« La Ligue des Gentlemen Extraordinaires » : je l’avais vu en son temps et m’étais endormi ! Je me décide à le revoir pour comprendre pourquoi il m’avait fait l’effet d’un somnifère. Et avec un peu de chance, le réhabiliter. Soit on le prend pour ce qu’il est, un divertissement sans prétention, un divertissement vite avalé ; soit on le prend pour ce qu’il est, un comic book ; soit on le prend un tantinet au sérieux. Au sérieux ? Ben non ! Au bout de quinze minutes, j’avais du mal à croire au récit. Mélanger des héros de la littérature du XIXè siècle aurait pu être la bonne idée. Quinze ans après, je n’ai toujours pas adhéré. Sans doute par le manque de profondeur des personnages ou de crédibilité. Seul Sean Connery s’en sort mais ne suis-je pas conditionné par son élégance et son charisme ? Cela dit, son personnage me paraît superficiel. Pour en revenir à ce mélange de héros de la littérature fantastique, il y a eu depuis la série « Penny Dreadful », nettement plus crédible et nettement mieux réalisée. Comme une BD ? Entendu. Alan Moore est aussi l’auteur de « From Hell ». L’univers et là, c’est indéniable, mais je lui préfère de loin l’adaption de « From Hell » des frères Hugues, d’une facture nettement mieux maîtrisée et d'une autre hauteur. Enfin, comme un bon divertissement ? Dans ce cas, j’en accepte l’idée. Seulement, comme pour les deux hypothèses précédentes, ça demeure décevant. Rien n'y fait. Au-delà de la superficialité du récit, des acteurs à peine convaincants, les effets spéciaux laissent à désirer comme les incendies. On dit que Sean Connery ne voulait plus passer à côté d’un succès après avoir refusé « Matrix » et « Le Seigneurs des Anneaux »… ben il a eu le nez creux avec son Quaterman. Il faut dire qu’Alan Quaterman n’a jamais été ma tasse de thé. Ca tombe bien, je n’aime pas le thé… Sorry !