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VERTIGO
3 abonnés
116 critiques
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5,0
Publiée le 16 octobre 2024
Là contrairement à la version de 1959 sur le chine de Baskerville trop kitch pour être pros au sérieux, là c'est l'inverse et c'est justement l'objectif de ne pas se prendre au sérieux vient un pastiche en couleur que ce film est très réussit et cela ne me fait pas oublier les versions en noir et blanc de la fin des années 30 aux années 45 qui elles étaient très sérieuses et efficaces.
D'emblée ce qui frappe est le caractère des deux compères et colocataires, si Sherlock Holmes/Stephens est quasi le personnage avec ses travers, Watson surprend un peu en étant une sorte de groupie légèrement surexcitée et finalement quasi inutile lors des enquêtes. En vérité, Wilder et Diamonds n'inventent pas grand chose en ce qui concerne Holmes, ils accentuent juste ses défauts et le tourne un peu en dérision, ce qui est d'autant plus malin que l'acteur le joue avec tout le sérieux nécessaire ce qui est aussi en contraste avec la clownerie de Watson. Une fois les personnages installés l'intrigue met un peu trop de temps à démarrer réellement, il faut bien trois quarts d'heure avant que l'enquête débute. Si on appréciait dès le départ les décors/costumes, la reconstitution d'époque, la partie écossaise finit de nous séduire façon exotisme des Highlands avec le mystère du Loch Ness en prime. L'enquête est intéressante montrant un Mycroft supérieur à Sherlock et jouant sur l'empire allemand alors naissant et déjà ambitieux et une envoûtante Mata-Hari. Un film sans doute un chouïa surestimé, car un peu long et un duo d'acteurs principal qui manque de charisme. Site : Selenie.fr
Pas le plus connu, ni le meilleur de Billy Wilder mais sa version du célèbre locataire du 221b Baker Street n’est pas dénuée de saveurs. Burlesque, ambigu et joliment mise en scène, le film tarde toutefois à se mettre en place mais une fois véritablement lancé, il se montre aguicheur, trop tard cependant pour pleinement me satisfaire.
Une espèce d’aventure un peu loufoque. J’ai vraiment du mal avec ce réalisateur. À part la panthère, je trouve ses films ennuyeux et toujours un peu bordéliques. Le personnage de Watson en tout cas ici est assez insupportable
Plaira aux fans des différents autres films. Pour moi, c'est trop lent et pince sans rire. Je pensais avoir plus d'éléments sur sa vie privée mais ça reste trop survolé 2,6/5
Le plus mélancolique des films de Wilder, qui revisite le mythe Sherlock Holmes, en en faisant un personnage cocaïnomane et faillible.. L'intrigue se révèle un peu légère, mais Robert Stephens est parfaitement secondé par un Colin Blakely cocasse, dans le rôle de Watson, qui fait penser à un valet de comédie, et par la troublante Geneviève Page, dans un personnage de Mata Hari. En prime, l'élégance de la mise en scène et l'humour inimitable de Wilder.. A ne pas manquer.
Certainement le film définitif sur le héros de Conan Doyle. Tout y est, scénario à la Tintin, humour anglais, décors superbes, dialogues ciselés, cynisme, élégance et aventures baroques. Un régal du debut à la fin.
Une comédie plutôt bien faite de Billy Wilder sur un scénario original mais qui reprend tous les standards des livres de Conan Doyle. Le duo avec le docteur Watson bien montré, leurs petites manies, l’appartement de Baker Street, la logeuse. On évoque même par deux fois l’addiction de Holmes à la cocaïne. L’intrigue mêle la disparition de 6 nains d’un cirque, puis celle d’un scientifique dont l’épouse est retrouvée amnésique sur les bords de la Tamise. Holmes prendra sous son aile cette très séduisante jeune femme, la très belle Geneviève Page , et Wilder nous gratifiera même d’un superbe plan du dos complément dénudé de Page, sortant de la couche de Holmes. Mais celui-ci a peur des femmes, se laissera séduire mais sera déçu. L’intrigue nous mènera en Ecosse, avec un passage du monstre du Lochness indispensable et une intervention de la reine Victoria, en chef de guerre, car le film tournera à l’espionnage et à la défense nationale dans sa dernière partie. Une jolie conclusion ,un peu triste mais pleine de nostalgie, qui nous rend Holmes très humain.
Je n'ai pas été convaincu à 100% par ce film de Wilder sur la vie privée de S. Holmes. Le scénario est très travaillé et le dénouement est intéressant mais il n'y a pas eu de petites étincelles dans les yeux ou de petits frissons au visionnage du film. Le personnage de Watson, trop comique à mon goût, ne m'a pas convaincu non plus.
Certes, le fait que la diffusion à la télé n'ait été disponible qu'en version française n'a pas aidé, il n'empêche que ce film est bien faible à côté des chefs d'oeuvre de Billy Wilder.
Billy Wilder réalise une très bonne comédie policière sur Sherlock Holmes incarné par Robert Stephens et son frère Mycroft interprété par Christopher Lee .
Sous la plume fantaisiste du Dr Watson, médecin de son état mais aussi chroniqueur des exploits du plus grand détective du XIXème siècle, nous allons découvrir l'intimité de Sherlock Holmes. Billy Wilder («Irma la douce») n'aura de cesse que de démystifier le personnage de Sir Arthur Conan Doyle en empruntant des chemins de travers scénaristiques pour notre plus grand plaisir. Le duo Holmes (Robert Stephen) et Watson (Colin Blakely) fonctionne à merveille comme celui composé jadis par Tony Curtis et Jack Lemmon dans «Certains l'aiment chaud» du même Billy Wilder. En prologue du film dans un Londres victorien bouillonnant, une tragédie se joue aux 221 Baker Street gardé par le cerbère Mme Hudson ; Sherlock Holmes en mal d'enquête s'ennuie à mourir ! Alors quand Holmes et Watson reçoivent une invitation très intéressée de madame Petrova, danseuse étoile russe, Watson entrevoit déjà une enquête des plus captivantes. Le backstage du ballet russe jouant «Le lac des cygnes» va prendre des allures vaudevillesques. Mais pour le cynique Sherlock, l'aventure n'est pas celle qu'il espérait. Un soir de grande lassitude, la Tamise finira par charrier comme une offrande, une jeune femme amnésique jusqu'à la porte du détective. Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Et là, comme une locomotive, l'esprit de déduction d'Holmes se remettra en marche à pleine vapeur, entraînant le spectateur dans une intrigue opaque et pleine de mystères comme une nappe de brouillard au-dessus d'un Loch écossais...
Voilà une bonne enquête à la Sherlock. Le scénario est habilement construit, même s'il n'y a pas de réel rebondissement. Les acteurs sont bons, même si je ne les connaissais pas avant d'avoir vu ce long métrage. Le début pourra paraître un peu long, mais il s'agit de "placer" les personnages, et d'apporter une petite touche d'humour. A voir par les amateurs de policiers, façon Sherlock!
Burlesque et réjouissante durant sa première demi-heure, cette "vie privée" retrouve les rails de l'enquête policière, dans un monde de carte postale pour mieux mettre en valeur cette subtile analyse du brillant détective créé par Sir Arthur Conan Doyle.
Le long prologue qui précède l’« affaire » proprement dite est une merveille de comédie. Wilder présente les personnages, celui de Holmes en particulier en une savoureuse démystification (maniaque, cocaïnomane, aux attirances sexuelles ambiguës). Les dialogues sont étincelants, comme souvent avec ce cinéaste. Puis avec le début de l’« affaire », le film mêle plusieurs genres ; conservant celui de la comédie, il prend aussi une tournure évidemment « policière », au sens où il va falloir résoudre une énigme, mais aussi fantastique et sentimentale. Sur ces tons entremêlés, de nombreux éléments énigmatiques se succèdent. Le scénario est excellent, réussissant parfaitement à les relier dans la solution du mystère. Solution qui participe aussi à la démystification du héros, qui fait preuve d’humilité et de tendresse pudique, et qui attire ici plus d’affection et d’empathie que d’admiration. Solution qui explique aussi les premières phrases du film. C’est beau, c’est riche, c’est fin, intelligent et savoureux. Une nouvelle très grande réussite de Billy Wilder.