Avis sur La Ligue des Gentlemen Extraordinaires

Il est vrai que ce film est assez nul, ... assez nul pour en devenir amusant.

Un excellent film de supers-héros de Stephen Norrington.Une excellente adaptation du comic d'Alan Moore.Une histoire passionnante,une mise en scène parfaite,des acteurs géniaux: Sean Connery est parfait,les effets-spéciaux sont extras et les personnages sont passionnants.

J'ai vu un film... assez original qui regroupe les grands personnages emblématiques de la littérature anglaises -Allan Quatermain, le Capitaine Nemo, la vampire Mina Harker, l'homme invisible, Dorian Gray, Tom Sawyer, Dr. Jekyll / Mr. Hyde... et M. qu'on retrouvera plus tard dans James Bond :)-. , et qui a le mérite de poser des questions de fond sur l'évolution d'un monde qui part à la dérive (on est avant la 1ère guerre mondiale qui paraît si évidente en 1899. Il y a de l'ambition dans ce film, et des moyens importants. On passe un bon moment à découvrir ces personnages hauts-en-couleur. Le point fort de ce film réside dans les personnages, leurs relations, leurs rivalités et les échanges entre eux. J'ai particulièrement apprécié es décors luxueux, les inventions crédibles, et l'envie de transporter le spectateur dans le temps et l'espace... Et je trouve que les critiques sont un peu sévères, tant la presse que le public...

Adapté du roman graphique du même nom écrit par Alan Moore (auteur de Watchmen et V pour Vendetta), ce film est sorti en 2003 pour se faire un succès correct du côté du Box-office... mais aussi pour se ramasser un échec gigantesque du côté des critiques (17% de critiques positives chez les américains, faut le faire). Il semblerait que tout le monde a détesté ce film, l'a expulsé par tous les orifices possibles (si j'ose m'exprimer ainsi). Pourtant, le concept à la base est génial: prendre des personnages tirés des classiques de Science-fiction et de fantastique du XIXème siècle pour en faire une équipe de super-héros! Des super-héros version steampunk, mon rêve... mais c'est quoi le steampunk? en gros, de la science-fiction version XIXème siècle (un peu comme Jules Verne, quoi). Et cette BD est l'un des chefs-d'oeuvre de ce mouvement. Mais bon, parlons un peu du film: une organisation de terroristes attaquent Londres déguisés en soldats allemands, puis Berlin déguisés en soldats britanniques. le Royaume-Uni et l'Allemagne vont donc se déclarer la guerre. Pour éviter ça, les services secrets anglais réunissent une équipe de "gentlemen extraordinaires": Alan Quatermain (un peu l'ancêtre d'Indy, joué par Sean Connery, le premier James Bond), l'Homme invisible, Mina Murray, Dorian Gray, le Docteur Jekyll (et donc Mr Hyde), le Capitaine Nemo et Tom Sawyer (maintenant adulte et espion). Ils vont devoir lutter contre ces terroristes dont le chef se fait appeler le Fantôme spoiler: et qui se révélera comme étant le Professeur Moriarty, ennemi juré de Sherlock Holmes
. Et pour ce que j'ai pensé du film, eh bien je l'ai trouvé imparfait, certes, mais pas mal du tout. D'abord, il y a Sean Connery (dont je suis fan) et qui joue très bien. Puis, il y a un scénario qui se tient. Ensuite, il y a de bon personnages. Et enfin des scènes d'action bien faites et que je trouve très réussies. Et puis... c'est du Steampunk! Et aujourd'hui, c'est plutôt rare. D'accord, il y a des défauts: le personnage féminin est bien mais pas aussi bien que les autres; les effets spéciaux sont parfois pas réalistes du tout; et bien sûr, c'est une adaptation, et pas très fidèle au matériau d'origine (soi dit en passant, je recommande seulement le premier tome de la BD, surtout pas le deuxième qui est vraiment dégueulasse). Mais ce film reste un bon divertissement et quelque chose de tout à fait accessible surtout si vous aimez l'ambiance belle époque, l'âge victorien et les super-héros. C'est un peu comme Avengers au XIXème siècle, ou la Justice League pour les passionnés de littérature de l'époque victorienne. Bref, à la fois un bon film Steampunk, et un bon film de Super-héros que je trouve injustement sous-estimé et méconnu, et que je vous conseille d'aller voir et si possible en bonne qualité.

Un film commercial, où seul les effets spéciaux ont une once d’intérêt. Le scénario est inexistant, basique et prévisible. Les personnages sont caricaturaux et tombent dans le cliché. Emmerdant comme film. Aucun personnage attachant vu qu'ils sont pas mal tous caricaturaux. Rien de bien impressionnant... ou même d'original.

Descendu en flèche lors de sa sortie par la critique professionnelle, qu'elle soit française ou internationale, "La Ligue des Gentlemen extraordinaires" fut malgré tout un succès commercial.

J'entends qu'Alan Moore, comme toujours, déteste l'adaptation de son œuvre. Il y a eu beaucoup de changements, parfois pas pour le meilleur.

Un exemple ? Tom Sawyer n'existe pas dans le comic-book. Cet agent américain peu charismatique a été ajouté pour intéresser davantage le public américain. Comme si ce dernier n'était pas capable de s'intéresser à autre chose qu'à sa propre culture.

Avec une image si pauvre de son public, l'œuvre ne pouvait pas se montrer exigeante sur le plan narratif ou visuel.

On n'a pas une intrigue très complexe et on multiplie les ficelles. Mais ça passe quand même.

Pourquoi ? Parce que l'univers est intéressant et original. J'ai aimé chercher les références culturelles nombreuses qui parsèment les noms ou les répliques des personnages.

Certes, c'est visuellement daté mais il y a un côté fun et feel-good qui fait passer la pillule.

c'est personnages sont très connu du grand écran ou autre et le réalisateur a voulu mètre ces personnages dans un film . La Ligue des Gentlemen Extraordinaires est un bon film de Stephen Norrington, même si apparemment, il n’a pas été apprécié par tous. La mise en scène du réalisateur est correcte, les scènes d’actions sont réussies, le scénario est bien ficelé, les acteurs comme Sean Connery, Shane West ou encore Stuart Townsend sont convaincants dans leurs rôles et pour finir, le film est divertissant.

Un bon film d'action, porté par un bon scénario, de bons acteurs et de bonnes scènes d'action. L'aventurier Allan Quatermain dirige la Ligue des Gentlemen Extraordinaires, association de sept super-héros légendaires, comprenant le mystérieux Capitaine Nemo, la femme vampire Mina Harker, l'invisible Rodney Skinner, le jeune et intrépide agent secret américain Tom Sawyer, l'inaltérable Dorian Gray et l'inquiétant duo Jekyll/Hyde. Venus des horizons les plus divers, les membres de la Ligue sont de farouches individualistes, des exclus au passé ténébreux et agité, dont les facultés hors normes constituent à la fois un atout et une malédiction. Réunis dans des circonstances exceptionnelles, ils doivent en peu de temps nouer des rapports de confiance, et apprendre à fonctionner en équipe. Après avoir embarqué à bord du Nautilus, ils gagnent Venise, où leur adversaire, le diabolique Fantôme, se prépare à saboter une conférence réunissant les plus grands chefs d'Etat. Embarrassant cas de figure pour le critiquer, "La Ligue des Gentlemen Extraordinaires" fait partie de ces films qui souffrent d'une dichotomie gênante entre choses d'excellente facture et d'autres beaucoup moins intéressantes. Basé sur une œuvre récente et déjà culte d'Alan Moore (qui fut déjà adapté via le raté mais curieux "From Hell", spéculant sur l'identité de Jack l'éventreur), toute la force du film réside dans une puissante identité visuelle (parfois gâchée par l'insuffisant budget alloué au département des effets spéciaux). L'histoire raconte les aventures de personnages hors du commun tirés de la littérature d'aventure de la fin du XIXème siècle. Ainsi, nous retrouvons Sean Connery en Alan Quatermain ou Stuart Townsend en Dorian Gray. D'autres protagonistes répondent à l'appel, tels qu'un Dr Jekyll mal accompagné, un Tom Sawyer loin de l'Amérique et des bords du Mississippi, ou une Mina Harker vampirique, rescapée de ses affaires draculéennes. A priori, adapter le roman graphique de Moore pouvait relever de la gageure. Film particulièrement sombre et adulte, mêlant mythologie moderne et audaces visuelles, le récit se distingue par un romantisme amer, une violence outrée et un lyrisme propre à l'Angleterre victorienne. A posteriori, le pari semble gagné, du moins en partie. Si une édulcoration du récit était inévitable, on justifiera plus difficilement les extrapolations et les rajouts que le scénariste a semés dans le terreau d'origine. De l'ajout douteux de personnages à la modification du rôle et de la psychologie de certains autres, les trahisons ne manquent pas. Mina Harker ou le capitaine Nemo deviennent de pâles figures réduites à la simple fonction de leur originalité. La femme n'est plus qu'une créature de la nuit et se voit destituée de son rôle de leader de la Ligue au profit de Quatermain, alors que le trouble indien Nemo perd son imposante carrure, son mystère et sa cruauté. Il est aussi difficile de pardonner l'ajout impromptu d'un Tom Sawyer totalement inutile, ne servant qu'à fédérer un public américain supposé rétif aux charmes de la vieille Europe. Sans oublier Dorian Gray, absent de l'œuvre de Moore, mais dont le charme, la stature et les talents apportent une certaine classe supplémentaire. Cependant l'échec majeur du film se situe dans la structure même de la narration. Les péripéties, pour être excitantes, n'en demeurent pas moins convenues et mal amenées. Le film passe de rebondissements en déconvenues sans prendre le temps de soigner les transitions, transformant le cachet bis de l'aventure en fouillis dramatique. Les rares thèmes sont réduits à l'état d'ébauches malhabiles et caricaturales (particulièrement dans la relation père/fils spirituel, vue et revue entre Quatermain et Tom Sawyer). Mais l'idée de base servant au scénario est fabuleuse. Utiliser toutes les grandes figures de la littérature populaire anglo-saxonne du 19ème siècle pour les réinjecter dans une réalité paradoxale reste un grand moment. De plus le choix des personnages s'avère particulièrement judicieux, car leur antagonisme et leur part d'ombre ressortent à chaque instant. Ainsi en tête de liste on trouve Alan Quartermain, l'homme invisible, le docteur Jekyll, le capitaine Nemo, Mina Harker, Tom Sawyer et Dorian Gray. Tous ces personnages, campés ici à l'écran par des acteurs plus ou moins connus, ressortent parfaitement et leurs caractéristiques principales atteignent rapidement le spectateur. Mais il y a un point sur lequel le bât blesse, car même si tous sont parfaitement respectés, il semble manquer au film une profondeur permettant de créer un univers crédible autour de ces héros. Leur présentation, bien que durant plus de 40 minutes, apparaît comme bâclée, et leurs réactions semblent bien trop souvent volontairement simplifiées par les scénaristes, comme si une fois de plus ils se devaient de rentrer dans le moule des films de super-héros hollywoodiens. Une grave erreur qui nuit énormément à un film plein de moments de grâce. Car au-delà des défauts nommés auparavant, ce film reste un film avec un style propre, très métallisé. La majeure partie des décors sortent tout droit des grands classiques de Jules Verne (le Nautilus, les armes automatiques ou la voiture), utilisant un genre rétro futuriste, où les anachronismes abondent, mais dans le même esprit que la présence de ces héros de littérature, c'est à dire avec cohérence mais superficialité. Il est rageant d'ailleurs de voir que les meilleures idées de ce film restent lettre morte tellement le réalisateur et les scénaristes imposent un rythme effréné au long-métrage. Car les décors en images de synthèses et certaines scènes d'action auraient pu être plus développées, sans pour autant porter préjudice au film, tellement le matériau de départ paraissait vaste et porté par notre imaginaire. D'autre part le montage très rapide du film laisse entrevoir que celui-ci devait être plus long au départ. Donc au final, un film aux promesses non tenues alors que l'idée de départ et les possibilités étaient fastueuses. A sauver : des décors et des effets spéciaux très réussis (le Mister Hyde est terrifiant). C’est peu mais déjà pas mal. Une fois passée la désagréable et brouillonne impression laissée par l'intrigue trop plate, "La Ligue des Gentlemen Extraordinaires" peut séduire grâce au soin particulier apporté au design d'inspiration Art Déco. Conséquence directe de la première révolution industrielle, les objets, les costumes et décors du film sont issus de l'heureux mariage du fer forgé et du bois. Mélange rustique d'ancien et de moderne, aspiration au futurisme, c'est l'esprit de H.G. Wells et de Jules Verne qui pulse dans ces veines. Alors, malgré son aspect épisodiquement cheap, le film devient la plus belle illustration des délires du dessinateur de l'œuvre, Kevin O'Neil. Et si, à l'instar de "X-Men 2", certains personnages sont sous-traités, d'autres, dont le Dr Jekyll (employant le numéro en vogue des miroirs schizophrènes), apportent au film la touche salvatrice de valeur ajoutée qui l'empêche définitivement de sombrer dans l'oubli. Si "La Ligue des Gentlemen Extraordinaires" ne sera pas celle des champions, elle a déjà remporté le match de l'été au cours duquel ce film est sorti, et ce film reste vraiment un bon film d'action

Un bon divertissement sans plus qui se laisse regarder. Le film a le mérite d'être original mais parfois un peu ridicule.

Un film soporifique qui n'a aucun rythme, la mise en scène sans aucune envergure, les acteurs inexistants.

Ouais... Bon... Que dire d'un film pareil, à part qu'il se laisse regarder, qu'il y a de bons effets speciaux, une idée originale... Mais un scenario en dents de scie et des scènes totalement insipides... Dommage que Wonderwoman ne s'est pas présentée au casting...

Ce film aurait pu être meilleur, car il y a de bons acteurs comme Sean Connery ( même si on se demande un peu ce qu'il fait là...), Stuart Townsend ou encore Jason Flemyng...
Mais le scénario est baclé, plusieurs rôle sont survolés, les dialogues sont mous...
En quelques mots, il y trop, beaucoup trop de héros pour un seul film, et cela gâche beaucoup de choses...
Ce qui sauve ce film, pour moi, c'est le fait qu'il y a beaucoup d'action et que la fin est assez réussie.

Cette association hétéroclite de 7 héros littéraires de la fin du XIXème, sorte de 7 Mercenaires de l'ère victorienne, constituait un intérêt potentiel énorme. Le sujet et les personnages étaient riches, le concept aurait pu donner un grand film, mais cette adaptation d'une BD peu connue du grand public est carrément ratée. A part quelques fulgurances et quelques idées intéressantes, l'intrigue est bancale, les personnages pas assez travaillés, les incohérences s'enchaînent, la réalisation est empesée (Norrington avait pourtant séduit avec "Blade"). Le tout est confus, bâclé et dilué dans trop de fx numériques et une surenchère visuelle, comme si à force de vouloir en mettre plein la vue, on voulait donner un film bien rempli. Reste le jeu des comédiens, très bon, Sean en tête comme toujours, mais sinon, c'est un vrai gâchis.

Adapté d’un Comics qui ne traite pas des super-héros,ce film aurait pu être bon si Stephen Norrington ne s’était pas planté.Alors que le début laisse entrevoir un film sombre et crédible avec des Tom Sawyer,Allan Quatermain,Capitaine Nemo et bien d’autres personnages old school plaisant à redécouvrir,le réalisateur tombe dans l’excés et la surenchère,qu’il ne sait finalement pas gérer au point de l’absurdité complète,plutôt que de miser sur un scénario qui avait moyen d'être bon.Non pas que ce soit bâclé,mais il en fait trop.De plus,les transitions d’une scène à l’autre pour aborder chaque héros deviennent fouillies par abus de rapidité.Quant au jeu des acteurs,même Sean Connery manque de profondeur.C’est dire!

Ce film rassemble à la louche tous les personnages mythiques de la littérature comme des écrans: de Allan Quatermain (sorte de mini Indiana Jones) interprété par Sean Connery à l'homme invisible, en passant par Dr Jekyll et M Hyde (qui ressemble à Hulk, franchement une belle idée pourrie)...j'en passe des vertes et des pas mûres. Si on est indulgent, on passera l'éponge sur les défauts du film (comme l’histoire hautement simpliste servant de prétexte à rassembler une panoplie d'héros made in X-men) et on se laissera divertir.