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Un visiteur
3,0
Publiée le 8 mars 2014
"Hollywood Ending" est en demi-teinte : autant l'histoire autour de la réalisation du film est intéressante, avec des échanges incisifs et originaux, autant l'intrigue romantique est trop faible, trop évidente. Pareil concernant les gags : quelques uns sont bons, comme lorsque Waxman sort ses fourrures du sac en rentrant du Canada, tandis que d'autres son souvent patauds et répétitifs. Les acteurs? Même chose : Woody Allen est en forme et joue très bien l'aveugle, mais le second rôle de la journaliste-vipère est d'une platitude étonnante.. Pas mal, mais pas transcendant.
"Hollywood Ending" est un exemple pas désagréable mais pas marquant non plus de la paresse dont a commencé à faire preuve Woody Allen dans la décennie 90 et qui ne fera que s'amplifier dans les années qui suivent... C'est d'autant plus regrettable qu'il part d'une très bonne idée de départ (même s'il faut attendre d'arriver au milieu du film pour la voir se pointer !!!) à savoir un réalisateur loser qui a la chance de pouvoir faire un magnifique comeback mais qui tombe aveugle la veille du tournage. Le problème, c'est que quand il ne refait dix fois le même gag, en particulier dans la seconde partie, Woody Allen étire inutilement les autres à l'instar de la séquence au restaurant où son personnage parle à son ex du film tout en lui reprochant de l'avoir quitté ; ça peut amuser deux minutes mais au bout de dix minutes... Reste quelques répliques qui font mouche et deux ou trois gags vraiment drôles, comme celui où il tombe dans le décor ou encore l'ironique chute finale ce qui fait regretter que le reste ne soit pas du même acabit...
Mais pourquoi j’insiste comme ça ? Peut-être que je me dis que les grands ne meurent jamais, et que j’attends un retour du réalisateur Allen, et une retraite de l’amuseur public qu’il s’évertue à mimer depuis un certain temps déjà. Où peut-être que je me fais avoir par l’aura de légende du monsieur, aura qui pousse tous les acteurs à la mode ou sur le retour à se précipiter pour faire une apparition, même si c’est pour un second-rôle de faire-valoir. Devant la caméra, Woody va refaire son numéro de clown triste, entouré de belles plantes blondes de préférence. Cela commence à devenir récurent, faut qu’il consulte. Comme dialogues on a des répliques ping-pong, et quelques bons mots censés être drôles, comme dans une pièce de théâtre de boulevard. Pas d’histoire, encore moins de narration, juste un bordel à la Fellini de Intervista, film mauvais lui-aussi. Pourtant le pitch est excellent. Le cinéaste qui devient aveugle en plein tournage, d’accord, mais où est le réalisateur qui va donner une direction à toute cette ménagerie hollywoodienne, et développer l’idée ?
Woody Allen est à mourir de rire dans ce film ... on oublie parfois qu'avant d’être un excellent réalisateur c'est également un acteur comique d'exception. Ce film est l'occasion de se le rappeler ! Excellente comédie !
Après l'inégal Escrocs mais pas trop et le sympathique Sortilège du Scorpion de Jade, Woody Allen continue dans le burlesque déjanté avec une comédie romantique et satirique où un réalisateur sur le retour perd la vue la veille du tournage de son nouveau film sensé propulser à nouveau sa carrière. Infatigable et toujours aussi à l'aise dans son rôle de personnage névrotique, l'acteur-réalisateur s'en donne à cœur joie pour nous livrer une longue séquence de folie furieuse où quiproquos, situations décalées et dialogues de sourds font bon ménage en plein tournage hollywoodien... La première partie s'intéresse donc à la mise en place du décor, du contexte, des nombreux personnages et de l'atmosphère frappadingue du film, celle de ce réalisateur has been qui se retrouve à travailler avec son ex-femme (toujours aussi brillante Téa Leoni) et le producteur qui lui sert de petit ami (Treat Williams, qu'on a connu plus fringant). Exigeant et atypique, notre héros ne veut travailler qu'avec un chef opérateur chinois, se laisse porter par ses souvenirs en parlant à son ex-femme ou encore ment à sa nouvelle copine, actrice de bien piètre talent qui croit avoir un rôle dans le film. Puis vient la cécité impromptue et l'enchaînement de situations drôlissimes concoctées par Woody Allen, enchaînement non-stop qui viendra constamment nous titiller les zygomatiques. Le scénario regorge donc de passages truculents comme lorsque Val, notre héros, acquiesce vaguement à tout ce qu'on lui propose visuellement ou - un classique - quand il se retrouve avec une bombe atomique lui faisant des charmes à moitie nue. Toutefois, bien au-delà de cette épopée filmique inédite, c'est surtout face à une histoire d'amour romanesque que le réalisateur va nous toucher, une histoire forcément hollywoodienne tendre et attachante où l'on en ressort qu'avec le sourire. Poétique, drôle et farfelu, ce 33e long-métrage de Woody Allen, présenté comme un véritable vaudeville lancé à 100/h, est une totale réussite entraînée par un casting au top et un scénario sincèrement travaillé.
Woody Allen est sans doute le seul type au monde capable de faire tenir un film pendant 1h50 sur une histoire aussi improbable : Val Waxman (Allen), réalisateur « has-been » au bout du rouleau va devoir réaliser un film à gros budget avec son ex-femme et l’amant de celle-ci. Sauf que Val est atteint d’une cécité soudaine et traumatique… Il va dès lors réaliser le film à l’aveugle. Toute l’intrigue tient sur l’accumulation de situations comico-burlesques en lien avec la perte de vue de Val. Et le pire, c’est que cela fonctionne. On rigole non-stop. C’est farfelu et ingénieux. Allen tient son idée de bout en bout et ne lâche pas l’affaire (ce n’est pas le fort du bonhomme!). On retiendra la scène mythique du restaurant entre Ellie (Tea Leoni) et Val (Allen) comme exemple du genre. Du grand Allen.
Pas le plus inspiré ni le plus délirant du réalisateur, le film reste néanmoins dans une très bonne moyenne avec en prime un tacle savoureux sur la critique cinéma française.
Woody Allen au sommet ! Son rôle est complètement délirant et le film est bourré de répliques cultes. Les acteurs sont géniaux, Allen en tête. Éclats de rire garantis pour les fans. L'un de mes préférés.
C'est marrant car c'est un sympathique petit Woody allen par sa fin et son originalité on peut le voir comme un pastiche une parodie ou une suite des aventures de Woody Allen. Rien de nouveaux dans tous ça mais on peut ajouter une sorte de reflexion sur de la part de Woody Allen sur l'empire Hollywoodien.Le film est une suite de situation improbable avec des gags de situation par forcément drole à tous les coups malgré tous c'est un plaisir de voir Woody allen en temps qu'acteur. On peut dire qu'il remplis le cahier des charges.
Hollywood Ending est un film de Woody Allen avec lui-même, Tea Leoni et Treat Williams qui parle d'un réalisateur qui se retrouve aveugle la veille du début de tournage et qui doit dissimuler cela aux autres, tout en jouant son rôle de metteur en scène. Cela donne lieu à de nombreuses situations cocasses et drôles, dont Maître Allen a le secret. Comme les autres films dans lesquels il apparaît, on retrouve vite ses thématiques et mimiques favorites, celles qui lui valent en général le succès escompté. Une fois n'est pas coutume, Allen nous livre un beau film, un regard différent sur le cinéma, en mentionnant ainsi ici ou là Steven Spielberg ou Alfred Hitchcock.
Woody Allen s'en prend ici aux gros poissons d'Hollywood et son système corrosif autant qu'hypocrite, dressant un portrait caricatural (ou pas) d'un réalisateur sortant du lot du conformisme hollywoodien. Avec l'habituel humour sophistiqué qu'on lui connait et le sarcasme qu'il sait si bien mettre à l'image, "Hollywood Ending" est encore une fois un bon film signé par son auteur, qui est, qui plus est, toujours aussi agréable à voir jouer.
Tous les personnages joués par Woody Allen dans ses propres films ont quelque chose de lui, mais aucun ne lui ressemblait autant que Val Waxman : cinéaste juif new-yorkais, globalement méprisé dans son pays et idolâtré en France, hypocondriaque et continuellement en analyse, farouchement opposé à la Californie et à Hollywood. La seule différence entre Woody et Val étant que le premier écrit ses scénarios lui-même, avec talent, l'argument principal du film (un réalisateur qui perd la vue) tenant ses promesses, malgré quelques longueurs et maladresses (la scène chez le psy, avec ce long plan fixe sur Woody Allen, ressemble un peu au genre de cadrage qu'on verrait dans une interview de making-of...) Il est à noter qu'Allen est particulièrement bon dans son rôle d'aveugle, et qu'à défaut d'être son meilleur film en tant que réalisateur, c'est peut-être bien sa meilleure performance d'acteur.
Même si ce film n'est pas un chef d'oeuvre les dialogues sont savoureux. La musique est pas mal, on passe un bon moment. L'idée est pas mauvaise et très bien mené. L'humour de W. Allen toujours aussi ravageant, la musique toujours aussi bonne. On reconnait bien le style D'Allen. Mais il manque quelques choses, ou quelques choses en trop dans ce film. Un bon moment.