Votre avis sur La Nuit américaine ?
1,0
Publiée le 21 mars 2016
Truffaut a fait des chefs d’œuvres.... mais pas celui là..... ok, ce documentaire est oscarisé mais tout le monde peut se tromper. Heureusement qu'il y a Jacqueline Bisset car il faut se taper les mauvais jeux d'acteurs de Truffaut et Léaud, ça fait beaucoup et je n'arrive pas à croire au scénario, beaucoup trop gentil pour le milieu du cinéma....... une vague oui, mais une vaguelette pour les copains......
3,5
Publiée le 26 septembre 2015
"La nuit américaine" est une gigantesque mise en abyme puisqu'il raconte le tournage d'un film fictif. François Truffaut joue d'ailleurs le rôle de Ferrand le réalisateur. Le ton du long métrage est léger et humoristique mais ne cache les éléments de réflexions autour du cinéma que nous apporte Truffaut. D'ailleurs, il faut prendre "La nuit américaine" comme une sorte d'hommage au Septième art. Il est fortement plaisant de suivre les différents processus de création d'un film ainsi que les problèmes qui peuvent apparaitre durant un tournage surtout quand c'est fait avec une bonne dose d'humour et d'autodérision. François Truffaut nous apporte, si besoin était, une preuve de sa passion et de son amour pour le cinéma; une preuve agréable à visionner.
3,5
Publiée le 6 juin 2015
Mon premier Truffaut ! Et le moins qu'on puisse dire, c'est que je m'en souviendrai ! Audacieux et novateur, ce film est incontestablement une référence en ce qu'il propose de focaliser non pas sur le plateau mais sur l'envers du décor, ceci en maniant habilement les rôles des acteurs pour que tout finisse par se confondre. Entre fiction et fausse réalité, on se prend à sourire de toutes ces anecdotes qui s'enchaînent les unes à la suite des autres, se superposent et s'entrechoquent jusqu'à rendre compte, au final, de la plus simple réalité des relations interindividuelles. On peut, en revanche, reprocher au jeu des acteurs d'être trop forcé parfois et aux ficelles d'être trop grosses aussi, n'empêche que l'idée est brillante et que son application ne l'est pas moins. Ce qui serait formidable, ce serait d'appliquer ce même principe aujourd'hui, et avec la même sincérité bien sûr. Car c'est là que réside tout le plaisir si on y réfléchit une seconde, dans le fait que n'importe quel autre réalisateur aurait aisément pu donner vie au même projet mais combien d'entre eux auraient ou sont aujourd'hui capables de le faire avec autant d'humilité ?
4,5
Publiée le 19 mai 2015
Truffaut lui-même l’explique à un candide au cours du film : La nuit américaine, c’est le tournage pendant le jour de quelques plans nocturnes. Le titre fixe le décor ; longtemps après Les quatre cents coups, le cinéaste se raconte encore, mais cette fois bien différent. Ce qu’il relate, avec sa finesse et sa grâce habituelles, c’est tous les petits bonheurs, les petites misères, les soupirs, les espoirs qui agitent un plateau de cinéma. Le choix des acteurs, des costumes, des accessoires, les rushes à relire, les prises à refaire, les scripts à changer à la dernière minute. Les figurants qu’il faut guider, les journalistes qu’il faut gérer, les amourettes entre les scènes. Une diva déchue qui a perdu la tête, une starlette inconstante, un chaton qui débute, des assureurs craintifs, un producteur inquiet, et au milieu le chef d’orchestre, tout en prévenance, en renoncement, en volonté, toujours prêt pour répondre, choisir, acter, céder, trouver une autre voie, et puis une autre, et puis encore. Comme dans tout microcosme, il y a les attachants, les pâles et les insupportables, il y a les idiots, les astucieux, ceux qui prennent tout à cœur, ceux qui savent garder leur recul. Certains agacent, d’autres éblouissent, mais toujours la mise en abyme plurielle reprend la main, suite de scénettes portée par les envols charmeurs de Georges Delerue où l’image et la réalité s’inspirent l’un l’autre à chaque instant. De la prise des quartiers à l’hôtel jusqu’à la séparation du final, c’est à tout un processus créatif que nous convie le metteur en scène, quelque fois commentant, en général laissant le cinéma s’exprimer. Il a raison.
5,0
Publiée le 13 avril 2015
Une superbe déclaration d'amour au cinéma, réalisée avec classe, humilité et une belle dose d'humour.
Une mise en abîme époustouflante, formidablement bien servie par un casting à couper le souffle (François Truffaut et Jean-Pierre Léaud bien sûr, mais aussi Jacqueline Bisset, Jean-Pierre Aumont et la toute jeune Nathalie Baye) et une BO impeccable de l'excellent Goerges Delerue.
Quel talent !
4,5
Publiée le 29 mars 2015
"La nuit américaine", poème d'amour dédié au cinéma et l'un des meilleurs Truffaut. Merveilleuse musique de Georges Delerue, pleïade d'acteurs, dont le double de Truffaut, Jean-Pierre Léaud, entouré de Jacqueline Bisset, Dani, et la toute débutante Nathalie Baye. Un film qui n'a pas pris une ride.
5,0
Publiée le 18 mars 2015
Je crois que j'ai vu un des 2-3 meilleurs films de ma vie... Ça fait 1 semaine que je l'ai vu et je ne m'en suis pas encore remis. Truffaut qui se filme en train de faire un film (pour de faux), c'est un tour de force ! Niveau mise en abîme et ambition ça se pose là ! En fait c'est pas compliqué, je crois qu'il y a tout dans ce film, c'est un vrai bijou pour cinéphile. On a droit tant à des scènes de tournage qu'à des scènes off, toutes d'une grande justesse. Rien ne sonne faux. Alors certes le nombre de déboires accumulés fait presque too much mais c'est le but du film. Dès la première scène c'est génial, On est au cœur du film avec d'entrée un plan séquence, puis la caméra recule et on se rend compte que c'est un tournage, simple, ultra simple, mais merveilleux. Le film se permet même de faire semblant de s’essouffler au milieu pour mieux se relancer, exactement comme le tournage fictif, j'ai eu du mal à en croire mes yeux. Les acteurs sont tous incroyables. Il faut le voir pour le croire quand Jan-Pierre Aumont dit à Jean-Pierre Léaud: "Ah oui certaines femmes sont magiques, mais pas toutes hein !". C'est un hommage, un film somme, c'est presque plus qu'un film en fait, c'est pour ça que j'ai envie de le mettre tout en haut de la hiérarchie, car ça déborde de cinéma, c'est une vraie déclaration d'amour au 7ème art. Citons Truffaut pour terminer: "Le cinéma c'est plus beau que la vie".
3,5
Publiée le 6 mars 2015
Incontournable pour tout passionné du septième art, "La nuit américaine" (1973) est un hommage au cinéma par l'un de ses serviteurs les plus emblématiques.
François Truffaut nous embarque sur le tournage d'un film fictif, "Je vous présente Pamela", dont on découvre la fabrication, les coulisses, dans une mise en abîme fascinante, facilitée par la présence en tant qu'acteur de Truffaut lui-même dans le rôle du réalisateur.
Anecdotes touchantes, drôles ou dramatiques, qui définissent au final le plus beau projet collectif qu'on puisse imaginer, selon le cinéaste français. Un tournage est une petite vie à l'intérieur de la grande, plus forte et plus intense, un film est un univers "sans embouteillages et sans temps morts", et la séparation de tous à l'issue de ce projet fédérateur ressemble à une petite mort.
Truffaut a réuni une distribution prestigieuse, autour de la star anglo-saxonne Jacqueline Bisset : Nathalie Baye en script girl efficace, Jean-Pierre Aumont en vieux beau, le fidèle Jean-Pierre Léaud en jeune premier immature, Jean Champion en producteur paternaliste, ainsi que la chanteuse Dani, Jean-François Stévenin et même Bernard Menez.
Là où "La nuit américaine" déçoit un peu, c'est dans l'intensité des émotions, car on se moque un peu du film dans le film, à l'intrigue simpliste ; quant aux impondérables du tournage, ils sont traités de façon parfois expéditive spoiler: (surtout le décès accidentel d'Alexandre).

Ce léger bémol n'empêchera pas "La nuit américaine" d'empocher l'Oscar du meilleur film étranger en 1974.
5,0
Publiée le 29 septembre 2014
On voudrait avoir fait partie de ce tournage ! Pour moi La nuit américaine est de loin le chef d'oeuvre de Truffaut, et certainement un des chefs d'oeuvre du 7e Art. Ce film est non seulement une déclaration d'amour au cinéma et à tous ceux qui le font, mais une déclaration d'amour tout court, par quelqu'un d'exceptionnel. A ce degré de perfection, on pleure de plaisir et d'émotion à la fois. Et quand en plus la musique de Delerue s'en mêle !..
4,0
Publiée le 22 septembre 2014
Sorte de film dans le film, La Nuit Américaine, montre aux novices que nous sommes l'envers du décor d'un tournage. Passionnant!
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 3 juillet 2014
Une ode en l'honneur du Cinéma, passionnant et passionné.
5,0
Publiée le 25 mai 2014
Truffaut réalise encore dans l'excellence. Il y à comme un élément insondable chez lui qui embarque, sa voix est également très réceptive à mes oreilles. Ce film part et se termine avec beaucoup de simplicité et pourtant on passe un moment inoubliable. Dans ce Truffaut on peut y voir quelques petit moments de techniques lors d'un tournage. Ca se passe au studio la Victorine à Nice. C'est un film dans un film avec des personnages et leur préoccupations. Au casting, la sublime Jacqueline Bisset et Jean‑Pierre Léaud en adulte avec ses remises en questions d'enfant.
3,5
Publiée le 16 mars 2014
Si l’on emploie habituellement le terme de " leçon de cinéma " à propos de l’aspect formel d’un film, c’est, dans le cas de La nuit américaine, dans sa façon de décrire avec précision les coulisses des plateaux de tournage que l’on peut parler de modèle dans la découverte du 7ème art. Jamais le concept de mise en abyme n’avait été aussi bien appliqué que dans la façon dont François Truffaut s’est lui-même mis en scène dans le rôle d’un réalisateur en plein tournage et s’est entouré d’acteurs jouant leurs (quasi-)propres rôles, et de techniciens incarnés, soit par les techniciens eux-mêmes (tels que Jean-François Stévenin ou Georges Delerue qui reprennent à l’écran leurs postes d’assistant réalisateur et de compositeur) soit des acteurs (on remarque ainsi le premier rôle irrésistible de Bernard Menez). S’il l’on ne se soucie guère du film dans le film, ce sont les anecdotes amusantes et les complications inhérentes à la création artistique ainsi qu’à la vie en commun de toute cette équipe de professionnels qui donnent vie à cet vibrant hommage au cinéma et à ses artisans, et qui en fait une comédie dramatique aussi divertissante que pédagogique.
4,5
Publiée le 3 février 2014
La Nuit américaine est un film qui cible un public précis, les amoureux du cinéma, non pas le cinéma et le résultat final que l'on voit sur grand écran ou sur petit écran chez nous mais l'envers du décors la création du film .
Ce film est là pour ceux qui aiment les "Action on tourne", les acteurs qui tapent leur crises de nerf et font leur caprices, les galères des tournages, les claps, les scènes ratés qu'il faut refaire, les problèmes de productions, les décors, la musique et accessoires puis le "Très bien coupez" .

Dans ce film on suit le tournage d'un film, on suit avant tout les galères et soucis en tout genre qu'il peut y avoir, on y voit les petites astuces et la difficulté de certaines scènes comme faire jouer un chat ou devoir continuer un film quand un acteur essentiel décède .
Bourré de référence cinématographique a Hitchcock, Godard, Hawks, Copolla et j'en passe François Truffaut qui joue ici son propre rôle de réalisateur dévoile son amour immense au cinéma dans un hommage aussi drôle que sincère .

Mais le cinéma c'est la vie, parfois la réalité rattrape la fiction, l'amour et les ennuis sont présents et ce tournage n'est vraiment pas de tout repos .
On y retrouve vraiment une vision juste du monde du cinéma, on ne s'attarde pas que sur les acteurs et le réalisateur mais sur tout le monde, personne n'est oublié, maquilleuse, photographe, cadreur, figurants, accessoiriste et j'en passe .
Puis la scène final ou le tournage se finit et que l'on entend "bon ben on se retrouvera a pointer au chômage" dévoile la vraie facette de ce monde trop éphémère .

La Nuit Américaine est une pépite, un hommage aux gens qui réalisent des films, aux années 70, au cinéma Français, au cinéma tout court .
François Truffaut juste et honnête dans sa vision de ce monde qu'il affectionnait tant .
Ce film est surement celui qui représente le mieux l'univers du cinéma et qui lui rend le mieux hommage .
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 14 septembre 2013
Dès les premières notes de Georges Delerue au générique, La Nuit américaine donne un avant goût de chef d'oeuvre absolu. C'est vrai que c'est formidable de montrer avec une telle foi comment se réalise un film (en grand critique de cinéma qu'il fut, Truffaut n’oublie pas d'accorder une importance majeure aux rêves personnels du cinéaste, ici une fascination pour Citizen Kane, dans l'orientation de son oeuvre). C'est vrai qu'arriver à faire un film avec des bribes de scènes, un joyeux bric-à-brac mécanique, des acteurs dont le réalisateur doit ménager l'ego, cela semble relever du miracle. Surtout lorsque cet ensemble réussira peut-être à faire rire, pleurer, réfléchir le spectateur, alors là, ça devient proprement magique.
Mais Truffaut nous montre aussi un petit univers du grand écran, sous cellophane, et aux préoccupations globalement assez superficielles. Comprenez ici: le cinéma est un art magique qui transforme le futile en un souvenir d'éternité.
Truffaut est un magnifique réalisateur qui a contribué à révolutionner son art; rappelez vous les 400 coups et A bout de souffle dont il a co-écrit le scénario avec son (ex)ami, J-L Godard. Ex-ami, oui. Car le film de Truffaut à donné lieu à un fâcheux échange épistolaire entre les deux hommes, l'un (Godard) reprochant à l'autre d'être entré dans une logique américaine d'embellissement béat de la réalité pour viser le succès (un art bourgeois en somme), l'autre reprochant à l'un son obstination idéologique et son manque d'ouverture d'esprit. De cet échange naissait une rupture définitive entre Truffaut et Godard. Voilà pour la petite histoire.
Pour le reste, je n'ai pas vu le chef d'oeuvre devant lequel tous tombent en admiration; contrairement à Godard, j'y ai vu un honnête bon film qu'il était utile de faire pour qu'enfin tous puissent connaître les éléments les plus pratiques de la fabrication d'un film (même si, personnellement, je préfère la façon très imaginative dont Fellini peut traiter du même sujet dans Huit et Demi), mais qui ne vous rend pas plus amoureux du cinéma que vous ne l'étiez déjà.
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