Des passages très drôle surtout lorsque Woody Allen est aveugle. Une mise en scène génial et des dialogues de bon goût. Un film très divertissant dans l'ensemble.
Il est clair que le cinéma de Woody Allen,habituellement léger et caustique,avait mal négocié le tournant des années 2000.Par habitude ou par paresse,Allen ne reproduit pas ses histoires.Son héros Val Waxman est toujours névrosé,hypocondriaque,plein d'esprit et agité.Comme lui.A t-il jamais su écrire autre chose?"Hollywood Ending" a le petit mérite de brocarder les habitants de la Côte Ouest et de nous montrer de l'intérieur le tournage catastrophique d'un film.Sa trouvaille:Waxman devient aveugle(cécité psychosomatique bien entendu!),avec tout ce que cela comporte comme quiproquos et un nouveau regard sur sa vie.Hormis quelques rares saillies alléniennes,on ne rit pas.Je trouve même que le film verse dans la fatalité et la désespérance,peut-être l'état d'esprit du cinéaste au moment du tournage.On doit se coltiner des longueurs gênantes pour le rythme général et tous les personnages hormis Allen,ne sont que des archétypes,aux réactions et mimiques pré-programmées.La présentation à Cannes me semble exagérée,et on est heureux de savoir qu'Allen a retrouvé ultérieurement son talent en quittant New York pour Londres.
Pas un très grand Woody Allen mais une comédie très plaisante où le new-yorkais multiplie les clins d'oeils à sa propre carrière. Les inconditionnels apprécieront donc d'autant plus.
Val Waxman, un réalisateur qui a connu son heure de gloire dans les années quatre-vingt, met aujourd'hui en scène de simples spots publicitaires. A Hollywood, certains le traitent d'"artiste", d'"intello", tandis que d'autres le considèrent comme un fauteur de trouble, un nombriliste névrosé et un incurable hypocondriaque. Val vient d'être viré de son dernier tournage au Canada. Il se sait au bout du rouleau. C'est alors que son ex-femme, Ellie, lui offre une chance inespérée de se refaire. Elle suggère au puissant producteur Hal Yeager, son patron et amant, de confier à Val la réalisation d'un film de soixante millions de dollars : The City that never sleeps, une ode à sa ville favorite : New York. Poussé par son agent Al Hacks, Val emporte de justesse le contrat. Mais une "petite complication" surgit à la veille du tournage. A l'image de " Accords et désaccords " (2000) ou " Harry dans tous ses états " (1998), ce 36 long-métrage de Woody Allen aborde le thème fort intéressant qu'est la création artistique. " Hollywood Ending " fit l'ouverture du Festival de Cannes le 15 mai 2002, classé hors-compétition. Le cinéaste nous propose ici une comédie, qui témoigne d'une écriture très délicate de ce dernier. On ne peut que le féliciter pour la gamme de situations irrésistibles, servies par des dialogues percutants et animés par une pléiades d'acteurs géniaux. Basé sur un scénario loufoque et ingénieux, l'auteur entame tout d'abord la présentation d'un réalisateur à la gloire passée, un vréritbale clown triste, pathétique et soupe-au-lait, brillamment interprété par Woody Allen lui-même. Plutôt que de concentrer son film sur une simple péripétie de l'antihéros, l'auteur culte de " Manhattan " double son propos par une réflexion pertinente sur la condition d'auteur et apporte légèreté grâce à un happy ending désopilant. Ce film est peut être fondamentalement drôle, il est aussi profondément grave sans être tragique. Un superbe hymne au cinéma, magnifiquement filmé.
Un film succulent par des situations improbables et des dialogues piquants comme Allen sait les faire! Dommage cependant que la fin tombe comme un cheveu sur la soupe...
Étant grand fan de Woody Allen je suis un peu déçu par ce film. C'est parfois drôle, il y a quelques bons gags et bons mots, l'histoire est pas trop mal. Certaines situations aussi mais c'est un Woody Allen mineur.
Je ne crois, si ce n'est pour le terrible "Charme discret de la bourgeoisie" de Bunuel, jamais avoir autant ri devant un film.
C'est curieux que beaucoup considèrent Hollywood Ending comme un film mineur dans la carrière de Woody, je dois définitivement être complêtement décalé de la société ( lol ) car c'est pour moi son meilleur film. A la différence de Crime et délits, qu'on cite parfois comme son meilleur et que je trouve pompeux, lourd, relativement ennuyeux et sans grand interet ( j'en rajoute peut etre un peu...), Hollywood Ending est un film brillant, ou Woody se livre complètement ( c'est en partie autobiographique ) et ou toutes les différentes formes de comiques sont abordés.
C'est splendide et cinglant, et que dire du final qui est tout juste extraordinairement drole et cependant lourd de sens ?? On était, avec ma copine, plié en deux pendant 10 mn, on pouvait même pas sortir de la salle...
Bref n'hésitez pas et allez voir très vite ce film qui repassera sans doute bientôt à la Filmothèque dans le cadre de la retrospective Allen ! Rémède anti déprime garanti !
Quelle belle idée, très originale. C’est le Woody Allen que j’aime. On rit du début a la fin en voyant ces situations pour le moins cocasse. Woody Allen utilise toujours les thèmes qui lui sont le plus cher même si ce n’est que rapidement mentionné.
Woody Allen signe ici l’une de ses plus belles et plus drôles comédies qu’il lui est été donné de réaliser. Hollywood Ending (2002) est un concentré de bonheur, de fous rires et de burlesque. Lorsqu’un cinéaste raté (et rejeté par les majors) se voit confier un projet d’envergure par son ex-femme (un projet qui devrait lui redonner ses lettres de noblesse au yeux de tous), celui-ci ce retrouve soudainement frappé de « cécité psychosomatique », l’empêchant malgré-lui de poursuivre le tournage. Il ne va pas pour autant abandonner le film et décide malgré son handicape, de poursuivre le tournage, l’air de rien et n’en informant pas le staff technique. Il se retrouve donc complètement aveugle, à diriger toute l’équipe de tournage, comme si il ne s’était rien passé. Ce qui fait la force de cette excellente comédie délurée et barrée, c’est évidemment le jeu des acteurs (Allen étant stupéfiant en aveugle au coté de Téa Leoni). L’histoire est incroyablement drôle et bien trouvée et les dialogues (le must !), sont d’une justesse, si raffinés et si virulents ! On appréciera tout autant l’adorable clin d’œil final fait aux Français, dommage que cela se termine sitôt, c’était trop bon !