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Parkko
160 abonnés
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3,0
Publiée le 14 septembre 2012
Certes, le personnage de Sherlock Holmes est une star de la littérature mondiale. Mais il ne m'intéresse pas. Ou peu. En tout cas, de moins en moins. Je n'adhère pas complètement au style de sir Arthur Conan Doyle et les adaptations cinématographiques que j'ai pu voir ne me plaisent pas totalement (voire pas du tout). Mais Billy Wilder m'a pris à contre pied dès le début de son œuvre. En effet, en quelques secondes il met à la poubelle tout ce qu'on sait, ou ce qu'on croit savoir sur lui. Ainsi, il est dit que c'est Watson qui en relatant les aventures du détectives de Baker Street exagère sur certains points. D'un seul coup, Billy Wilder s'approprie ainsi le personnage. Il n'est plus dans une adaptation d'un Sherlock Holmes mais dans sa version de Sherlock. C'est d'autant plus probant lorsqu'on sait que le scénario est original. Le film se suit sans déplaisir, on retrouve l'humour de Billy Wilder, son élégance, son style raffiné. Mais le scénario tourne assez vite court. On a beau m'expliquer que c'est super intéressant, je ressens un manque d'enjeux là dedans. Ca tourne assez vite à plat. C'est pas désagréable mais quand on sait que c'est un film de Billy Wilder, on peut être un peu déçu.
pas très futé ce sherlock-ci, il ne voit pas ce qui est au bout de son nez, il ne fait aucunes déductions dans ce film, il a l'air de s'ennuyer un peu et quant au watson présenté ici, il est à des milliers de kilomètres du célèbre docteur et ami du détective holmes, pour avoir lu presque tous les livres de sir arthur conan doyle, je sais quoi de parle, on montre un holmes distrait face à un watson brouillon à la limite du ridicule
Dans leur appartement de Baker Street, Holmes et Watson voient arriver une jeune veuve sauvée des eaux de la Tamise. Se nommant Gabrielle Valladon, cette dernière semble amnésique mais va vite retrouver la mémoire. Le fin limier et son équipier vont être entrainés dans une enquête hors du commun, où ils croiseront Mycroft Holmes, le frère de Sherlock, la reine Victoria et le monstre du Loch Ness. Le génial Billy Wilder s'attaque au mythe de Sherlock Holmes et signe un scénario original où tout l'esprit des romans de Conan Doyle est préservé. Dès l'introduction avec la mallette contenant les souvenirs de Watson, Wilder pose les éléments distinctifs du personnage et fait d'une scène apparemment banale une véritable leçon de mise en scène avec notamment la partition illustrée par un changement de musique qui dévoile le son d'un violon. Les références aux romans sont multiples et guetter ces différents oeufs de Pâques est un vrai bonheur pour tout fan des aventures du célèbre détective. Les dialogues sont parfaitement écrits et d'une grande subtilité, le scénario original et brillant et les acteurs, Robert Stephens, Colin Blakely, Geneviève Page, Christopher Lee sont tous d'une grande justesse. Un monument de la comédie policière et une des plus belles adaptations de l'oeuvre de Conan Doyle au cinéma.
Un film qui brille par l'aventure peu ordinaire du détective le plus connu dans une ambiance travaillée (décors, costumes, musique). Une facette originale, un moment agréable du gage de qualité Billy Wilder.
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4,0
Publiée le 5 juin 2011
Amateurs de pastiches au vitrio, ce film est pour vous! Dans les annèes 70, les cinèastes se sont attachès à dèmysthifier le personnage de Sherlock Holmes. Dans "The Private Life of Sherlock Holmes", Billy Wilder, avec un humour très caustique, met à rude èpreuve la vanitè instinctive du hèros en lui faisant reconnaître une adversaire de sa valeur en la personne de la belle Gabrielle Valladon jouèe ici par Geneviève Page! Robert Stephens campe un Sherlock Holmes non conformiste et astucieux! N'oublions pas non plus de citer le grand Christopher Lee dans le rôle du frère cassant et condescendant du dètective! Le sous-marin, surtout depuis que la guerre est finie, reste un objet de dèrision, comme dans le film, où il remplace le monstre mythique du Loch Ness! Wilder nous offre un spectacle fort divertissant avec les magnifiques paysages ècossais et la belle musique de Miklos Rosza! Rue Baker Street, c'est simple, on n'en revient toujours pas...
Ré interprétation iconoclaste du mythe de Sherlock Holmes. Billy Wilder met à mal les clichés habituels sur le personnage, notamment sa peur des femmes et son esprit de déduction infaillible. Le film nous balade avec plaisir de Baker Street aux brumes du Loch Ness, où Wilder déboulonne un autre mythe, celui du fameux monstre. Le film est depuis devenu une référence pour les fans du détective.
La personnalité fantasque de Billy Wilder et le fameux héros des romans de Conan Doyle étaient faits pour se rencontrer.En commun,une impayable dérision et un goût pour les traits d'esprit.Cette histoire inventée pour l'occasion permet de découvrir un Sherlock Holmes faillible,misogyne,efféminé,addict à la coke et ayant des déductions imparfaites.A ses côtés,le Dr John Watson est aussi excentrique que séducteur.Leurs caractères,à ces nuances près sont rigoureusement conformes,et nous offrent une première partie savoureuse à base de méprise homosexuelle.Quant à l'enquête,elle est un peu faiblarde,car elle démarre trop tard et surtout est difficile à suivre à force d'y inclure des éléments disparates.A titre d'exemple,on y trouve des canaris,des nains,une ombrelle,la Reine d'Angleterre et le monstre du Loch Ness! Si Wilder garde sa verve dans certaines répliques,il n'en oublie pas un sentiment mélancolique diffus qui explose à la dernière bobine.L'Angleterre victorienne est brillamment retranscrise,malgré une photographie désuète.Le rythme est également trop lent,et on était en droit de s'attendre à plus de rebondissements.Elégant et racé,mais trop juste pour Billy Wilder.
De la part de Billy Wilder (Le Poison - 1945, Oscar du Meilleur Film), on était en droit de s’attendre à autre chose que cela, en effet, cette énième histoire narrant les aventures de Sherlock Holmes et de son compère John Watson déçoit et ne laisse au final, qu’un avis très mitigé. En effet, il faut patienter pendant les quarante-cinq premières minutes avant que la suite devienne intéressante. A partir de la deuxième partie, le film prend réellement de l’ampleur (et surtout de la consistance) avec une enquête passionnante et un voyage au fin fond de l’Ecosse à la rencontre du monstre du Loch Ness. Mise à part cela, on pourra aussi féliciter l’agréable casting, avec dans les rôles principaux : Robert Stephens & Colin Blakely, accompagnés de Geneviève Page & Christopher Lee. En fin de compte, La Vie privée de Sherlock Holmes (1970) est une œuvre mineur dans la filmographie du cinéaste, pas décevante mais en deçà de ce à quoi nous nous attendions.
Histoire policière pas comme les autres, où le célèbre détective... ne découvre quasiment rien, piégé par la faiblesse de ses sentiments. Le plus de cet opus, c'est l'humour omniprésent et toujours aussi actuel.
Un des plus mauvais Billy Wilder. Tout est très convenu, c'est trop lent, on s'ennuie beaucoup. L'humour est distillé au compte-gouttes. Un film extrêmement banal à tous points de vue.
L'ambiance de ce film feutré à quelque chose de totalement inattendue! Dans ce décor baroque, tout est beau et tout semble beau. L'histoire tout à fait hors cadre est toute aussi surprenante! Sherlock Holmes névrosé. Les acteurs sont tous exellents. Tandis que Wilder fait un travail d'orfèvre. Parfait!
Un des mes films préférés,5 * sans hésitations,je le revois régulièrement. Il ne vieillira jamais et en dehors de l’extreme intelligence du scénario,l’histoire d’amour demeure une exception.Plus original,plus sensible,plus élégant ,il est difficile de faire mieux .Et pendant que Sherlock Holmes va se faire une piqûre de cocaîne diluée à 5 % le spectateur essuie ses larmes.Billy wilder est capable de manier l’humour sous toutes ses formes en évitant constamment la vulgarité.Entre “Un,deux,trois “ “Avanti” et ce film il y a des différences vraiment importantes mais l’humour est toujours le facteur reunifiant son oeuvre;Un peu comme Ford d’ailleurs qui ne laisse pas un seul film sans un sourire.C’est pour moi son plus beau bien qu’un des moins connus car il gardera une valeur universelle tant que Sherlock Holmes sera lu,ce qui n’est pas prêt de s’arréter.La scéne qui voit Watson danser avec les jolies dames remplacées deux par deux par des danseurs est vraiment inoubliable.
Billy Wilder est indéniablement un as de la comédie américaine burlesque, en témoigne ses précédentes œuvres Certains l'aiment chaud ou encore Sept ans de réflexion. Aussi s'attaque-t-il en 1970 avec dérision au personnage fétiche de Sir Arthur Conan Doyle. Scindé en deux histoires distinctes, le film gagne ainsi en cohésion mais aussi en cocasserie, la première partie mettant en place la personnalité de nos deux compères, prélude à l'aventure principale. Car Wilder aime saccager la légende et il le fait avec un humour des plus féroces... Toujours aussi sérieux et déterminé, Sherlock Holmes est pourtant ici quelque peu effrayé par la gente féminine, médiocre dans l'avancement de son enquête, possédant malgré lui une gestuelle des plus efféminées et un goût prononcé pour la cocaïne. De quoi briser le mythe du célèbre détective. Quant à son assistant, le Dr. Watson, le voici excentrique, au contraire porté sur les femmes et un brin jaloux de la popularité de son ami. Tout ceci est soutenu par des situations constituées de quiproquos savoureux, de dialogues délicieux et d'une complicité fortement rigolote. L'enquête en elle-même n'est malheureusement pas très absorbante voire même décousue par moments mais a néanmoins le mérite de s'engouffrer dans des péripéties hilarantes où se croisent nains, canaris et monstre du Loch Ness. On notera principalement des séquences d'un burlesque assumé et l'on retiendra la présence au générique de l'immense Christopher Lee venu lui aussi s'amuser de son propre rôle, l'acteur ayant campé le célèbre détective dans trois aventures et interprétant ici Mycroft Holmes, le propre frère hautain et supérieur de Sherlock. En bref, une comédie désopilante mais inégale.