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Julian85
34 abonnés
169 critiques
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3,0
Publiée le 20 juillet 2010
Woody Allen revient avec son habituel galerie de personnages croustillants, de dialogues cinglants et de situations burlesques. Rarement film dans le film aura été si interessant. Allen incarne un réalisateur qui lui ressemble beaucoup( la vue en moins), nageant au milieu des requins hollywoodiens. Un peu long, mais réussi
La construction tangible du cinéma est une veine inexhaustible pour les cinéastes. «Hollywood Ending» (USA, 2002) est à Woody Allen ce que «La Nuit américaine» (France, 1973) est à François Truffaut, la projection de lhors-champ du réalisateur au devant du vecteur caméra. Péripéties dun tournage américain, la mise en abyme allenienne forge encore une fois le narcissisme du cinéaste new-yorkais. Au cinéphile, une telle situation ne peut que procurer la grisante projection de soi dans leffervescence communicative dun tournage. Woody Allen lacteur / le réalisateur en réussit lenvoûtement. La domination de ce film sur luvre du cinéaste réside dans sa propre réflexion de ce quest le cinéaste Allen, une réflexion légère mais structurée plus cinématographique que le névrotique «Deconstructing Harry» (USA, 1998). Or en sincarnant cette fois-ci en ce quil est, un réalisateur, Allen expose une auto-dérision géniale, basée sur une aventure burlesque : le cinéaste, au premier jour de tournage, est frappé de cécité. Le burlesque groucho-marxiste navait pas été aussi hilarant depuis «The Purple Rose of Cairo» (USA, 1985). Typiquement allenien en vue des des scènes et des dialogues percutants, il nest pas exempt dune savoureuse critique du système cinématographique américain. Woody Allen amorce son départ artistique pour la Grande-Bretagne en tournant en dérision les institutions des studios américains et la loi du box-office. Au sein de lhistoire du tournage, une énième mise en scène des affres de laccointance homme-femme. Le couple est ici défaut et le défi est à la reconstruction. Narcissisme charmant dAllen astreind, le couple se cimentera à nouvea. Et toutes ces pistes sont enrobées par une belle photographie, comme si le soleil se levait sur les images, éblouissant à nouveau la ville de New-York. Réverbération du cinéma dAllen, sourdant de la situation sa cocasserie, «Hollywood Ending» est au zénith de lanimadversion du cinéaste pour lentertainment.
Il n'y a qu'a fermer les yeux et se laisser bercer. Encore une fois, Woody, c'est du bonheur en pillule. Humour décapent, mais rare: il n'existe que sur la comete de Allen -> A voir absolument.
Dans la lignée de « Celebrity » un film sur le Hollywood, et plus particulièrement sur le cinéma, la création. Il y a de très bons moments, beaucoup de burlesque, mais aussi quelques passages un peu mous. Ca reste un bon film malgré tout.
Tout en ayant ses moments dhumour et dautres moments songés, Hollywood Ending est une comédie vraiment réussit. Ne restant pas superficiel et en allant critiquer directement lindustrie hollywoodienne du cinéma, Woody Allen réussi à faire encore une fois de plus un film à la hauteur de sa réputation, malgré une fin baclée. Mais à la différences de certains autres films de Woody, celui-ci ne demande pas une bonne dose d'intelligence ou de second sens. Tout est clair comme de l'eau de roche, on a rien à deviner ni à comprendre et on se laisse bercer.
Woody Allen est ici à l'apogée de l'eccelence; ce film est drôle et attrayant. On ne s'ennuye pas, l'idée " du film dans le film " est originale. La critique que Woody Allen fait sur la côte Ouest est elle aussi amusante.