L'Italien Giovanni Bottesini a composé la musique du film interprétée par l'orchestre I Solisti Aquilani dirigé par Vittorio Antonellini. Michel Deville dit à ce sujet : "De la musique de Bottesini, j'ai aimé les rapports des graves et des aigus, qui m'ont paru correspondre exactement au climat du film. Et l'omniprésence du chant musical , qui - à cause de la spécificité de la contrebasse ? - m'évoquait les mélodies nostalgiques d'Europe de l'Est."
Le personnage de Madame Sarah représente les intérêts du peintre Boris Borvine Frenkel. Cet artiste juif a réellement existé : il est né en Pologne en 1895, a émigré en Allemagne puis en France où il est devenu critique littéraire et artistique. Il est mort en 1984.
Le réalisateur Michel Deville avait décidé d'arrêter le cinéma après La Maladie de Sachs en 1999. La lecture du livre de Robert Bober lui a redonné l'envie de faire un film.
Michel Deville déclare au sujet de la direction d'acteurs : "Je ne crois pas qu'on dirige un acteur, à moins d'avoir une vocation de militaire ou de maître à penser. Je crois qu'on le choisit, comme lui vous choisit, et qu'on partage un projet et un personnage. Je crois qu'on le regarde, qu'on l'écoute, qu'on définit son espace de jeu, qu'on l'entoure de techniciens compétents, qu'on le met en lumière, qu'on le met en confiance, qu'on le protège, qu'on l'accompagne pour que vive le personnage."
Ce film est une adaptation du livre semi-autobiographique de Robert Bober : Quoi de neuf sur la guerre ?.
Le film n'a pas été tourné en studio. L'atelier a été reconstitué rue du Sentier dans l'hôtel particulier le Meslay. Pour les extérieurs, le décorateur Arnaud de Moléron a choisi des passages parisiens encore préservés.