Caché sous ce titre de film de genre, on atteint une des oeuvres les plus personnelles de Billy Wilder. Les plus mélancoliques également. Sans négliger les aspects propres à la légende de Holmes, et sans non plus oublier totalement le registre de la comédie, notamment les scènes très drôles avec Watson, cette vie privée de Sherlock Holmes donne une impression de nonchalance, comme si elle se laissait porter par l'intrigue - secondaire - plutôt que ne cherchait à la diriger. Il s'agit donc d'une sorte de promenade mystique qui préfigure Avanti, où tout est prétexte à profiter du temps présent.
Ce film de Billy Wilder est un bijou d'humour, d'aventure et de finesse. Je ne suis pas un fan du grand détective mais là j'ai adoré ! Robert Stephens (en Sherlock) et Colin Blakely (en Watson) sont excellents. L'univers de Conan Doyle est respecté mais avec un brin de fraîcheur qui manque même à l'original. J'ai particulièrement aimé la visite des deux détectives au ballet russe et le dénouement magistralement construit. Je vais me le remater dès que possible !!!
Un trés bon film.La première demi-heure est assez drôle et aprés,c'est l'enquête trés bien menée avec l'aide de Christopher Lee,la classe.Le film est juste un petit peu trop long.
Le chef d'oeuvre de la dernière période du très grand cinéaste Billy WILDER sur un scénario très intelligent et une vision originale du mythe de Sherlock Holmes. Brillant. Casting parfait.
"The Private Life of Sherlock Holmes" est une enquête bien ficelée et soigneusement mise en scène du fameux détective, qui va se retrouver en Ecosse. Outre une interprétation sans faute, le film vaut surtout pour ses touches d'humour réussies qui détruisent l'image traditionnelle de Holmes, en le montrant comme coureur de jupon et drogué. Très réussi.
Ce film est un chef-d'oeuvre. Intelligent, estéthique, humoristique, prenant, l'image est superbe, les acteurs parfaits, surtotu Watson, la msie en scène impeccable, aucun défaut dans ce régal. Le meilleur Sherlock Holmes, avec Le chien des Baskerville.
Comme son titre l'indique ce très beau film aborde la vie intime de Sherlock Holmes, Billy Wilder tout en respectant l'univers fabuleux de Conan Doyle apporte une élégante touche d'humour. Somptueux film à l'allure sophistiquée ou le grand Sherlock Holmes se fera berner pour les beaux yeux d'une femme. La Vie privée de Sherlock Holmes se savoure du début à la fin avec un grand plaisir comme rarement le cinéma peut nous l'offrir. De plus on a la joie de voir Christopher Lee interpréter un rôle digne de son talent, il incarne le frère du célèbre détective.
J'en gardais un souvenir émerveillé, au point de le considérer comme un des mes films préférés. Il est toujours risqué de revoir certains titres dans ce cas de figure, ce qui a légèrement été le cas concernant « La Vie privée de Sherlock Holmes ». J'ai bien écrit « légèrement » car l'on est évidemment toujours plus exigeant avec les œuvres dont on attend beaucoup. Parce que le regard de Billy Wilder sur le mythe du célèbre détective privé, c'est quand même la grande classe. Projet de longue haleine, reporté à de nombreuses reprises, celui-ci a la marque de son réalisateur : drôle, intelligent, fin, volontiers sarcastique par moments, porté par de belles prestations d'acteurs incarnant des personnages aimés avec beaucoup d'élégance, la qualité des dialogues et des relations entretenues par les uns et les autres. Même le scénario, mis à mal par les producteurs et devant être à l'origine beaucoup plus long, montre beaucoup de richesses et de scènes merveilleusement construites, la musique ample et majestueuse de Miklos Rosza accentuant encore cette remarquable impression. Et pourtant, je ne mets « que » quatre étoiles. Comment l'expliquer. Je n'ai pas été ébloui, bouleversé comme j'avais pu l'être la première fois. Si l'ensemble reste remarquablement cohérent, je n'ai pas ressenti la jubilation que j'ai si souvent lorsque je regarde un film de Wilder. Certaines scènes m'ont laissé un peu de marbre, et j'ai légèrement décroché à une poignée de reprises. Maintenant, c'est vraiment parce que j'en gardais un souvenir ébloui que je me permets ces quelques menues réserves, de nombreux moments restant exceptionnels (pour ne citer qu'elles, les scènes avec Clive Revill, immense second rôle malheureusement passé à côté d'une grande carrière), la « Wilder touch » restant suffisamment présente pour que l'on se réjouisse d'avoir assisté à un si beau spectacle. Un lourd échec financier qui n'a d'égal aujourd'hui que sa réussite formelle.
Un Holmes suberbement filmé par le vétéran Billy Wilder, qui donne une touche élégante et fantastique dans les beaux paysages écossais ! Un petit bijou !