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Roub E.
947 abonnés
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4,5
Publiée le 8 janvier 2023
Eastwood et le western c’est une longue histoire. Dans Josey Wales on peut dire qu’il met à mal la figure du héros. En effet tous les personnages (masculins) semblent pourris jusqu’à la moelle, soit du fait de leur vécu mais aussi parce que le mal est en eux tout simplement. Si c’est cet aspect qui m’a le plus intéressé, on retrouve aussi des aspects plus classiques, de la vengeance, de l’humour, des fusillades, des punchlines… bref tout ce qui fait un western post Leone efficace et même un peu plus que cela.
Ce qui peut être affirmé sans réellement se tromper, c'est que Clint Eastwood aura marqué le genre du western. Le film est maitrisé et l'esthétique mise en scène est plus que captivante. La plupart des westerns donnant des teintes chaudes au niveau des couleurs pour faire ressortir la chaleur et le désert, celui-ci opte pour des teintes plus froides. Clint Eastwood signe un film violent et fascinant à la fois, s'appropriant un genre pour le rendre toujours plus surprenant.
En 1976, Clint Eastwood signe un western classique basé sur le traditionnel justicier solitaire habité par une vengeance implacable. Le réalisateur interprète lui-même cet homme taiseux et brutal mais finalement plus complexe et ambigu qu’il n’y parait à prime abord. Dans sa quête de châtiment, il rencontre une galerie de personnages (indiens persécutés, colons isolés, etc.) tous plus démunis que lui. C’est l’exploration de ces différents thèmes qui confère à ce long-métrage une certaine qualité. Bref, malgré son manque d’originalité, ce film, sous son apparente violence, constitue une ode à la fraternité.
Un bon western de qualité au scénario classique mais avec un Clint Eastwood en grande forme. En effet l'histoire de ce cow boy qui ne peut jamais être en paix et que le destin s'acharne sur lui. Un bon moment de cinéma
Un superbe western avec un Clint Eastwood magistral et impitoyable. L'histoire est assez ordinaire sur le thème principal de la vengeance avec une mise en scène magnifique et des décors superbes, le tout sur un fond d'humanisme. En dehors des westerns spaghettis, Clint Eastwood signe là encore une excellente réalisation, sa future compagne Sondra Locke joue également dans ce film.
Un western poisseux et violent, qui pose un regard sombre sur la nature humaine dépravée par la Guerre de Sécession, porté par un Clint impeccable dans son rôle fétiche d’héros taiseux à la fine gâchette.
Il y a tout l'univers d'Eastwood dans ce western qui appuie sur les acquis de l'acteur, réalisateur, mais qui ouvre nombres de portes sur le cinéma que Eastwood portera jusqu'à la fin. Ce film n'a pas pris une ride, il est poétique, avec des grands espaces, tel que les filmait un John Ford, il n'est pas nostalgique du passé et se penche sur le futur, avec ce déraciné, ce héros, ou anti-héros solitaire. Jouant sur la corde raide, en faisant de lui, un tueur, mais pas sanguinaire, au sang froid, avec un visage émacié, et qui ne trouve la justice qu'au son des colts. Ici, il s'entoure d'une tribu de laissé pour compte, qui forme autour de lui une nouvelle famille, insolite, hétéroclite et parfaitement improbable. Les touches d'humours prodiguées par le chef Indien sont juste géniales, la nonchalance et le rythme du film est parfait pour en faire un Grand film et pas seulement un western de plus. L'âge d'or des westerns est bien loin derrière nous, mais Eastwood a toujours su lui apporter des lettres de noblesses que nul autre n'a su reproduire jusqu'alors.
L’histoire de “Josey Wales hors la loi” commence avec le massacre du fils et de la femme d’un simple fermier par des soldats nordistes. Epris d’une rage sans faille, ce dernier décide de les retrouver et de se venger. Très populaire aux Etats-Unis, le western manque pourtant terriblement d’humanité. La violence du protagoniste est en effet portée par son amour pour sa défunte famille, mais celui-ci manque sans cesse de profondeur. Froid et insensible en apparence, il est très difficile de percevoir une once d’émotion dans les traits de Clint Eastwood. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un western réalisé par Clint Eastwood, le scénario est assez convenu. A la fin de la guerre de Sécession, un fermier voit sa famille se faire assassiner par des américains du Nord devant ses yeux. Il ne voudra qu'une seule chose: se venger. Comme d'habitude, Eastwood tire plus vite que tous ses adversaire, c'est assez poilant! Il rencontrera des indiens avec lesquels il sera admirable et respectueux. Une bonne leçon sur la vie en société qui doit être un respect mutuel quelque soit la couleur de peau. A quoi à servit cette guerre de Sécession? Josey Wales comprendra bien qu'elle a fait beaucoup de morts dans les deux camps et tout ça pour rien. Une ode à la paix, à la tolérance, au respect entre les peuples. Un bon film
Encore un bon western signé Clint Eastwood lui-même. Il n'y a pas de réelle prise de risque dans ce film, Clint reste dans sa zone de confort, il joue encore un cowboy solitaire qui souhaite se venger... Ça reste malgré tout un western de très bonne qualité.
The Outlaw Josey Wales offre à Clint Eastwood l’occasion de prouver son talent de metteur en scène par une série d’innovations formelles réjouissantes, depuis ses plans décadrés lors du choc initial qu’emboîte les uns dans les autres un montage au scalpel renvoyant une série de flashs traumatiques, jusqu’à cette liberté tonale qui permet au cinéaste d’enchaîner les pantalonnades rustiques et la cruauté la plus primitive. Et s’il réussit ce savant mélange, c’est au nom d’un amour porté aux acteurs, pour lesquels il compose des personnages singuliers et attachants, à commencer par ce chef indien malicieux ou cette vieille femme incapable de garder pour elle ce qu’elle a sur le cœur. Le long métrage est à l’image de son protagoniste principal : outlaw par excellence, il se saisit d’une représentation du western sans foi ni loi – on est loin des films où les villageois pouvaient compter sur le shérif et ses adjoints, ainsi que sur la dévotion d’une poignée de braves – pour révéler, par les trous que les balles percent dans les corps, des fragments d’humanité enfouis sous les carapaces. Un grand film, tout à la fois aride et chaleureux.
Deuxième Western que réalise Clint Eastwood en 1976,après "L'homme des hautes plaines", qui est de bonne facture !! Dès le début, on entre dans le vif du sujet ou un fermier voit sa femme et son fils tué froidement par une armée ennemie, il jure vengeance en s'engageant d'abord dans la cavalerie et surtout en solo comme comme étant l'homme le plus recherché du coin, "Josey Wales, hors la loi" comme le titre l'indique. Il va croiser du monde sur son chemin, certains l'aidant ou d'autres voulant obtenir rançon pour le tuer mais l'objectif pour le héros est de retrouver ceux qui ont massacrés sa famille. J'ai bien aimé ce long métrage qui possède un bon scénario mais surtout une belle photographie qui le rend bien à l'image. Le metteur en scène et comédien principal s'offre un role en or qui marque sa légende dans le genre Western. Clint Eastwood est entouré par des acteurs excellents dont Sondra Locke qui sera sa femme dans la vie et dont son personnage se fait une fois de plus violé comme souvent dans la filmographie du vieux Clint.
Un western en forme de ballade, où, sur le fil conducteur d’une vengeance, le personnage principal, Josey Wales, va en rencontrer et croiser beaucoup d’autres, typés et souvent attachants. Les aspects humains sont d’ailleurs bien plus intéressants et réussis que les scènes d’action. Au service de cette ballade, une splendide photographie magnifie la nature et les paysages traversés. Eastwood a réalisé avec ce beau film un western dans l’esprit des grands classiques Américains, agréablement épicé de quelques influences Léoniennes.
Certes, ce n'est pas le grand western d'Eastwood, mais il en a les prémices... et la trempe. On y trouve les grands thèmes chers au cinéaste : le destin d'un homme face à la justice, à sa vengeance, la frontière du bien et du mal. Wales est en quelque sorte le "Bon" tout droit débarqué de chez Leone qui aurait atterri dans un bon vieux western. Cette dichotomie ne fonctionne pas toujours. Les scènes trop nombreuses pour tout à fait contenter sont néanmoins bien menées mais aussi survolent souvent les situations. À vouloir aborder tout l'ouest dans cette réjouissante chronique, le film manque parfois de second plan. Excellente film, exigeant et pertinent.
Un bon western, avec ici un Clint Eastwood qui ne s'aventure pas gagnant d'avance, comme dans nombre de ses autres westerns où il se présente comme un excellent tireur à qui rien ne résiste.