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Un visiteur
3,5
Publiée le 6 mai 2020
S'il n'est pas nécessairement considéré comme une oeuvre majeure de son célébrissime réalisateur Billy Wilder, La Vie Privée de Sherlock Holmes ne manque pas de piment, et d'éléments venant quelque peu égratigner le mythe. A vrai dire, le film tarde à réellement devenir passionnant, malgré les dialogues ciselés (de bout en bout !) et les situations initiales plutôt cocasses : la comédie un peu molle du genou, ce n'est pas exactement ce que l'on peut attendre d'une oeuvre sur le héros de Conan Doyle. Mais, au gré du scénario et d'un déplacement vers l'Ecosse, on retrouve alors un environnement plus mystérieux, avec une photographie et une musique dantesques, et un final plein de surprise, de finesse, et même d'émotion, qui permettent donc d'achever le visionnage sur une note très positive !
Le film de Billy Wilder souffre incontestablement de sa production. Le réalisateur de quelques chefs-d’œuvre majeurs du cinéma américain avait, en effet, une idée générale que les producteurs ont finalement refusé de suivre. D’une durée initiale de 2h45 (le premier montage durait même 3h20) avec plusieurs chapitres racontant différents épisodes liés entre eux, le film a finalement été ramené à 2 heures. Pour ce faire, les producteurs ont effectué eux-mêmes les coupes, conservant deux segments. De ces choix découle un évident manque d’unité même si la thématique entre les deux épisodes est conservée, à savoir le lien entre Sherlock Holmes et les femmes. On pourra principalement reprocher au film la faiblesse de son premier segment, long de 45 minutes, hésitant entre la farce (les liens entre Holmes et Watson, la mésaventure de Watson à l’opéra, la proposition faite à Holmes, etc.) et la tragédie (celle d’un homme qui trompe son ennui entre cocaïne et expériences incongrues quand son intelligence est mise au repos forcé). Cette partie, pour le coup, n’est pas pour tous les publics et a de quoi rapidement décourager les simples amateurs d’histoires mystérieuses propres aux aventures du célèbre détective. La deuxième partie qui raconte une enquête à la Sherlock Holmes est bien plus convaincante. Elle permet ainsi à différents publics d’y trouver son compte. Même si elle est marquée par un cynisme certain qui n’est pas déplaisant, loin de là, car c’est aussi un des propos du film, Billy Wilder mélange avec malice les genres et entraine ses personnages dans une drôle d’aventure. Si l’intrigue n’est, au final, qu’un prétexte pour brosser le portrait de ses différents personnages et aborder différentes thématiques, on se laisse agréablement embarquer, surtout après avoir autant souffert en début de séance. Bien filmé, bien photographié et interprété, le film dévoile peu à peu toute sa subtilité et son intelligence, même si le lien avec la première partie, qu’on finit par espérer dans le développement de l’intrigue, n’arrive jamais. Pas exempt de mélancolie, d’humour et de fantaisie, le film donne à voir un portrait original du célèbre détective privé en mettant l’accent sur ses zones d’ombre, le premier segment du film trouvant là enfin son éclairage. Il est aussi et surtout une joyeuse charge cynique sur différents mythes, Sherlock Holmes, bien sûr, en tête, mais aussi, plus inattendu, le monstre du Loch Ness himself. S’il faut être patient avant de le trouver réellement distrayant et pertinent, le film peut prétendre atteindre tous ses publics, à savoir ceux qui aiment le locataire du 221B Baker Street et les fans de Billy Wilder. On pourra cependant comprendre (et c’est bien dommage) qu’au bout d’une demi-heure, certains, croyant avoir été trompés sur la marchandise, aient lâché l’affaire.
Élémentaire ce cher premier film à ma connaissance de bibliothécaire, sur le mondialement célèbre détective privé gentleman flegmatique anglais style bourgeois, accompagné de son chef-d’œuvre, fidèle partenaire pour le meilleur, le pire et le sourire. Au temps du règne expressionniste de la Reine Iron Lady Marmelade Victoria, dans les années 1880 débute l'enquête glissée sous cette version, un brin loufoque d'excentricité, d'audace, d'insolence provocatrice calomnieuse ignominie imaginée par cette réalisation.
Adaptant ce grand classique littéraire de Sir décoré royalties Arthur Conan Doyle, une personnalité spéciale crée pour ce raffiné arrogant personnage de romance policière anglo-saxonne, sous l’effet stone de la feuille de Coca chimie transformée d’Amérique du Sud. Ce qui explique son talent brillant génie élitiste favoritisme privilégié pour la fine déduction, de la bonne comédie, yes yes yes nobody’s perfect and some like it hot.....!!! En face d’énigme sphinx illogique aux réponses aléatoires.
Un aventurier et deux font le compte de bons amis tout de même pour la suite de l’intrigue des péripéties, l’inclusion d’une femme mystérieuse et de l’espionnage, qui nous emmèneront vers le lac du Loch Ness légendaire. En haute terre d’Ecosse des messieurs en Kilt comploteurs au service de Sa Majesté Victorienne, savent où vit Nessie qui dort divinement, de la sensualité précautionneuse méfiance honteuse à l’égard d’une peur de la femme gênée, sans précédent pour l’enquêteur Holmes aux goûts douteux.
Docteur John Watson à toujours son avis sur la question pour la réplique judicieuse, tousse assez bien son jeu pour le calmer et le remettre à sa place, depuis l’excursion au pays de l’empire et des grands espaces : le lac des cygnes. Une composition opéra symphonique harmonie renommée, stéthoscope examen médical ordonnance, des royalistes surveillant les allemands instigateurs de trouble sur le continent européen contre les îles britanniques, en désordre pas possible, en dessus dessous des cartes.
Il n’y a plus qu’à chevaucher le XXème siècle du vieux Londres bus à impériale cabine téléphonique rouge avant-gardiste, j’apprends à connaître ces acteurs issue de l’influence culturelle partagée commune universelle de Shakespeare, le théâtre des rois Edward, Henri, James, John, George, William !......et des reines Elisabeth, Queen Mary......of Scots........
Après une visite au Loch Ness je me suis décidé à mater ce film. 1ère surprise : Billy Wilder en réalisateur, sur un sujet si sérieux je ne m’y attendait pas, et je voyais encore moins un quelconque côté comique pouvoir ressortir ici. Quand arrive Christopher Lee (qui a part Watson aura tout joué chez ce héros), en Mycroft cette fois, on doute vraiment de la direction prise. Une fois qu’on voit un peu le scénario on comprend mieux : Wilder s’est aventuré dans un domaine trop éloigné du sien et s’y perd, d’où le bazar ambiant et la trame inégale (on passe de danseuses à des nains, au Loch Ness sur fond de complot européen sous-marin contre les nazis, en passant par une passade pitoyable sur l’homosexualité latente des héros). On a l’impression ensuite que tout le monde y va de sa touche personnelle et que rien n’est encadré. Par-delà le casting bancal, représenté par un Watson exalté à fond et un Mycroft qui s’anime (respect des persos je te cherche toujours), on a une histoire chaotique et inintéressante s’attardant trop sur le graveleux, aucun liant, un montage erratique sans lien logique entre les scènes, des longueurs (l’enquête ne commence qu’à la 47è minute et on reste trop sur le ballet), aucune déductions n’est faite mais des dialogues tendancieux au mieux, une vf très médiocre, des décors plus que moyens, une musique moche ou trop grandiloquente, un Loch Ness utilisé juste pour tenter de relancer l’intrigue Hormis la narration par Watson, pas nouveau mais ça passe, et quelques clins d’œil aux histoires canons (les écrits de Watson, les études de clopes d’Holmes) on n’a qu’une comédie bizarre et bas de gamme. On sent que Lee est encore là pour sauver une production minable juste avec son nom. Quant au titre si vous avez trouvé le rapport avec le sujet vous m’appelez. En fait il ne reste de ça qu’une maquette au fond du lac, bonjour la pollution et les croyances sur le monstre relancées.
Un des films les plus mélancoliques de Wilder où l'intrigue policière est accessoire par rapport au vrai sujet du film : le portrait de Sherlock Holmes en homme miné par le désespoir, qui voudrait peut-être être un autre (le film raconte un amour impossible), et qui officie en tant que détective et fait assaut d'humour noir uniquement pour se distraire de son mal de vivre. Formidable interprétation de Robert Stephens en Holmes. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
Avec "La vie privée de Sherlock Holmes" sorti en 1970, Billy Wilder entreprend une pionnière déconstruction du mythe de Sherlock Holmes qui ne cessera d'influencer, jusqu'à la récente série "Sherlock". Le cinéaste nous montre en effet un héros profondément mélancolique, esseulé, ennuyé par son métier, sans amours, accroc à la cocaïne, abordant certaines thématiques encore timides comme l'homosexualité. Même si cinéaste ne portait pas spécialement le film dans son coeur, le qualifiant même d'assassiné suite à son remontage, celui-ci demeure une excellente chronique victorienne divisée en deux parties. La première prend l'apparence d'une comédie de moeurs et s'avère excellente, ce qui n'est en rien étonnant, Wilder étant passé maître du genre. La seconde fait place à l'enquête plus classique, là aussi passionnante malgré un certain ralentissement. Certes, nous ne sommes plus dans les années 1950, mais "La vie privée de Sherlock Holmes" reste l'un des grands films de sa fin de carrière !
Quand il met en chantier "La vie privée de Sherlock Holmes" avec son fidèle scénariste I.A.L Diamond, Billy Wilder n'est plus au zénith de sa gloire. Son dernier grand succès remonte à 1960 et à "La garçonnière" qui avait raflé cinq oscars dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur. "La grande combine" son dernier film pourtant de très bonne tenue n'a pas rencontré le succès, comme si brutalement, le style pourtant si prisé jusque-là du réalisateur de "Certains l'aiment chaud" ne répondait plus aux attentes des spectateurs. Le réalisateur seulement âgé de 60 ans en a conçu une réelle amertume. Il faudra attendre quatre ans pour qu'il envisage cette variation sur le célèbre détective de fiction dont avec Diamond il sonde les tréfonds de l'âme à travers cette enquête créée de toute pièce. Le film tel qu'on le connait aujourd'hui devait en réalité durer plus de trois heures et comporter plusieurs épisodes successifs. Craignant que cette durée habituellement réservée aux films à grand spectacle comme '"Ben Hur" (William Wyler en 1959) ou "Cléopâtre" (Joseph Mankiewicz en 1963) ne rebute le public, L'United Artists qui devait distribuer le film imposa des coupes qui ne pouvaient convenir à un Wilder persuadé d'avoir le final cut. Quelque peu renié par son auteur et ne répondant pas aux attentes du moment, ce film en costumes ne fut donc pas un succès et ce n'est qu'avec le temps et les passages télévisés qu'il fut réévalué à sa juste valeur au sein de l'imposante filmographie du cinéaste. Cette plongée fantasmée dans la psyché dévoilée du grand détective pour iconoclaste qu'elle soit, laissant à supposer un instant que Holmes serait homosexuel, n'en demeure pas moins complètement fidèle aux canons qui se sont imposés au fil du temps souvent même à l'insu des écrits de Doyle. C'est au cœur même du générique en faisant défiler lentement tous les attributs de la panoplie du parfait Sherlock Holmes que Wilder prend soin de ne pas fâcher les exégètes de l'œuvre auxquels il impose une enquête originale. Le casting initial qui prévoyait Peter O'Toole et Peter Sellers est remplacé par un duo moins prestigieux mais qui s'avèrera parfaitement assorti et efficace, composé de Robert Stephens (Sherlock Holmes) un acteur de théâtre anglais et de Colin Blakely (Watson), acteur irlandais au jeu roboratif. Watson et Holmes sont ici placés sur un pied d'égalité contrairement aux célèbres versions hollywoodiennes des années 30 et 40 où Nigel Bruce amenait parfois le personnage à la limite de la niaiserie. C'est bien grâce au docteur Watson, en réalité alter ego de Conan Doyle que la légende s'est emparé de Holmes. Un Holmes qui reproche à son fidèle compagnon de l'avoir enfermé dans une image qui ne reflétant pas l'exacte vérité, lui amène plus de déboires que d'avantages. Le Holmes de Wilder est un donc être torturé et mal dans sa peau que seule la cocaïne parvient à sortir de son spleen quand celui-ci devient trop envahissant. Tous ces sujets intimes sont parfaitement traités dans les nombreuses scènes entre les deux hommes dont les plus jouissives se situent bien sûr dans l'antre de Baker Street à l'atmosphère parfaitement restituée par Alexandre Trauner le grand chef décorateur. Ce portrait doux amer est relevé à doses savamment distillées de moments cocasses du meilleur effet. L'intrigue assez filandreuse qui n'est certes pas l'essentiel du propos, aurait tout de même gagné à être étoffée. On appréciera aussi les prestations subtiles de Christopher Lee dans le rôle de Mycroft et de la française Geneviève Page dans celui de la jolie Gabrielle Valladon, élément déclencheur de l'enquête. Au final Wilder est parvenu de manière très subtile à bousculer le mythe sans trop le faire vaciller de son piédestal. Une performance à saluer mais l'enthousiasme de certains qui placent "La vie privée de Sherlock Holmes" parmi les chefs d'œuvre de Wilder doit être malgré tout tempéré.
Cette version du film, que j'ai vu en 2016, dure 2 heures. La 2ème partie est plus intéressante. 4 personnages sont réunis : les 2 "holmes", watson, l'espionne blonde. On voit même la reine Victoria venir visiter le "sous-marin", et entendre parler du dirigeable, auxquels elle n'y croit pas. Terrible fin pour l'espionne. Je donne 4 étoiles et demie.
Long et ennuyeux. Les personnages sont sans charisme, irritant par moment, surtout Watson. Même Christopher Lee ne parvient pas à dégager le charisme escompté, sans doute du fait de son aspect de majordome et de sa calvitie inhabituelle. Le film est trop vieux et vieilli mal, y compris pour la musique d'ambiance et certains bruitages. Les costumes et décors sont pourtant bons. Mais je n'ai pas non plus accroché à l'intrigue qui manque cruellement d'entrain.
Une sympathique enquête du limier de Baker Street, pas transcendante non plus. Le scénario aurait été sans doute plus étoffé et captivant si Wilder avait adapté une réelle aventure signée de Conan Doyle... On sent la volonté du réalisateur/scénariste de rendre hommage au mythique personnage par un allant et une réelle motivation de bien faire. Les décors et costumes sont soignés, tout comme l'interprétation (les frères Holmes en tête, Colin Blakely devenant lassant à force de vouloir en faire des tonnes dans le registre de l'étonnement et de l'indignation).
Un scénario original, tout en finesse, une réalisation presque sans fautes (quelques longueurs vers la fin tout de même), L'interprétation de Sherlock Holmes et de Watson est éblouissante, on aussi notera la sublime prestation de Geneviève Page et la présence de Christopher Lee. Il est étonnant qu'un américain d'origine allemande ait réalisé un film d'une élégance aussi british, ça se déguste !
Le titre est bon mais "Dans la peau de Sherlock Holmes" aurait été encore plus fort ! L'animal est fragile, accroc à l'héroîne, et puis faible, Un vrai coeur d'artichaud tombant facilement dans le moindre piège tendu par les femmes. Heureusement subsistent un sens inné de l'enquête, la sûreté de son jugement qui dans l'interprétation de Billy Wilder ne sont finalement que les réponses obsessionnelles et rationnelles (recherche de l'immaculée perfection, si peu humaine) d'un homme aux failles immenses, titubant en permanence au bord de ces gouffres amers dans un film par ailleurs inabouti puisque'honteusement privé d'une heure mais qui fleure bon l'Ecosse, panaché d'un humour so british et qui rappelle cette bonne vieille vérité : même le plus infaillibles des hommes reste la plus fragile des particules élémentaires mon cher Watson ! . . ,
Non ce n'est évidemment pas le meilleur film de son auteur, cependant malgré ses défauts c'est un film très intéressant de par la façon dont Wilder va décortiquer le mythe de Sherlock Holmes.
Je n'ai pas vu beaucoup d'adaptations du personnage (le chien des Baskerville et les navets de Ritchie), cependant j'ai cette impression qu'avant le dépoussiérage vulgaire initié par Ritchie Holmes avait une image très propre, le mec qui réussit tout, qui comprend tout tout de suite, un vrai petit génie en somme.
Et justement Wilder va déjà écorner cette image (qui n'est pas il me semble celle des bouquins), en lui rendant son addiction à la cocaïne, en expliquant pourquoi il paraît si malin (c'est avant le fait de Watson qui le met en valeur), mais surtout en lui accordant une peur certaine des femmes.
C'est ça qui va être intéressant, voir ce personnage d'habitude si brillant, être pas bête, mais disons plus humain. Il y deux ou trois fois dans le film où le point de vue va changer, on va passer à quelque chose de plus omniscient, on n'est plus centré sur Holmes, c'est-à-dire que le spectateur en sait plus que Holmes et ici pas de twist te faisant croire qu'il savait tout dès le début, du coup on le voit tâtonner alors que nous on connaît la solution. Dans d'autres film ça aurait pu m'énerver car on sait où l'intrigue va en venir, sauf que là ce n'est pas l'intrigue qui est intéressant, c'est la vie privée de Holmes qui l'est.
Je ne suis pas forcément fan du casting pour Holmes et Watson (même s'il faut noter l'excellent second rôle de Christopher Lee), l'intrigue met du temps à se mettre en place (faut dire qu'on a une longue intro qui n'a que peu à voir avec le reste du film (même si indispensable), du coup le film opte pour un rythme assez lent et je pense que ça joue en sa défaveur, malgré les bonnes idées.
Cependant le film, comment souvent avec Wilder est totalement rattrapé par sa fin qui est vraiment magnifique.
Le souci c'est que malgré sa démystification d'Holmes, d'excellentes idées, il reste néanmoins la plupart du temps que "Holmes fait du tourisme" et c'est pas ce qu'il y a de plus palpitant à voir, dommage. Cependant il reste intéressant à voir si on aime le personnage, si on aime Wilder et le cinéma. D'ailleurs on sent que c'est un film assez personnel qui fait de Holmes un héros pas si loin que ceux de ses comédies romantiques. Sans parler d'un peu goût pour le "scandale", très beau dos nu !
Quand Billy Wilder s'attaque au personnage créé par Sir Arthur Conan Doyle à travers "La vie privée de Sherlock Holmes", ça donne un beau récit teinté de romantismes, d'enquêtes ou encore d'humour tout en subtilité et intelligence. On y suit une enquête casse-tête du détective Britannique, associé au fidèle Watson ainsi qu'une femme mystérieuse, qui l’emmènera jusqu'au lac du Lock Ness. Le scénario est intelligent, malin et passionnant, tout comme les dialogues ainsi que la galerie de personnages qui nous est proposé, allant d'un Sherlock apeuré par les femmes jusqu'à un égrillard Watson. C'est une aventure originale, Wilder ne reprend que le personnage et co-écrit cette histoire et c'est vraiment inventif, avec même un suspense tenant de bout en bout. La reconstitution est formidable, que ce soit les costumes, les décors ou encore les monuments, les paysages sont magnifique et ne fera qu'augmenter la qualité de cette belle photographie. La bande-originale est superbe et rajoute de la mélancolie au récit. A la base Peter O'Toole et Peter Seller devaient incarner les deux protagonistes, mais Wilder opta pour des comédiens moins célèbres et le résultat est parfait, Robert Stephens et Colin Blakely sont impeccable, tout comme les seconds rôles tels que Christopher Lee. Un film brillant à tout point de vue.