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inspecteur morvandieu
36 abonnés
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2,5
Publiée le 28 octobre 2024
Jadis cinéaste "artistique" oscarisé, Val Waxman n'est plus aujourd'hui qu'un has-been sans travail qui ne doit qu'à la sollicitude de son ex-épouse de décrocher un contrat inespéré pour un film. On retrouve le Woody Allen incontournable, geignard, fébrile, bavard -on verra quelle manifestation psychosomatique touchant le cinéaste hypocondriaque perturbe le tournage! C'est le Woody Allen qu'on aime mais dont le personnage récurrent et sa prépondérance paraissent ici s'exprimer au détriment du scénario. Certes, le sujet vise aussi à égratigner le petit monde du cinéma: égo capricieux et vanité de quelques techniciens, arrivisme d'une starlette et inculture du producteur hollywoodien. Cependant, le comique provient essentiellement du personnage allénien et de ses formules. En effet, le scénario n'est pas précisément astucieux ou surprenant, pas suffisamment riche et ciselé en tout cas pour être l'élément déterminant de la comédie. En l'absence d'idées originales ou de directions inattendues, le film se construit nécessairement autour de Val Waxman, de sorte qu'on peut avoir l'impression que l'auteur se répète d'un film à l'autre. Pas toujours incisifs, parfois un peu ternes, les dialogues comme la mise en scène frôlent même par instants une certaine complaisance.
Pas un grand cru... Trop long, répétitif, le film accumule rapidement les invraisemblances et l'acteur Woody Allen, à l'instar de son personnage, paraît à bout de souffle. Une des meilleures scènes est celle où le cinéaste, attendu sur un tournage dans la tempête canadienne, se perd au téléphone en bavardage hypocondriaque. Hélas, ce qui vient ensuite dure 1h40 et il faut attendre longtemps pour que le cinéaste renoue avec son fils, physiquement et spirituellement à des années-lumière de lui, pour deux autres séquences assez réussies.
Woody Allen aura rarement poussé aussi loin la mise en abîme de sa propre existence à l'écran, cette fois axée sur le versant professionnel. Difficile de ne pas sourire devant les multiples allusions qui nous rappellent sa propre image publique et la réception de ses films aux États-Unis comme en Europe. Allen en joue avec une verve toujours intacte en ce temps-là. Bien que côté casting ce ne soit pas des plus flamboyants que l'on ait connu dans son cinéma, le scénario est très malin et regorge de bonnes idées qui relancent constamment l'intérêt. Hollywood Ending restera l'une des bonnes inspirations du cinéaste new-yorkais, critique acerbe et lucide de son milieu.
A partir d’un scénario très habile, Woody Allen semble vouloir régler quelques comptes avec la profession. Si sa rancœur vis-à-vis d’Hollywood est bien compréhensible, le ravalement des critiques français au rang de crétins congénitaux qui s’extasient devant un film totalement raté paraît plutôt tenir du crachat dans la soupe (à noter qu’au vu de ce qu’ils ont écrits sur le sujet, ils sont maso !). Certes le rire est souvent présent et l’autre règlement de compte avec un certain cinéma d’art et d’essai qui consiste à faire n’importe quoi est remarquablement illustré par les trop brèves apparitions de Yu Lu. A l’actif, quelques bons mots, des gags réussis (certains sont néanmoins faciles) des rôles féminins épatants (Debra Messing et Téa Léoni) et une éllipse amusante sur la cécité et l’amour. Au passif, un rythme inégal, une « férocité » des plus émoussée et quelques bâclages évitables qui font penser qu’une fois de plus le script n’est pas suffisamment travaillé. Peut-être qu’à force d’interpréter un hypocondriaque, Allen s’est complètement identifié au rôle.
"Hollywood Ending" est une jolie Comédie (en couleur) écrite, jouée et mise en scène par Woody Allen. Malgré quelques scènes un peu brouillons, son scénario original nous offre beaucoup d'humour avec un sympathique clin d'œil aux Français. Un scénario sur le cinéma ou Woody Allen se parodie avec beaucoup d'auto dérision. Le réalisateur Newyorkais est décidément un acteur attachant ; il est bien entouré par l'excellente Tea Leoni qui joue son ex-femme et le charismatique Treat Williams qui interprète le producteur Hal Yeager. Le pitch : Val Waxman, est un réalisateur créatif, talentueux mais exigeant et hypocondriaque. Ce cinéaste réputé et pourtant sur le déclin reçoit "La ville qui ne dort jamais", un scénario écrit par son ex femme. Va-t-il tourner ce film à 60M$ dont le producteur n'est autre que l'homme qui lui a volé sa femme ?
Comme à chaque fois que je vais voir un film de Woody Allen, j'en attends beaucoup ... peut-être trop ! Celui-ci m'a d'autant plus déçu que je connaissais le synopsis et que je trouvais celui-ci original et intéressant. Et puis peut-être que, Woody Allen faisant des films tous les 6 mois, je n'ai pas été assez frustré depuis "Le Sortilège du Scorpion de Jade" (The Curse of The Jade Scorpion). J'ai ri à plusieurs reprises mais moins que dans son précédent film avec Helen Hunt. Pour la scène où on apprend que les français sont les seuls à aimer le film de ce réalisateur aveugle, je ne suis pas sûr que ce soit un compliment ... J'ai donc plutôt ri jaune à ce moment-là. Il y a bien quelques critiques envers Hollywood telle que celles du producteur tout puissant qui voit les rushes et décide de l'avenir de l'équipe, réalisateur compris, et nous fait bien comprendre qu'un film de cinéma est, aux USA, un business et non une œuvre. Mais je trouve que ces critiques ne vont pas assez loin. Enfin, toutes ces raisons et peut-être d'autres font que je suis passé au travers du film, que je ne suis pas "rentré" dedans. Ce qui m'a le plus plu dans ce film, et qui n'est pourtant qu'un détail, ce sont les discussions entre le réalisateur (joué par Woody Allen) et son "ex" (interprété par Tea Leoni) où, d'une discussion autour de leur projet professionnel commun, le réalisateur Val Waxman bifurque toujours sur la fin de leur idylle.
Un petit Woody Allen de bas volet !! Avec le cinéaste, il y a des films que j'aime bien et d'autres que je trouve poussif, "Hollywood Ending" fait partie de la seconde partie. L'histoire d'un réalisateur à Hollywood qui est qualifié par les producteurs comme quelqu'un qui n'aspire guère confiance dans son travail avec des longs métrages jugées par le passé comme médiocre. Grace à l'aide de son ex compagne, on lui donne une nouvelle chance de mettre en scène mais le problème, c'est qu'il devient d'un coup aveugle, peu de personnes le savent hormis son ex et un chef opérateur Chinois qui le guident sur le plateau et le tournage va ètre mouvementé on va dire. J'avoue que j'ai parfois ri avec quelques situations cocasses, Woody Allen, Téa Léoni, Treat Williams ou Debra Messing sont excellents et la lumière du film rend la mise en scène jaune feutrée en fond d'écran mais on a connu meilleur chez Woody Allen le réalisateur qui tourne un film par an , le fait que le personnage principal dirige une équipe de tournage aveugle sans que presque personne ne s'en aperçoit, c'est un peu lourd. Pour les inconditionnels
Dans "Hollywood Ending", Woody Allen se met en scène en cinéaste new-yorkais névrosé (quoi d'autre ?) que le succès fuit depuis des années. Pistonné par son ex-femme remariée à un producteur hollywoodien, il se voit confier la réalisation d'un projet ambitieux. Tout se gâte, quand le premier jour du tournage, il devient aveugle, victime d'une cécité psychosomatique...Comment réaliser autre chose qu'un navet dans ces conditions ? Si le film manque un peu de rigueur dans son écriture (la découverte de la cécité aurait notamment pu arriver plus tôt) et traîne du coup un peu en longueur, il reste qu'Allen n'a pas son pareil pour nous offrir des situations savoureuses où sa verve et sa maladresse gestuelle (forcément décuplée ici !) font montre d'une vraie efficacité comique. On peut quand même regretter que le couple qu'il forme avec Téa Leoni soit loin d'avoir le charme et la complicité des fabuleux tandems des époques Diane Keaton puis Mia Farrow, qui offraient forcément un supplément d'authenticité et d'émotion. En résumé, ce n'est sans doute pas le meilleur Woody, mais on y trouve suffisamment de bons mots et de fantaisie pour passer un agréable moment, jusqu'à un ultime rebondissement d'une malice jubilatoire.
"Je serais prêt à tuer pour faire ce film, mais ce sont justement ceux qui m'offrent de le faire que je voudrais tuer"!!!!!!! Apres l'excitation du début, la mise en place du film, la préparation, des moments assez longs et inégaux, le film sursaute lors de l'annonce de la cécité.... C'est franchement drôle et riche en situations cocasses et amusantes. La fin est un petit clin d'œil humoristique assez pinçant !!!!!!!!!
J'apprécie beaucoup le style de Woody Allen, très philosophique et énigmatique. Dans ce film on retrouve les mêmes mimiques et le même personnage introverti mais avec beaucoup de réparti et d'intelligence doté d'un humour fin et ironique. De plus ce film traite de cinéma/tournage ce qui rend le sujet très intéressant. Malheureusement (comme souvent chez Hollywood), on ajoute la "touche mignonne", la touche "eau de rose" pour tenter de vendre du rêve au spectateur.
Retour au loufoque pour Allen.. On retrouve les éléments caractéristiques de son cinéma, comme les intrigues de couples, l'univers new-yorkais, etc ... cette fois dans le monde du show-buisness. Il propose un pitch intéressant et abracadabrant sur un réalisateur, sur le point de réaliser son oeuvre ultime, qui devient aveugle. De là on peut sortir plusieurs moments humoristiques. Reste à voir comment il faut gérer et construire cette idée, mais en une heure cinquante, Allen s'enfonce dans d'autres intrigues qui allongent le film, et certaines sont ainsi prévisibles ( le public américain déteste le film mais le reste du monde adore, son avenir est sauf ). Suivent le doute quant à la discrétion du personnage sur son handicap : il ne regarde pas ses interlocuteurs, qui n'ont pas l'air de faire remarquer sa cécité, ce qui semble, quand on voit le film, pas très crédible. Des instants de longueurs donc, ce qui n'en fait pas parmi les meilleurs du cinéaste, seule l'idée est digne d'une comédie, mais celle-ci aurait pu partir dans une autre direction dans le scénario.