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Fred B.
10 abonnés
695 critiques
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4,5
Publiée le 21 octobre 2024
Vu le 15/10/2024. Un très bon western d'n de mes acteurs préférés Clint Eastwood qui erstera dans les années et que pourtant je n'avais jamais vu. L'intrique est classique, un fermier Josey Wales veut venger sa famille assassinée par un groupe de brigands nordistes, et durant sa route il va croiser tout un tas de personnages hauts en couleurs: un chef indien très sympa et un peu loufoque par moment Lone Watie (joué par Don George) avec qui les punchlines seront variées, nombreuses et parfaitement bien disposées, une jolie minette un peu simplette Laura Lee (joué par Sondra Locke qui sera la partenaire à la vie de Eastwood), une indienne qui manque d’être violée, une chanteuse de cabaret, une grand-mère un brin xénophobe et un chien qui servira de punching ball à Wales... Bref une bien belle chevauchée dans l'état du Missouri marquée par les nombreux crachats de Wales pour marquer sa maitrise de la situation et son flegme, son art de dégainer à la Lucky Luke, etc... Juste un truc étrange dans ce film c’est que très vite Josey Wales prend une grosse réputation de tueur implacable alors qu'on le voit en début de film manquer plusieurs fois sa cible pourtant inerte, je trouve que sa réputation s'est construite très (trop) rapidement sans que cela soit vraiment justifiée. Pour le reste, le film reste un excellent cru un des meilleurs westerns de l'acteur américain, non seulement par son scénario mais aussi (et surtout) par ses excellentes réparties et traits d'humour qui nous font plusieurs fois sourire
Film assez surprenant. Un western à part avec des scènes frôlant assez souvent la classe absolue. C’est un paysage américain du far ouest et pour tout amateur de l’histoire de ce pays un ouvrage quasi culturel ce dans le rapport à la morale, la violence, la liberté, cette ambivalence américaine où cette violence vient corriger une autre violence qui est immorale. La photographie est superbe aussi.
Comme d’habitude, Clint Eastwood se donne le beau rôle dans ce western peu connu. Les coups de flingue ne se comptent plus, et il y a un peu d’humour. Point fort du film, les prises de vue somptueuses dans des paysages à couper le souffle. Autrement ne révolutionne pas le genre.
Les histoires, de westerns sont toujours les mêmes. La vengeance, l'argent ou la libération d'un peuple opprimé. Eastwood a fait un choix il prendra la vengeance comme motivation de son personnage. Le réalisateur entre rapidement dans le vif du sujet, seulement il fait ça comme un cochon. Il veut quelque chose de direct et de brut, donc il ne prend pas le temps d'élaborer plus que ça son personnage et son histoire. Tous les éléments annexes sont supprimés, seules les trois premières petites minutes d'introduction suffisent à déclencher le récit. Josey passe de simple paysan à une véritable machine de guerre. Il passe de cultivateur à tueur professionnel. La transformation est spectaculaire, surtout après les quelques petits tirs d'entrainements qu'il a effectué sur des poteaux à l'arrière de sa maison . Puis on retrouve Josey lors de la reddition des sudistes. Tous rendent les armes. Tous , sauf le fameux José. Pourquoi ? Il aime la guerre ? Ou , comme il n'a pas accompli sa vengeance, il va continuer seul à se battre ? C'est débile ! Arrive la navrante séquence de la reddition ...Josey surgit armes aux poings, passe à travers les balles , la Hotchkiss fait mouche à chaque fois, alors qu'aucun nordiste n'est capable de le toucher. Lamentable ! 80 % du film est à l' avenant . On se croirait dans un western-spaghetti à gros budget. Eastwood a depuis , fort heureusement, fait nettement mieux ... Josey Wales est développé façon bourrin, Son message il le fait passer à la manière d'un enfant qui cherche à faire entrer un carré dans un rond.
Pas le meilleur film de Clint Eastwood. Trop exagéré sans l'humour de Sergio Leone. Ce fugitif qui devient hors-la-loi et crache et tire sur tout ce qui bouge. On a du mal à croire qu'il puisse se transformer peu à peu en défenseur de la veuve et de l' orphelin, des femmes et des Indiens !
Western à savourer lentement avec un Clint Eastwood taiseux comme à son habitude. Il n'en est pas moins magistral de noblesse, de détermination et de courage. L'action de vengeance n'est pas la seule motivation dans cette histoire. Il y a un grand souffle de vie aussi. Et puis, la relation aux indiens de trois tribus différentes est apaisée et donne à réfléchir.
L'un des meilleurs de Clint Eastwood . Dynamique, bien filmé, on ne s'ennui pas ! L'idée de départ reste peut être basic , un père qui venge sa famille, mais c'est un des 1° du genre tout au moins un des meilleur
Un classique de son auteur qui m'avait beaucoup impressionné à l'adolescence. Pour l'aridité du récit et la longue fomentation d'une vengeance un peu désespérée, pour cette figure tragique, typique de son auteur, d'ange tueur auréolé d'un épais mystère (moins ici que lorsqu'il s'agit de variations de l'homme sans nom)... Le film a beau s'avérer moins impressionnant aujourd'hui, moins mystérieux et un peu schématique, l'ensemble reste de très bonne facture et offre son lot de scènes marquantes.
Des quatre westerns réalisés par Eastwood, c'est mon préféré. Au moment de la sortie du titre ( 1976) , le cinéaste est maltraité par la critique française ( quasi unanime) pour voir en lui, un extrémiste sans cœur qui aurait laissé son âme au vestiaire.
Il faut dire que " l'inspecteur Harry" de D.Siegel est passé par là et les commentateurs du septième art hexagonal ne sont pas tendre avec les apparitions du héros des premiers westerns de Leone.
Tous ses films sont mis dans le même sac ( dans le meilleur des cas on les ignore) et " José Wales" mettra quelques années avant d' être adoubé définitivement par certains arbitres des élégances.
Wales véhicule des valeurs de justice, d'humanité, l'importance de l'amitié, de la valeur de la parole donnée, souligne l'importance du lien loyal et désintéressé entre les êtres pour vivre et survivre.
On est à la fin de la guerre du Vietnam lorsqu'est tourné ce titre et Eastwood réserve quelques scènes pour mettre en avant l'importance de savoir terminer une guerre.
"Wales" est ( selon moi) un des westerns majeurs de la période avec surtout " la horde sauvage "," Pat Garret et Billy the kid" de Samuel Peckinpah " ( version remontée) et Jeremiah Johnson " de Pollack.
Ce qui est formidable avec Eastwood, c'est qu'il réussit toujours à laisser la place à quelques moments de joie, ou le sourire trouve sa place, au milieu de la tragédie la plus insoutenable.
En 1976, à une époque où le genre est en berne, "Josey Wales Hors la loi" sonne un peu comme un sursaut presque inespéré. Tête d'affiche comme dans tous les westerns qu'il a réalisé, Clint Eastwood est épaulé par de très bons seconds rôles avec notamment Chief Dan George qui apporte une touche d'humour, tout en humilité et en autodérision. La mise en scène et l'histoire (basée sur un roman dont le réalisateur a personnellement acheté les droits) sont correctes, même si on peut reprocher quelques longueurs (sur les 2h15 que dure le film). On ressent beaucoup d'humanité malgré la violence du propos, que ce soit lors de la rencontre avec le chef indien Grand Bison ou encore lors de l'ultime scene avec Fletcher, pour au final un film beaucoup moins nihiliste que je ne l'aurai cru....
Aujourd'hui 2 août 2023, je viens de revoir pour la Xeme fois ce Western. C'est le film culte par excellence et je me dois de vous expliquer pourquoi. Son histoire, à la fin de la guerre de sécession, vous interroge d'abord sur qui est gentil, qui est méchant, et nous oppose à ce que l'on avait comme idéal d'être cowboy ! Fini les films à la John Wayne. Josey est supposé être le hors la loi sudiste, immoral et inhumain que nous decrivent nos amis américains, mais il est en réalité tout le contraire. Son égoïsme se mélange, enfin, avec le métissage des peuples issus de ce continent et des pionniers européens qui fournissent à cette histoire une diversité contradictoire, qui est gentil, qui est méchant..... Jose Wales n'est hors la loi que pour ronald Reagan , Donald Trump et Jimmy Carter entre autres, certainement pas pour le cowboy que j'étais enfant ni pour celui que je suis encore un peu toujours aujourd'hui.
Film culte de Clint Eastwood celui là est bien plus sérieux que le précédent même si il y a toujours ce côté Western Spaghetti. Il y a quelques lenteur mais sa reste très bien , un film à voir .
Entre de deux des meilleurs westerns d'Eastwood, L'Homme des Hautes Plaines et Pale Rider, ce film tient mal la comparaison tant il m'a paru beaucoup plus banal. Attention banal pour un Eastwood le met nettement au dessus de la majorité des films du genre. Mais ce Josey Whales manque de cruauté, sans doute aussi d'anti-heroïsme. La mise en scène, un peu moins leonienne déjà, me semble pas encore assez inspirée que dans Pale Rider. Le scénario est sans doute également moins percutant que ses autres westerns. Bref, un peu décevant sans toutefois être raté, Josey Whales aussitôt vu, aussitôt oublié pour moi.
Si beaucoup disent que Unfogiven est son meilleur western, C'est peut-être par ce qu'il représente son adieu au genre, le thème sombre du film et la pluie d'oscars. Quand Eastwood réalise Josey Wales, il n'est pas encore le réalisateur reconnu qu'il est aujourd'hui. Ses films sont assez méprisés car il est associé à des personnages qui ont déplut à la critique (notamment l'inspecteur Harry).
J'ai beaucoup ris en lisant les critiques qui disent que le thème de ce film est la vengeance : ils n'ont rien compris au film. C'est l'exact opposé. Le thème du film est la rédemption, s'autoriser à vivre malgré les horreurs de la guerre, et la perte d'être chers. Le personnage principal finira par se laisser le droit de vivre au sein d'une nouvelle famille d'adoption composée de laissés pour comptes comme lui trouvés en chemin.
Et puis si Orson Wells lui même considérait ce film comme un chef-d’œuvre d'un grand cinéaste, qui sommes-nous pour le contredire ?