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Théophile Bernard
2 abonnés
25 critiques
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4,5
Publiée le 4 novembre 2024
Un collectif d’actrices bien choisi, avec des interprétations touchantes et sincères. Une photographie plutôt appréciable couplée d’une BO au diapason d’une critique sur la société dite patriarcale des années 50´s. Parfois léger par son ton romantique, ce film n’en demeure pas moins sujet à réflexion et un beau reflet de cette société maintenant révolue bien que ce film reste en quelque sorte d’actualité à certains égards. Mention spéciale pour Julia Roberts dont le sourire ne cesse de nous faire voyager.
Film très intéressant, belle interprétation...sujet réaliste..eh oui il n'y a pas si longtemps...on aurait pu être dans cette amphi, se poser les mêmes questions Mais pas cinq étoiles malgré l'excellentissime Julia et son sourire parfait... pourquoi ?? Parce que ça va trop vite...les personnages ne sont pas assez travaillés, il manque un peu de surprise, d'intrigue...la fin est émouvante mais ça ne suffit pas
Une version féminine du "Cercle des poètes Disparus", à tel point que spoiler: l'absence de décès final est une surprise ! J'ai aussi cru que le film tomberait dans le piège de la mièvrerie avec une happy end classique pour le personnage principal, mais il n'en est rien.
Un bien bon film ....Que de force et de volonté dans le personnage principal .(Et oui la personnage principale )même notre vaste langue est regressiste.Une super prof (e) avant-gardiste tente avec passion de faire découvrir l'art et l'éveil de la condition féminine .Un joli coup de pieds dans un nid de jeunes femmes bien formatées de soie et de conformisme insupportable.Les acteurs sont tous fameux et ce film est une pépite de grâce et de morsure .je le conseillerais aux femmes autant qu'aux hommes.☺️
Un film de femmes sur la condition de la femme (des années 50 aux USA). Les actrices forment un ensemble hétéroclite et présentent la variété des possibles pour l'époque. Voilà de quoi remettre les pendules à l'heure à ceux qui parlent d'égalité des sexes. On part de loin et, même si cela a encore évolué depuis, on est encore très loin de l'égalité. J'aimerai mettre 4 étoiles mais il me manque quand même quelque chose, la crédibilité du scénario peut-être ...
Sujet très intéressant, maîtrise de l'image, actrices jouant bien mais manque de souffle, d'idées, d'originalité côté scénario. Ça tourne en rond et le féminisme de cette prof ne va pas assez loin face à ses élèves tout juste éclairées 3,1/5
Au début des années 2000, Mike Newell nous proposait une plongée au cœur d’une grande université pour filles dans les années 50 aux Etats-Unis. Ce film permettait de faire un état des lieux du chemin parcouru en un demi-siècle quant à la place de la femme dans la société occidentale.
Evidemment, on est dans un cas extrême puisque l’on évolue au milieu de filles issues de bonnes familles et donc d’un milieu particulièrement rigide et conservateur.
Néanmoins, c’est ce qui rend le film intéressant : la confrontation entre ces filles qui semblent avoir intégré le rôle que la société leur assigne et cette professeur d’histoire de l’art qui tente de les émanciper en est d’autant plus forte.
Forte mais pas caricaturale.
Car, ce que j’ai apprécié, c’est que le personnage incarné par Julia Roberts n’est pas une militante des droits des femmes mais une femme convaincue qu’à sa petite échelle, elle peut changer des mentalités. Je trouve que cela lui donne un côté beaucoup plus humain puisque l’on va pouvoir également s’intéresser à sa personne, à son vécu et à ses sentiments, tandis que si cela avait été une militante, son message politique aurait éclipsé le reste.
Julia Roberts a trouvé le ton juste pour son personnage. Elle parvient au travers de silences à faire passer autant de messages qu’à travers un dialogue bien ciselé. Elle incarne cette professeure avec beaucoup de retenue et sans l’idéaliser non plus. Elle a ses failles et elles ne nous sont pas cachées.
Quant aux autres actrices, il y a à boire à manger. Certaines m’ont convaincu, d’autres m’ont semblé surjouer leur rôle.
Je passerai rapidement sur la réalisation, très académique, mais comment en aurait-il pu être autrement vu l'époque et le sujet ?
Ce que je retiendrai du « Sourire de Mona Lisa », c’est ce film sans prétention, sur une professeure d’université qui a des choses à dire mais qui n’est un surhomme (une surfemme, je ne suis pas sûr que ça se dise) et qui fait face à ses doutes et à ses propres erreurs pour s’approcher le plus possible d’une forme d’épanouissement ou d’accomplissement de soi malgré les diktats de la société.
Un film avec un joli message et qui est agréable à regarder, en somme.
4 561 abonnés
18 103 critiques
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2,5
Publiée le 7 février 2021
Il n'y avait rien dans cette histoire que je puisse comprendre. Il s'agissait de personnes des années 90 habillées pour ressembler à une période très stylisée des années 50. Sauf qu'aucun professeur de cette époque ne ressemblait à Katherine. Je suppose que c'est l'époque dans laquelle nous vivons qui veut exprimer le maintenant et dans certaines situation, l'habiller pour lui donner un certain style et l'appeler comme on veut sans se soucier de ce qui s'est réellement passé ou de ceux qui l'ont vécu. Et je ne comprends vraiment pas la fin. Le personnage de Julia Stiles monterait-il vraiment sur un vélo et suivrait-il et saluerait-il Katherine alors qu'elle s'éloigne en voiture après lui avoir en fait donné l'épaule la plus froide possible lorsque Katherine a essayé de l'aider. Sommes-nous censés penser que Katherine a gagné d'une manière ou d'une autre. Qu'en ont pensé les filles qui se sont inscrites dans sa classe l'année suivante. Se sont elles senties abandonnées. Ou bien ont-elles réalisé leur folie et sont elles devenues de bonnes petites femmes au foyer et de bonnes mères. Il est possible que parce que je suis un homme l'histoire ne m'ait pas saisi comme elle aurait dû mais je ne pouvais pas changer de sexe juste pour l'apprécier plus. Le Sourire de Mona Lisa n'est pas un film dont on se souviendra longtemps après sa fin c'est une histoire de passage à l'âge adulte un genre que j'aime beaucoup. Les personnages sont assez bons pour ce qu'est le film mais il n'y a tout simplement pas assez de choses à en tirer...
Très bon film injustement "descendu" par les critiques.Les actrices et la reconstitution des annėes 50 avec les prémisses du féminisme sont excellents!Les choix de vie et la psychologie de ces différentes femmes sont bien plus fins qu'il n'y paraît de prime abord.Bref,c'est un film que j'aime bcp et qui fait du bien inspiré par l'université qui a vu naître de grandes figures féminines comme Hillary Clinton par ex.L'authenticité documentaire se sent bien bien ds le film qu'on peut visionner sur Netflix actuellement.
On lit souvent dans les critiques, au sujet de ce film, qu'il fait penser au film de Peter Weir "Le Cercle des Poètes Disparus" (Dead Poets Society) avec Robin Williams sorti en 1989.Et bien, c'est vrai ! ... Et je ne vois pas, personnellement, l'intérêt de refaire un film sur le même thème sachant que l'original était en tout point réussi. Serait-ce pour les plus jeunes qui n'ont pas vu "Le Cercle des Poètes Disparus" ? Ils n'ont qu'à se procurer le DVD du film ! Serait-ce pour les femmes qui voulaient une version féminine du film ? Doit-on vraiment féminiser toutes les histoires sous prétexte que les héros de certaines histoires sont des hommes ? Enfin, peu importent les raisons de ce "remake", ignorons-les et attardons-nous sur le contenu du film...Ce film est beaucoup plus léger que son prédécesseur (est-ce parce que les héroïnes sont des femmes ? ;-) ) ... et il n'y a aucun sujet grave abordé - dans "Le Cercle des Poètes Disparus", il y avait, entre autre, le thème du suicide des jeunes -. La question centrale du film est "peut-on concilier vie privée et vie professionnelle ou doit-on faire un choix entre les deux ?". Cette question reste d'actualité de nos jours mais, avec l'évolution des mentalités, les femmes ont désormais davantage de marge de manœuvre pour choisir. L'interprétation est sans faille mais vue la faiblesse du scénario, Julia Roberts obtient ici l'un de ses plus mauvais rôles. spoiler: L'unique touche d'originalité du film est la présence, à la fin du film, d'images d'archives où l'on voit les candidates au titre de Miss USA être jugées, en plus de leur physique, sur leurs aptitudes à repasser du linge ou à faire le lit. Édifiant en 2004 mais sûrement très en rapport avec la société américaine dans les années 1950. Pour résumer, un film plein de bons sentiments, avec très peu d'originalité et qui se laisse regarder sans rien nous apporter.
Julia Roberts est si connue, d'une part parce qu'elle n'a pas changé en quarante ans, mais aussi parce qu'elle a toujours l'air de se jouer elle-même. Pas avec le sourire de Mona Lisa toutefois, qui ne peut guère être aussi large que le sien. C'est avec prestance qu'elle endosse le rôle de la professeure dans une sorte de Cercle des Poétesses disparues ou la décennie d'après-guerre va être le témoin d'un virage éducationnel.
Prédestiné à Harry Potter par son côté littéralement vieille école, le transfuge de Cambridge qu'est Newell n'a pas grandes difficultés à arborer les couleurs conservatrices de Wellesley, même si ses actrices et son distributeur sont plutôt Columbia. Une colombe dont on aurait besoin pour adoucir le choc des générations, s'il avait été virulent ; en effet, il préfère se le réserver comme avant-garde, traitant comme sa vraie armée l'engagement féministe qui s'étale sur le scénario avant de jaillir au générique de fin sous la forme d'images d'archives rappelant la place aussi prisée qu'étroite occupée par les femmes dans les États-Unis d'avant le flower power.
L'enseignement filmique est aussi digne d'intérêt que ceux que sert le personnage de Roberts, mais pas aussi bon. Il y a des concessions par les facilités prises dans la formation des couples, leur dissolution, la méchanceté, voire l'apparition et la disparition de certains acteurs (l'absence prolongée de Marcia Gay Harden n'est pas pour rien dans ce sentiment). On se rattrape aux branches d'un dosage très pertinent dans les set-up / paybacks : les questions qui nous font garder le rythme sont toutes résolues, et à temps. Mais d'un autre côté, l'avance dans l'année scolaire de Wellesley est assez mécanique, en manque du charisme robertsien, et grince à la sélection élitiste des actrices principales, dont la sublime candeur insuffit à rendre l'image humaine à toute l'école.
Newell nous aura servi des gros plans de la personnalité, sans les détails nécessaires, au lieu du plan large, façon photo de classe, qu'il aurait fallu à son film engagé.
Evidemment l'on pense au Cercle des Poètes disparus, version féminine, et cela dessert cette réalisation, agréable au demeurant. Rien de révolutionnaire dans cette quête de femmes pour leur liberté et leur épanouissement personnel - même si rappeler quelle place la société veut leur attribuer n'a jamais rien de nocif... - d'autant que les actrices incarnent des rôles stéréotypés de leur filmographie (la peste Kirsten Dunst, la girl next door Julia Stiles, la battante Julia Roberts, l'allumeuse Maggie Gyllenhaal...). Mike Newell saupoudre le tout d'un bel acteur (oui, Dominic West), d'intrigues sentimentales, d'un peu d'humour et d'accomplissements individuels. Pour passer le temps...
Mona Lisa Smile est une analyse sociologique intéressante, touchante et interprétée avec brio par une belle brochette d'actrices. Mike NEWELL nous offre un super scénario, romancé et plein de clichés certes, mais qui peint remarquablement les moeurs de toute une époque conservatrice. Belle prise de conscience pour toutes les femmes d'aujourd'hui.
Un casting d'actrices impressionnant qui se retrouve au service d'un scénario trop sage et d' une réalisation classique. On assiste bien à quelques bonnes scènes et l'ensemble n'est pas désagréable mais le coté rebelle se retrouve clairement enfermé dans une bonbonnière.