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Une fable très sympa sur deux délinquants argentins qui se retrouvent face au plus grand deal de leur carrière. Comment collaborer quand on se connait à peine et que nos intentions sont différentes ? Le film permet de se poser ces questions avec humour.
Grand prix du festival du cinéma policier de Cognac, " neuf reines" (2000) est le premier opus du cinéaste Argentin Fabian Bielinski dont la carrière fut brutalement stoppée par son décès prématuré en 2006.
Le cinéaste eut le temps de signer un second opus après "neuf reines". A sa sortie le titre fut encensé par la critique et sa nouvelle vision permet d'évaluer sa pérennité.
Ce premier film de Bielinski qui repose sur des dialogues foisonnant qui laissent peu de place pour respirer au spectateur, pris à la gorge pendant toute sa durée.
Il faudra en effet être particulièrement attentif à cette histoire d'arnaque à tiroirs ( sinon il faudra revoir le film pour en saisir tous les détails) manipulateur, qui à l'instar du scénario de "usual suspect" de J.Demme produit son effet de surprise ( indéniable) dans la dernière scène.
Les points faibles du titre sont les décors ( on sent que le cinéaste avait un budget serré) et la photo qui n'ont vraiment rien de formidable.
On verra avec plaisir Ricardo Sorin dans un premier rôle ou il est encore jeune avant l'éclosion de sa carrière internationale.
Le cinéaste eut le temps de signer un second opus après "neuf reines". A sa sortie le titre fut encensé par la critique et sa nouvelle vision permet d'évaluer sa pérennité.
Ce premier film de Bielinski qui repose sur des dialogues foisonnant qui laissent peu de place pour respirer au spectateur, pris à la gorge pendant toute sa durée.
Il faudra en effet être particulièrement attentif à cette histoire d'arnaque à tiroirs ( sinon il faudra revoir le film pour en saisir tous les détails) manipulateur, qui à l'instar du scénario de "usual suspect" de J.Demme produit son effet de surprise ( indéniable) dans la dernière scène.
Les points faibles du titre sont les décors ( on sent que le cinéaste avait un budget serré) et la photo qui n'ont vraiment rien de formidable.
On verra avec plaisir Ricardo Sorin dans un premier rôle ou il est encore jeune avant l'éclosion de sa carrière internationale.
Ce thriller est une véritable pépite, alliant ingéniosité et divertissement avec brio. Chaque rebondissement semble méticuleusement pensé, gardant le spectateur sur le fil du rasoir, en attente du prochain coup de théâtre. L'histoire, habilement construite, est un parfait mélange de suspense et d'humour, une combinaison rare qui fonctionne étonnamment bien ici.
Film qui peut être quelque peu rapprocher du célébrissime film de George Roy hill, L'arnaque de 1973 ,mais bien moins connu, mais tout aussi captivant.
Un film d'arnaque argentin très bien ficelé. Le fait que ce soit argentin nous donne déjà une ambiance différente de ce qu'on a l'habitude de voir. Le casting est très bon, l'histoire prenante et bien développée. La mise en place est intéressante, il faut bien suivre pour comprendre le dénouement final qui est, quant à lui, bluffant pour ma part. Pour les amateurs du genre, je vous invite à le visionner.
Fodscraft
Un vétéran de l’arnaque prend sous son aile un jeune novice et le teste avec de petites escroqueries. Comme le complice se montre fiable, il décide de faire un plus gros coup avec lui : vendre à un philatéliste des copies de timbres pour 450 000 dollars.
C’est un policier retors plein de rebondissements que nous propose Fabian Bielinsky, réalisateur argentin. Difficile de choisir entre le jeu et la paranoïa…
C’est un policier retors plein de rebondissements que nous propose Fabian Bielinsky, réalisateur argentin. Difficile de choisir entre le jeu et la paranoïa…
Un film d’arnaques savoureux, au scénario plein de faux-semblants et de rebondissements, où l'on ne sait plus qui manipule qui, porté par une interprétation convaincante.
Dans l'ensemble c'était un film bien fait avec de très bons acteurs. Le problème c'est qu'il avance si lentement et que l'histoire n'a pas assez d'événements pour vous intéresser. J'ai deviné la fin aux deux tiers du film car je pensais que c'était assez évident. Il y a de belles lignes de dialogue intelligentes, les personnages sont super et cela vous montre la vraie Argentine. Mais c'est juste une histoire trop léthargique pour moi...
Très bon film d'arnaque avec une construction scénaristique très intéressante. Les arnaques se superposent les unes sur les autres, du coup le spectateur est toujours dans le doute, et c'est la véritable force du film, de plus le twist final est excellent, avec ce magnifique retournement de situation " tel est pris qui croyait prendre". Bref une très bonne surprise, qui m'as fait penser au film "L'arnaque" justement.
Une épicerie (insalubre), une arnaque (un peu minable) : est-on dans un film social qui a révélé son réalisateur parce qu'il était honnête plutôt que créatif ? Non : Bielinsky a une cinématographie courte mais il avait déjà l'expérience de la créativité quand il a fait son Nueve Reinas, qui a très justement eu l'effet d'une bombe.
Il a bien des airs de film indépendant, mais rien qui soit visible, technique, ou concret d'une quelconque manière. Nueve Reinas respire l'amateurisme parce qu'il est au naturel, capturant sa fluidité dans une ville vivante qu'on n'interrompt pas. Le tournage semble avoir tenu dans une poche, ce qui lui donne un certain charme et ne laisse pas soupçonner ses atouts derrière sa formelle sobriété : ses acteurs, et surtout son scénario.
Le monde de l'arnaque se prête bien aux rebondissements, mais encore faut-il savoir les écrire. Puisant dans les préoccupations économiques argentines, Bielinsky forge un déroulé fluide où tout a sa place et qui ne jure que par la quantité d'évènements qui sont pressés les uns contre les autres ; la crédibilité de leur amoncellement n'est pas toujours au rendez-vous et la suspension d'incrédulité est menée à rude épreuve. Toutefois, le scénario ultra-satisfaisant nous réconcilie en continu avec les apparents débordements, si bien qu'on ne se retrouve plus qu'avec le grief éventuel suivant : ce n'est pas un peu le modèle nord-américain, ce genre d'histoires, dites ?
Nueve Reinas est en effet le House of Games sud-américain : une œuvre qui respecte son cadre et s'en nourrit autant qu'elle peut pour faire tenir un scénario en béton. Mais quand la recette marche, il ne faut pas s'étonner de la voir sur plusieurs continents ; ce n'est d'ailleurs pas donné à tout le monde d'être adapté à la fois à Hollywood et Bollywood.
→ https://septiemeartetdemi.com/
Il a bien des airs de film indépendant, mais rien qui soit visible, technique, ou concret d'une quelconque manière. Nueve Reinas respire l'amateurisme parce qu'il est au naturel, capturant sa fluidité dans une ville vivante qu'on n'interrompt pas. Le tournage semble avoir tenu dans une poche, ce qui lui donne un certain charme et ne laisse pas soupçonner ses atouts derrière sa formelle sobriété : ses acteurs, et surtout son scénario.
Le monde de l'arnaque se prête bien aux rebondissements, mais encore faut-il savoir les écrire. Puisant dans les préoccupations économiques argentines, Bielinsky forge un déroulé fluide où tout a sa place et qui ne jure que par la quantité d'évènements qui sont pressés les uns contre les autres ; la crédibilité de leur amoncellement n'est pas toujours au rendez-vous et la suspension d'incrédulité est menée à rude épreuve. Toutefois, le scénario ultra-satisfaisant nous réconcilie en continu avec les apparents débordements, si bien qu'on ne se retrouve plus qu'avec le grief éventuel suivant : ce n'est pas un peu le modèle nord-américain, ce genre d'histoires, dites ?
Nueve Reinas est en effet le House of Games sud-américain : une œuvre qui respecte son cadre et s'en nourrit autant qu'elle peut pour faire tenir un scénario en béton. Mais quand la recette marche, il ne faut pas s'étonner de la voir sur plusieurs continents ; ce n'est d'ailleurs pas donné à tout le monde d'être adapté à la fois à Hollywood et Bollywood.
→ https://septiemeartetdemi.com/
Roub E.
Un polar amusant plus profond que ce qu’il laisse paraître au premier abord. C’est un film qui parle d’arnaques et qui joue sur l’arnaque en permanence avec ses couches qui se superposent, ses fausses indications et le doute qu’il instaure en permanence chez le spectateur. Bien joué, bien mis en scène il offre quelques passages vraiment savoureux.
C'est sans doute le premier film argentin que je vois et, quelle que soit la qualité de la production argentine, celle-ci a peu de chance de percer en France vu les choix des exploitants français et la priorité donnée aux films américains. C'est d'autant plus dommage que bon nombre de films américains sortis cette année et bénéficiant d'une campagne marketing énorme n'arrivent pas à la cheville de celui-ci. J'ai particulièrement apprécié, dans le scénario de ce film, le fait d'intégrer de nombreuses petites "arnaques" crédibles tout en faisant progresser la grosse arnaque. Et ce qui est aussi très bien vu, c'est d'intégrer la réalité économique argentine actuelle, si particulière, dans le scénario du film. Cette intrigue, très bien construite, pleine de rebondissements et de retournements de situation, m'a beaucoup fait penser aux films de David Mamet (surtout "La Prisonnière Espagnole" (The Spanish Prisoner) et dans une moindre mesure au récent "Braquages" (The Heist)) - un peu trop d'ailleurs par moment et l'effet de surprise n'agit pas autant si vous avez vu "La Prisonnière Espagnole" ... on se laisse toujours autant "manipuler" mais un peu moins surprendre désormais ! -. Le seul vrai défaut que je vois aux "Neuf Reines" est un léger manque de rythme par moment. Mais à part ça, c'est vraiment un film très agréable à regarder. Il y a en plus un zeste d'humour de qualité dans de nombreux dialogues et des acteurs excellents. Alors si vous faites l'effort de sortir des sentiers battus (les "blockbusters" américains si bien distribués), vous ne serez pas déçu par ce film original et plein de suspense.
Faut faire attention à tous les détails ou le revoir car le scénario, quoi que bien ficelé, reste assez compliqué. Ce film uruguayen est avant tout un film sur l'argent et les arnaques, donc assez cynique et peu enclin à croire à la bonté humaine. Toutefois si on fait abstraction de ce triste constat, l'histoire intrigue, amuse, et surprend agréablement au final. On a une comédie sur la comédie pour mieux arnaquer, donc une sorte de mise en abyme intéressante.
bon moment avec ce film argentin
un scenario bien ficele
les premiers roles sont tres joues par les acteur s qui mette du coeur et du corp dans leurs personnages
respectifs Ricardo Alberto Darín reste juste comme a son habitude
les seconds roles tres efficaces eux aussi
une tres belle decouverte
a voir
un scenario bien ficele
les premiers roles sont tres joues par les acteur s qui mette du coeur et du corp dans leurs personnages
respectifs Ricardo Alberto Darín reste juste comme a son habitude
les seconds roles tres efficaces eux aussi
une tres belle decouverte
a voir
this is my movies
Un petit polar qui se veut plus malin que le spectateur et qui propose une intrigue bourrée de manipulations, de faux semblants, d'arnaques et de rebondissements. La maîtrise est évidente, aussi bien en termes d'écriture que de mise en scène, avec des acteurs excellents et quelques scènes vraiment efficaces et je dois dire qu'on se laisse facilement entraîné dans cette histoire roublarde. Du coup, si vous êtes fan du genre, vous prendrez un vrai plaisir à visionner ce film qui n'apporte certes pas grand chose de neuf dans le genre mais qui est bien ficelé et suffisamment malin pour captiver.
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