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    Le Soleil brille pour tout le monde
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Soleil brille pour tout le monde" et de son tournage !

    On coupe et on recoupe

    Alors que le réalisateur avait prévu de réaliser un film de 100 minutes, le studio de Ford, Argosy Pictures, fut obligé de le réduire à 92 pour des raisons de budget. Suite à l'échec commercial du Soleil brille pour tout le monde, ce dernier est encore réduit de deux minutes et cette troisième version devint le standard sous lequel le long-métrage fut diffusé à la télévision. C'est par hasard que l'on redécouvre le director's cut plusieurs années après, lors de l'impression vidéo dont le modèle était une copie personnelle de Ford, jamais retouchée. La version depuis diffusée est celle de 100 minutes.

    Nous remakons parce que nous le valons bien

    Le Soleil brille pour tout le monde est en réalité un remake d'un film réalisé par John Ford lui-même en 1934, nommé Judge Priest, dans lequel le juge était joué par Will Rogers. Ce dernier avait déjà joué pour le réalisateur en 1933 dans Doctor Bull et rejoué depuis en 1935 dans Steamboat Round the Bend. Ce dernier et le nouvel interprète du juge, Charles Winninger, ont par ailleurs tous deux joué dans nombre de films de David Butler. Cependant, Winninger n'interprètera pas d'autre rôle pour Ford. C'est parce qu'il s'agit d'un des films préférés de Ford que celui-ci en fit un remake en 1953.

    Adaptation multiple

    Le Soleil brille pour tout le monde est adapté de trois nouvelles d'Irvin S. Cobb : "Judge Priest", qui avait déjà donné lieu à la première version du film au nom éponyme, "The Sun Shines Bright" et "The Mob from Massac", ce qui explique que le juge doive faire face à trois affaires au lieu d'une dans le film de 53.

    La fin d'une ère

    Le Soleil brille pour tout le monde fut le dernier film que produisit John Ford à l'aide de sa société de production Argosy Pictures et qu'il distribua chez Republic Picture. Il avait créé cette société en 1939 et l'utilisa dès 1940 pour produire Les Hommes de la mer, avec John Wayne. Trois de ses plus grands films sont nés de cette maison de production : Le Massacre de Fort Apache (1948), La Charge héroïque (1949) et Rio Grande (1950).

    Contexte ensorceleur

    John Ford réalisa ce film en appuyant l'idée selon laquelle il ne faut pas se fier aux apparences, souvent trompeuses. Là où, au cinéma, des innocents sont pris pour des coupables et doivent être défendus pour prouver leur bonne foi, la vie réelle américaine était marquée par la chasse aux sorcières de McCarthy et la dénonciation de soi-disant agents communistes (allant jusqu'à l'homophobie et la xénophobie pure et simple). Alors qu'Hollywood doit faire face à cette époque à la mise au ban de certains de ses plus grands noms (Orson Welles, Charlie Chaplin), Ford ne fut pas un instant inquiété par la Commission d'enquête du fait que son film touchait à un épisode passé de l'histoire américaine et s'appuyait sur le droit à la justice, élément particulièrement fort de la constitution des Etats-Unis.

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