, là, les producteurs ont carrément escroqué les banquiers (que je ne plains pas entre nous). Mais n’empêche qu'ils se foutent ouvertement du monde. OK, le roman de base est bien scénarisé. Seule une séquence où Clooney, en plein délire, les yeux exorbités, assiste à une série d'apparitions sans lien commun, déconne complétement. Les acteurs tiennent bien la route. Ils inspirent par leur jeu, la terreur et l'onirisme que la technique défaillante de cette adaptation ne parvient pas à produire. Mais nous sommes en-dessous de la version de Tarkovski. L'étalonnage des couleurs de ce "Solaris 2003" est carrément minable. Le film est sous-exposé et fade dans l'espace, sur Terre, il est à la limite d'un mauvais "found-footage" style : "Grave encounters". Les décors pratiquement invisibles, auraient pu se limiter à des toiles peintes, ce qui n'aurait pas fait péter le budget. C'est réellement un beau gâchis car cette approche différente de "Solaris" n'est pas mauvaise. Les longueurs décriées par certains, sont nécessaires à l'ambiance du récit et nous sommes dans un récit de véritable SF sans explosion et Alien ineffable. Dommage ...
Film psychologique que j'ai trouvé profond, même si je n'en ai pas compris toutes les facettes. George Clooney joue avec un naturel impressionnant, comme d'habitude. De même pour Natascha McElhone qui m'avait déjà conquise dans The Truman Show. Le scénario est confus mais qu'importe, le tout est si bien filmé, de façon si lente et si juste, si précise. C'est un film que je devrais revoir pour mieux comprendre.
Amateurs de science-fiction où l’action déchire l’écran du début à la fin, vous risquez d’être déçu en regardant « Solaris » En effet, pas de combats intergalactiques, pas de créatures venant d’autres monde, non rien de tout cela. Ici le contemplatif remplace le tournis visuel de cette catégorie et nous plonge dans un huis-clos oppressant dans une station spéciale bien mystérieuse. La clé de l’énigme est l’esprit humain… bien des questions sont posées, les réponses sont à découvrir. « Solaris » est bien trop court pour permettre un développement optimal des personnages et si la psychologie est bien au centre du film, on reste un peu sur notre faim, malgré le jeu convaincant de George Clooney. C’est beau, les contrastes de couleurs entre le rouge de la planète limitrophe (qui d’ailleurs laisse à penser qu’elle n’est pas étrangère à la psychose) et le bleu de la station donne un esthétisme qui transcende l’atmosphère. Belle surprise donc mais pour les amateurs avertis.
Un film culte, dans la droite lignée de « 2001, l’odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick, une surprise totale, une œuvre poétique, onirique. Ce film signé Steven Soderbergh, qui ici change totalement de registre et se met en danger, a de quoi dérouter plus d’un spectateur. Tout d’abord, de par son rythme, les lenteurs étant là pour amplifier encore davantage cette atmosphère si particulière. Ensuite, avec son intrigue très mystérieuse et complexe, le spectateur doit accepter de se laisser porter par le scénario pour apprécier pleinement l’histoire. Enfin, la bande son est parfaite, elle se marie totalement avec les images et plonge le spectateur dans un univers très particulier, à la fois inquiétant et dramatique. Et puis, il y a George Clooney, absolument terrible dans ce rôle, il joue avec beaucoup de nuances et montre un réel talent pour les rôles plus intériorisés et psychologiques. En bref, un film à mi chemin entre la science fiction pure et l’histoire d’amour pleine de charme et de sentiments. Aussi bien pour le fond que pour la forme, cet ovni signé Soderbergh est un incontournable…Il marque également le talent de Clooney dans un registre franchement différent de ce qu’on a pu voir.
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
Vu le 05/03/2024. Ce film est considéré comme un chef-d’œuvre par beaucoup d'amateurs de SF. N'ayant jamais lu le livre ni vu le film de 1972 de Andreï Tarkovski, je partais complètement dans l'inconnu en mettant le DVD. Au final, j'en ressors assez satisfait, ça n’est pas forcément un chef d’œuvre mais un film qui fait réfléchir, qui nous fait nous interroger, on cherche longtemps après une explication rationnelle à ce film. Beaucoup de scènes sont importantes et il nous faut comprendre pourquoi Rheya (jouée par la magnifique Natasha McElhone) qui était censée être morte apparait comme par magie à coté du héros principal Chris Kelvin (joué par George Clooney). Les personnages sont assez intéressants à analyser, et les cènes de flash-backs sont également cruciales pour qu'on comprenne que spoiler: Chris n'a jamais digéré le suicide de sa bien-aimée qu'il considérait comme dépressive et qu a choisi d'avorter contre son avis, ce qui a entrainé ensuite son départ de la maison, l'énorme culpabilité de Rheya et son suicide plus tard . Ce n'est vraiment qu'en fin de film (dans la scène de la cuisine où Chris se coupe le doigt comme au début du film) qu'on comprend mieux ce qui se passe vraiment avec cette planète très mystérieuse capable de recrée des etres de chair et de sang à aprtir des pensées et des reves des personnes présentes proches d'elles. Finalement, le seul personnage vraiment rationnel dans ce film restera le Dr Gordon (jouée par Viola Davis) et qui est finalementspoiler: la seule à s'en sortir
Le film est issu d’un croisement entre "sphère" et "event horizon", mais avec plus de psychologie et de mystère, et moins de retournements de situation. C’est bien dans ce dernier aspect que le film s’essouffle, car à force de plonger de façon répétitive dans la relation entre le personnage principal et sa défunte épouse matérialisée, l’intrigue s’alourdit et lasse sévèrement. Malgré la performance des acteurs (Clooney en particulier), l’originalité du film et ses belles images, le film reste cruellement placide, ce qui gâchera les bonnes idées du scénario.
Le seul film de ma vie ou je me suis endormi devant c'est dire... Pourtant il n'est surement pas dénué de qualité, disons simplement que je ne les ai pas vues. Un ennui pesant tout au long de ce que j'ai regardé.
Soderbergh s'illustre pour la 1ére fois à la SF aprés avoir touché a presque tout.Et le résultat est à la hauteur de ces précédents films.Car il nous emporte dans un voyage hypnotique grace à la lenteur du film mélangé avec la magnifique musique de Cliff Martinez qui n'endort pas, bien au contraire.Cela laisse une étrange sensation de légèreté qu'on ressent notament dans elephant ou 2001 l'odyssé de l'espace.De plus il propose une réfléxion sur l'amour en mélangeant passé et présent,réalité et réve,avec dans le role de l'amant le grand George Clooney qu'on aimerait voir plus souvent dans ce genre de registre,et dans le role de la défunte la trop rare et étrange Natasha McElhone.Bref comme a chaque coup Soderbergh nous étonne et ne nous laisse jamais indem.
Ce qui est fort dans cet énorme naveton, c'estde voir Georges tenir debout dans une station spatiale en apesanteur. Ca surprend 1mn et 21sec. Après, si vous ne décrochez pas pour aller vous coucher, c'est que vous vous êtes endormi. Le truc de Tarkowski est chiant lui aussi mais on accroche un peu (beaucoup) quand même. Le roman reste quant à lui ensorcelant. Comme quoi certaines littératures ne sont guère adaptables au cinéma et Reverso Reversi.
On s'ennuie. A mon avis ,l'astronaute a préféré se suicider après avoir visionné les premiers rushs pour ne plus avoir à jouer dans la suite du film. J'aime bien les films lents, mais là c'est pire qu'en maison de retraite. Même Derrick , c'est plus punchy.