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Votre avis sur Josey Wales hors la loi ?
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soniadidierkmurgia
Sur l'ensemble de sa désormais très longue carrière qui compte plus de 60 films comme acteur et 41 comme réalisateur, Clint Eastwood n'aura au final joué que dans neuf westerns dont cinq réalisés par ses soins. Pourtant, il doit beaucoup au genre et réciproquement. C'est grâce à la série "Rawhide " (217 épisodes de 1959 à 1965) qu'il se fait repérer. C'est ensuite grâce à ses trois célèbres westerns spaghettis tournés avec Sergio Leone qu'il accède au statut de star. C'est enfin grâce à "Impitoyable" qu'il accède en 1993 à la reconnaissance critique en décrochant quatre Oscars dont ceux du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur second rôle (Gene Hackman). A ce titre, il rejoint les très grands noms du genre que sont John Wayne, James Stewart et Gary Cooper, ajoutant à son arc par rapport à ses prestigieux aînés, la corde inestimable de réalisateur. "Josey Wales, hors-la-loi" sorti sur les écrans en 1976 est donc après "L'homme des hautes plaines" (1973), le deuxième western qu'il met en scène. Le film, très bien accueilli aux Etats-Unis, occupe une place à part dans la filmographie d'Eastwood. Contrairement à "L'homme des hautes plaines" qui mixait clairement les leçons apprises chez Sergio Leone et Don Siegel, cette libre adaptation d'un roman éponyme de Forrest Carter paru en 1973, éclaire sous un jour nouveau les fondements du cinéma d'Eastwood qui fait ici l'éloge des valeurs familiales et plus généralement de la vie en communauté qui transcende l'individu tout en aplanissant ses travers . C'est donc plutôt John Ford qu'il rejoint quant aux valeurs qu'il entend promouvoir en sous-texte tout en conservant la rudesse, la dérision et la rouerie apprises chez ses deux mentors. Josey Wales, paisible fermier montrant les travaux des champs à son fils, va tout perdre dès l'entame du film, sa famille étant massacrée par une bande de mercenaires à la solde des nordistes pour traquer les derniers confédérés. Le contexte est donc tout suite posé, d'une vengeance qui pourrait facilement servir de trame à tout le récit. Revenu de tout et avec un affect complètement dévasté, Josey Wales a un bon motif pour céder à la violence. Ce qu'il fait en rejoignant la bande de Bloody Bood Anderson qui combat les nordistes. Le jeune homme (Sam Bottoms)
spoiler:
qu'il prend sous son aile et accompagne dans la mort après la fusillade de la totalité de la bande qui s'était rendue imprudemment aux nordistes
, entame la détermination de Wales qui va dès lors sans jamais se l'avouer, se construire une famille de substitution au fur et à mesure des rencontres drolatiques qui parsèment son chemin. Un vieil indien (Dan George), une squaw violentée, un chien errant puis une famille de fermiers rejoignant le Texas sont autant de points d'attache qui progressivement ramènent l'homme blessé dans le monde des vivants. Le long voyage du Missouri au Texas, s'il est émaillé de violence pour défendre les plus faibles dont Wales a pris la charge, lui permet de renouer avec la félicité et l'espoir perdus. Taxé depuis "Dirty Harry" (Don Siegel en 1971) de conservateur sans nuances, Clint Eastwood sera grâce au succès du film, regardé différemment. Le magnifique "Breezy" tourné en 1973 avec William Holden avait pourtant révélé la sensibilité de son auteur mais le film était passé complètement inaperçu. "Josey Wales, hors-la-loi" dont il faut en outre souligner la sublime photographie de Bruce Sturtees (fidèle collaborateur d'Eastwood et fils de Robert Sturtees, autre directeur de la photographie célèbre) marque donc un point de rupture dans les rapports d'Eastwood avec la critique qui finira par l'adouber complètement avec "Impitoyable", western crépusculaire très violent à l'humeur nihiliste. Il faut donc voir "Josey Wales, hors-la-loi" tout comme "Breezy"(1973) , "Bronco Billy" (1980), "Honkytonk man" (1982), "Sur la route de Madison" (1995) , "Million Dollars Baby" (2004) si l'on veut apprécier l'œuvre de l'un des plus grands réalisateurs américains du XXème siècle dans toute sa dimension et sa complexité.
, entame la détermination de Wales qui va dès lors sans jamais se l'avouer, se construire une famille de substitution au fur et à mesure des rencontres drolatiques qui parsèment son chemin. Un vieil indien (Dan George), une squaw violentée, un chien errant puis une famille de fermiers rejoignant le Texas sont autant de points d'attache qui progressivement ramènent l'homme blessé dans le monde des vivants. Le long voyage du Missouri au Texas, s'il est émaillé de violence pour défendre les plus faibles dont Wales a pris la charge, lui permet de renouer avec la félicité et l'espoir perdus. Taxé depuis "Dirty Harry" (Don Siegel en 1971) de conservateur sans nuances, Clint Eastwood sera grâce au succès du film, regardé différemment. Le magnifique "Breezy" tourné en 1973 avec William Holden avait pourtant révélé la sensibilité de son auteur mais le film était passé complètement inaperçu. "Josey Wales, hors-la-loi" dont il faut en outre souligner la sublime photographie de Bruce Sturtees (fidèle collaborateur d'Eastwood et fils de Robert Sturtees, autre directeur de la photographie célèbre) marque donc un point de rupture dans les rapports d'Eastwood avec la critique qui finira par l'adouber complètement avec "Impitoyable", western crépusculaire très violent à l'humeur nihiliste. Il faut donc voir "Josey Wales, hors-la-loi" tout comme "Breezy"(1973) , "Bronco Billy" (1980), "Honkytonk man" (1982), "Sur la route de Madison" (1995) , "Million Dollars Baby" (2004) si l'on veut apprécier l'œuvre de l'un des plus grands réalisateurs américains du XXème siècle dans toute sa dimension et sa complexité.
Second western réalisé par Clint Eastwood, Josey Wales, hors-la-loi continue le travail sur l’ambiguïté des personnages qui caractérise une grande partie de sa carrière
spoiler:
: les Nordistes, généralement représenté comme les héros de la Guerre de Sécession, collaborent avec les hommes qui ont tué la famille de Josey Wales et assassinent lâchement les prisonniers sudistes ; le chef de ces derniers trahit ses propres hommes ; cela n’empêche pas notre héros de coucher avec la fille d’un homme qui a combattu aux côtés du clan responsable du massacre de sa famille ; les indiens ne sont pas mieux traitées puisque la Navajo qui l’accompagne a été kidnappée par des Cheyennes et violée par Arapaho…
Ce film qui marque la rencontre de l’acteur-réalisateur avec Sondra Locke rentre donc dans la droite ligne du reste de sa filmographie spoiler: (on peut même penser que la séquence où Wales tire avec plusieurs armes vides sur un adversaire est une référence directe à L’Inspecteur Harry)
, ce qui explique le fait qu’Eastwood ait renvoyé Philip Kaufman, pourtant scénariste du film, de la mise en scène pour effectuer le travail à sa place. Josey Wales, hors-la-loi est toutefois une œuvre regorgeant de surprises de la part de l’acteur à l’époque puisque son personnage ne recourt pas toujours à la violence dans des situations où on pourrait s’attendre à ce qu’il l’utilise spoiler: (la rencontre avec Dix-Ours ou l’affrontement final avec Fletcher…)
. Si on ajoute à tout cela une galerie de personnages originale (en particulier le personnage de l’indien Lone Watie) qui permet au "héros" de recréer une famille plutôt atypique, Josey Wales, hors-la-loi permet au cinéaste de continuer à montrer à un public ne le voyant encore que comme un héros de film d’action bête et méchant qu’il possède un univers propre et plus subtil que sa réputation de l’époque. Eastwood signe donc une fois de plus une belle réussite même si on peut la considérer comme le moins plaisant des quatre westerns qu’il réalisa.
Ce film qui marque la rencontre de l’acteur-réalisateur avec Sondra Locke rentre donc dans la droite ligne du reste de sa filmographie spoiler: (on peut même penser que la séquence où Wales tire avec plusieurs armes vides sur un adversaire est une référence directe à L’Inspecteur Harry)
, ce qui explique le fait qu’Eastwood ait renvoyé Philip Kaufman, pourtant scénariste du film, de la mise en scène pour effectuer le travail à sa place. Josey Wales, hors-la-loi est toutefois une œuvre regorgeant de surprises de la part de l’acteur à l’époque puisque son personnage ne recourt pas toujours à la violence dans des situations où on pourrait s’attendre à ce qu’il l’utilise spoiler: (la rencontre avec Dix-Ours ou l’affrontement final avec Fletcher…)
. Si on ajoute à tout cela une galerie de personnages originale (en particulier le personnage de l’indien Lone Watie) qui permet au "héros" de recréer une famille plutôt atypique, Josey Wales, hors-la-loi permet au cinéaste de continuer à montrer à un public ne le voyant encore que comme un héros de film d’action bête et méchant qu’il possède un univers propre et plus subtil que sa réputation de l’époque. Eastwood signe donc une fois de plus une belle réussite même si on peut la considérer comme le moins plaisant des quatre westerns qu’il réalisa.
Deuxième western d'Eastwood qui incarne un héro brisé durant la guerre de sécession, et qui au fil d'une quête se reconstruit progressivement. L'ensemble a plutôt bien vieilli mème c'est un peu lent
velocio
Dans ce ce deuxième western de Clint Eastwood en tant que réalisateur, l'influence de Sergio Leone ainsi que celle de Sam Peckinpah sont très perceptibles. Une qualité pour certains, un défaut pour d'autres !
J'aime bien tous ces vieux films classés comme culte parce que "ça fait bien" par des cinéphiles sans nuance.
J'adore le genre western et pourtant cela ne m'a pas empêché de m'ennuyer copieusement. Peu d'action et le peu de fusillades présentes sont brouillonnes, illisibles, loin d'être inoubliables.
Sûrement le fait d'une époque différente, d'une perception viciée.
J'adore le genre western et pourtant cela ne m'a pas empêché de m'ennuyer copieusement. Peu d'action et le peu de fusillades présentes sont brouillonnes, illisibles, loin d'être inoubliables.
Sûrement le fait d'une époque différente, d'une perception viciée.
Clint Eastwood signe un très bon western. La photographie est très belle et le casting très convainquant. Eastwood incarne une paisible fermier qui se transforme en hors la loi à la suite du meurtre brutal de sa femme et son fils. Il cherchera à se venger des assassins. Sa route croisera plusieurs personnes qui chemineront avec lui. A la réalisation du flm Eastwood nous offre de magnifiques images et une belle mise en scène. En tant qu'acteur il maitrise parfaitement son rôle de cow boy solitaire. A voir.
DOUX DUR ET DINGUE. Clint Eastwood la loi du western. Quand grand bison parle, on claque des dents et on écartille les oreilles. Nul n'est censé ignorer la loi, car la loi c'est lui. L'ordre c'est encore lui. La vengeance, toujours lui. L'inspecteur cow boy ne renonce jamais. Moralité, oublier qu'ici c'est la peur, tout passe, tout casse.
J’aime les westerns et je suis fan de Clint Eastwood donc je partais avec un bon apriori sur ce film que je n’avais jamais vu auparavant. Mais je ne m’attendais pas à une aussi belle surprise ! Josey, fermier pacifique, voit sa famille se faire assassiner sous ses yeux par des soldats de l’union. Il s’engage alors dans une troupe de soldats confédérés pour se venger. Lorsque sonne la défaite des sudistes, il refuse de se rendre et est pourchassé par un groupe de soldats dirigé par l’homme qui a tué sa famille. Il a appris a manier les armes pendant la guerre et est devenu une fine gachette. Mais sa meilleure arme reste son intelligence, pour semer ses poursuivants, pour survivre dans un périple difficile au coeur de régions hostiles. Il rencontre des personnes atypiques et attachantes qui décident de l’accompagner dans son aventure. Josey, cet homme avide de vengeance, va-t-il trouver la paix ? Va-t-il arriver à se venger ? Ou ses poursuivants vont-ils l’abattre ? Ce sont les questions qu’on se pose tout au long du film en voyant Josey évoluer petit à petit, le loup solitaire devenant chef de meute. Un beau film par bien des aspects. On pourrait presque le qualifier de « western sentimental ».
Je n'ai pas mis plus car les films d'actions ont vieilli en terme de mise en scène et le rythme est trop lent.
Sinon : le film est magnifique. L'histoire débute par la vie brisée d'un homme qui va chercher à se venger et rentre alors en cavale. La suite du film est une succession de rencontres et de scènes d'actions spectaculaire. L'habileté aux armes se combine avec la ruse du héros pour gagner différents affrontements.A la violence gratuite du début (une bande brûle la maison d'un homme, tue sa femme et son fils) succède rapidement une réplique proportionnée : le paysan ressort les armes et y excelle rapidement. Il ne va pas hésiter à mitrailler ses premiers adversaires. Mais le film sort peu à peu de cette logique de violence en réplique à la violence. Le héros prend la fuite. Si les duels se poursuivent, une nouvelle dimension apparaît peu à peu : l'entraide. Il fait des rencontres et traite ses compagnons avec loyauté.
Citons l'une des répliques après un affrontement de 4 hommes : le premier avait un étui long à défaire, le deuxième hésitait et avait peur, j'ai donc tiré sur le troisième en premier. Et la quatrième sur la droite, demande son compagnon? Il était de ton côté, je savais que je pouvais compter sur toi. La solitude initiale est palliée par l'appui d'un jeune complice, puis d'un indien. Puis l'appui des femmes : dans un monde d'hommes où les violences sexuelles sont banalisées, le héros sauvent certaines et s'en fait des alliées. Puis il parvient à avoir une discussion pacifiée avec les indiens. Au fil de son voyage, malgré le déferlement de violence, le héros gagne ainsi en humanité, jusqu'à la scène finale.
Si l'on devait faire un parallèle avec le Vieux Fusil, dans le Vieux Fusil, l'histoire est celle d'un homme heureux, victime de la barbarie à la fin du film, et qui se venge avec les mêmes armes.
Dans Josey Wales, sorti un an plus tard, la violence gratuite brise sa vie au début du film, puis il se lance dans une épopée où il cherchera à la fois à se venger, sauver sa propre existence et donner un sens à son histoire au fil de ses rencontres. C'est ce qui donne sa profondeur à cette histoire.
Sinon : le film est magnifique. L'histoire débute par la vie brisée d'un homme qui va chercher à se venger et rentre alors en cavale. La suite du film est une succession de rencontres et de scènes d'actions spectaculaire. L'habileté aux armes se combine avec la ruse du héros pour gagner différents affrontements.A la violence gratuite du début (une bande brûle la maison d'un homme, tue sa femme et son fils) succède rapidement une réplique proportionnée : le paysan ressort les armes et y excelle rapidement. Il ne va pas hésiter à mitrailler ses premiers adversaires. Mais le film sort peu à peu de cette logique de violence en réplique à la violence. Le héros prend la fuite. Si les duels se poursuivent, une nouvelle dimension apparaît peu à peu : l'entraide. Il fait des rencontres et traite ses compagnons avec loyauté.
Citons l'une des répliques après un affrontement de 4 hommes : le premier avait un étui long à défaire, le deuxième hésitait et avait peur, j'ai donc tiré sur le troisième en premier. Et la quatrième sur la droite, demande son compagnon? Il était de ton côté, je savais que je pouvais compter sur toi. La solitude initiale est palliée par l'appui d'un jeune complice, puis d'un indien. Puis l'appui des femmes : dans un monde d'hommes où les violences sexuelles sont banalisées, le héros sauvent certaines et s'en fait des alliées. Puis il parvient à avoir une discussion pacifiée avec les indiens. Au fil de son voyage, malgré le déferlement de violence, le héros gagne ainsi en humanité, jusqu'à la scène finale.
Si l'on devait faire un parallèle avec le Vieux Fusil, dans le Vieux Fusil, l'histoire est celle d'un homme heureux, victime de la barbarie à la fin du film, et qui se venge avec les mêmes armes.
Dans Josey Wales, sorti un an plus tard, la violence gratuite brise sa vie au début du film, puis il se lance dans une épopée où il cherchera à la fois à se venger, sauver sa propre existence et donner un sens à son histoire au fil de ses rencontres. C'est ce qui donne sa profondeur à cette histoire.
Très bon western. Belle photo, belle musique et Clint a tellement la classe !! Après le scénar n'est pas très original (film de vengeance) mais il sait nous surprendre par les rencontres que fait le héros patibulaire mais tellement séduisant...
Le début est singulier, aucune exposition pour la famille qui disparaît à peine le film commencé, car tous enfermé dans la maison en feu, laissant notre héros assister impuissant à leurs cris désespérés. Clint Eastwood ne se limite pas à interpréter un héros en quête de vengeance mais un homme devant se reconstruire. Refusant la fin de la guerre qui lui a coûté sa vie paisible, s'enfonçant dans sa folie meurtrière pour apaiser sa peine, le fameux Josey Wales n’exulte son traumatisme que sur ceux lui voulant du mal, ce qui compte tout individus cupides le chassant pour l'argent, ceux qui ne voient en lui qu'une tête mise à prix plutôt qu'un homme ayant tout perdu. En revanche, il est prêt à s'unir à tout ceux capables de s'identifier à sa vie miséreuse. Ce qui commençait comme une vengeance solitaire devient par la suite une odyssée à travers les terres sauvages pour retrouver une vie heureuse en famille afin de se reconstruire en un homme meilleur, préférant la paix à la guerre pour protéger l'idéal qu'il faut défendre. On peut reprocher à Clint Eastwood d'être assez fleur bleue, mais c'est une vision tout à fait cohérente et tellement émouvante après avoir assisté à tant d'épreuves. Une sorte de western plus riche et aboutit car il présente une aventure complète pour parler d'une renaissance complète.
Nicothrash
Un western spaghetti assez violent de et avec le grand Clint Eastwood, je me risquerais d'ailleurs même à dire qu'il représente LE gros intérêt du métrage. En effet, l'ensemble est assez classique, mis à part cette mise en scène assez contemplative parfois et somme toute agréable. En dehors de ça, l'intrigue est déjà vue mais la présence de la Guerre de Sécession apporte son petit plus, les fusillades sont grandement appréciables également mais trop souvent entrecoupées de longues scènes intermédiaires pas toujours très utiles. Bien heureusement, à l'écran c'est Eastwood et sa classe légendaire fait quelque part tout le boulot, petite cerise sur le gâteau, c'est ce personnage de Wales qui a largement inspiré le John Marston du jeu vidéo Red Dead Redemption et ça rajoute clairement un intérêt pour les fans. Pas le plus grand Eastwood c'est certain mais un très honnête western dans lequel sa "gueule" fait une nouvelle fois le job.
L'affiche ne reflète pas le film, Clint Eastwood est impassible et lorsqu'il sort ses pistolets c'est pour se défendre. Le film ressemble moyennement à un western car il n'en reprend pas trop les clichés. Il est assez long mais bien développé avec des paysages et s'il y a des cavalcades et pétarades elles ne sont pas trop à rallonge.
spoiler:
L'action se situe historiquement à la fin de la guerre de sécession et il n'est hors la loi que par son refus de se soumettre à ses bourreaux
. C'est une limite du film, c'est du pur Clint Eastwood qui a ses convictions et s'il a une grande moralité, il est aussi assez unilatéral, on peut dire manichéen. Le film est cru et Eastwood crache tout le long du film mais il n'est pas sombre, la mort n'est pas démonstrative même s'il y a des tueries. spoiler: Sa "bande de joyeux compagnons" reste entière à la fin du film qui se termine sur une pirouette qui préserve de poursuites complémentaires contre le soi-disant "hors la loi".
Le film est individualiste et s'il est question de hors la loi, ce n'est pas du truand mais de l'anticonformiste dont il est question. Il me manque juste un poil de subtilité dans le tout qui ne me fait pas hausser plus la note pour ce film de 1976.
. C'est une limite du film, c'est du pur Clint Eastwood qui a ses convictions et s'il a une grande moralité, il est aussi assez unilatéral, on peut dire manichéen. Le film est cru et Eastwood crache tout le long du film mais il n'est pas sombre, la mort n'est pas démonstrative même s'il y a des tueries. spoiler: Sa "bande de joyeux compagnons" reste entière à la fin du film qui se termine sur une pirouette qui préserve de poursuites complémentaires contre le soi-disant "hors la loi".
Le film est individualiste et s'il est question de hors la loi, ce n'est pas du truand mais de l'anticonformiste dont il est question. Il me manque juste un poil de subtilité dans le tout qui ne me fait pas hausser plus la note pour ce film de 1976.
Un western typique des années 70...avec un scénario solide et parfaitement adapté à Clint Eastwood. La galerie de portraits qui jalonne le film est remarquable.
Le film a malheureusement vieilli, et ni la mise en scène, ni la récit ne parvienne à intéresser. Le scénario est d'une triste banalité, tout comme les paysages et la direction d'acteur. Bref, dans le genre on trouvera mieux.
10/18
10/18
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