AlloCiné
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Votre avis sur Traqué ?
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selenie
Tommy Lee Jones reprend son personnage du "Fugitif" dans un esuite officieuse au scénario 100 fois plus facile que son ancêtre. Un soldat s'évade après avoir tué... Comme par hasard il s'agit de l'ancien élève du traqueur, évidemment ce soldat est l'as des as dans son domaine, évidemment c'est la faute au monde qu'il est devenu un tueur impitoyable, évidemment il reste humain (une famille adorable) mais évidemment c'est un film US donc avec sa morale attendue... Indigeste sauf avec une bière et des popcorns !
7eme critique
Mais qu'est ce qu'on s'ennuie... "Traqué" se résume au petit jeu du chat et de la souris sans aucun suspens ni la moindre originalité dans sa mise en scène. Les acteurs ne sont pas non plus au top de leur forme, il faut dire en même temps que leur rôle (peu travaillé) ne se prêtera pas à un jeu hors du commun."Traqué" aura du mal à nous attraper, ce déjà vu adossé à une extrême simplicité et un très gros manque de crédibilité, aura bien du mal à divertir.
Abraham dit : « Ou tu veux qu'il soit tuè ? » Et Dieu dit : « Sur la route 61 ! » Rien de très innovant mais un film d'action bien calibrè par le rèalisateur gènial de "Sorcerer" et de "To Live and Die in L.A.". Même si ce n'est pas un film majeur de William Friedkin, ce face-à-face Tommy Lee Jones-Benicio Del Toro tient ses promesses! En ancien instructeur militaire, Tommy Lee Jones cherche à neutraliser durant le mètrage Benicio Del Toro, l'une de ses machines de guerre qui ne distingue plus les requins des poissons rouges...mais qui nage comme un poisson! Leur relation ? Jones lui a tout appris! il a entrainè Del Toro a survivre, entrainer à tuer! Leur rencontre au cinèma ? Elle n'est pas sans surprises! Ce qui nous vaut quelques affrontements virils et efficaces dans la dernière partie, d'un final violent et saignant qui renoue plus classiquement avec la tradition! Dieu dit aussi à Abraham : « Tue moi un fils ! » Bon à part ça, les inconditionnels du peuple « Païute » trouveront largement leur compte...
Considéré a tort comme un simple remake de Rambo, Traqué est un véritable chef d'oeuvre,une réfléxion sur la violence cachée de l'homme, William Friedkin s'essaie au film d'action et nous offre un affrontement entre Benicio Del Toro et Tommy Lee Jones, la mise en scène est superbe, dans les scènes de la jungle Friedkin s'inspire de la mise en scène de John McTiernan dans Predator, le film est spectaculaire, éprouvant, terriblement efficace et certaines images sont choquantes.
NeoLain
Obiwan Jones & Anakin Del Toro. Ça commence par une scène du passé, des soldats dans une guerre ou l'enfer règne. Après, voici le présent, un des soldats (Del Toro) pète les plombs et s'attaque à des civils. Le FBI est à ses trousses mais avec l'aide d'un homme et pas des moindres. Il s'agit de l'ancien instructeur qui à fait de lui une machine à tuer. C'est quoi qui frappe le plus dans cette histoire ? c'est le visage rempli de tristesse, de culpabilité de Tommy Lee Jones. Il a créé et il poursuit sa créature qui n'a même plus confiance en son maître. L'atmosphère, William Friedkin est un homme qui aime le classicisme, réalisation sans excès et dure où vous êtes en rapport relationnel constant avec l'urbanisme et la nature.
this is my movies
Retour en forme du grand W. Friedkin après une longue période d'hibernation ? Ce pur produit de studio est en tout cas bien détourné par cette légende du cinéma. Pas de glamour, pas de persos calibrés, pas de distance vis à vis du sujet à coups de blagues à 2 balles, pas de références pop bref, rien de tout ce qui pollue le ciné US ces dernières années. Le casting, brut et intéressant, est mis en valeur, Friedkin nous offre quelques séquences dantesques avec des fights au couteau d'une intensité rare, de longues séquences muettes et surtout une épaisseur psychologique rarement vue dans un film de studio, dans ce nouveau siècle en tout cas. Les acteurs sont excellents et malgré un script qui avance de façon mécanique et sans trop de surprises, on est pris dedans. De plus, la séquence d'intro est absolument magnifique et d'une beauté crépusculaire terrifiante. Pas un sommet de la filmo de Friedkin mais un film plus que recommandable tout de même. D'autres critiques sur
Quand William Friedkin (alors descendu du piédestal sur lequel il était assis durant les 80’s) réalise un film de traque qui oppose deux monstres du cinéma américains actuel, il est évident qu’on s’attend à un gros film.
Traqué ne nous fait pas mentir. Commençant par une narration réjouissante du regretté Johnny Cash, qui ne revisite ni plus ni moins que La Bible et sa Genèse, le film plonge ensuite son spectateur dans l’enfer de la guerre du Kosovo. Le spectateur en prend plein les mirettes, sans jamais perdre de vue le but de Friedkin. Les scènes sont crues, les massacres de populations bien réels et les plans fantastiques (surtout les explosions en fond d’écran, ultra-immersives). On passe ensuite à une scène de forêt avec Tommy Lee Jones. Deux scènes d’expositions, deux scènes parfaites, accrocheuses, parfaitement filmées, rien de tel pour lancer son film. Le reste du film est à l’avenant, entre courses-poursuites en ville ultra-spectaculaires, combats au couteau bestiaux et dialogues inspirés. Et pour illustrer ceci, quoi de mieux que de caster le duo Tommy Lee Jones - Benicio Del Toro pour incarner le traqueur et le traqué ? Le reste du casting n’est pas en reste, surtout John Finn, Connie Nielsen et l’excellent Ron Canada.
Friedkin se paie même le fait de ne jamais expliciter son intrigue sans que ce ne soit jamais gênant (nettoyeurs ? Simples chasseurs ?) et de finir son film sur une nouvelle citation de Johnny Cash. Du grand art.
Traqué ne nous fait pas mentir. Commençant par une narration réjouissante du regretté Johnny Cash, qui ne revisite ni plus ni moins que La Bible et sa Genèse, le film plonge ensuite son spectateur dans l’enfer de la guerre du Kosovo. Le spectateur en prend plein les mirettes, sans jamais perdre de vue le but de Friedkin. Les scènes sont crues, les massacres de populations bien réels et les plans fantastiques (surtout les explosions en fond d’écran, ultra-immersives). On passe ensuite à une scène de forêt avec Tommy Lee Jones. Deux scènes d’expositions, deux scènes parfaites, accrocheuses, parfaitement filmées, rien de tel pour lancer son film. Le reste du film est à l’avenant, entre courses-poursuites en ville ultra-spectaculaires, combats au couteau bestiaux et dialogues inspirés. Et pour illustrer ceci, quoi de mieux que de caster le duo Tommy Lee Jones - Benicio Del Toro pour incarner le traqueur et le traqué ? Le reste du casting n’est pas en reste, surtout John Finn, Connie Nielsen et l’excellent Ron Canada.
Friedkin se paie même le fait de ne jamais expliciter son intrigue sans que ce ne soit jamais gênant (nettoyeurs ? Simples chasseurs ?) et de finir son film sur une nouvelle citation de Johnny Cash. Du grand art.
Un film mineur dans la carrière du grand William Friedkin gentiment plombé par un visuel parfois peu nerveux mais remonté à la surface grâce à un rythme soutenu et au magnifique affrontement de Tommy Lee Jones et Benicio Del Toro qui trouvera son apothéose lors dun final sauvage et sanglant.
Non pas un grand film, mais un divertissement rendu honnête et réussi par le talentueux William Friedkin dont le talent nest plus à prouver après des chefs duvre du cinéma tels que LExorciste ou encore French Connection.
Non pas un grand film, mais un divertissement rendu honnête et réussi par le talentueux William Friedkin dont le talent nest plus à prouver après des chefs duvre du cinéma tels que LExorciste ou encore French Connection.
Après un passage assez moyen des années 90 ("La Nurse", "Blue Chips", "Jade", "Douze Hommes en Colère"), William Friedkin entra dans les années 2000 avec de meilleures intentions en nous livrant avec "L’Enfer du Devoir" un drame humain sous fond de cour martiale qui avait le mérite de foutre un sacré coup de pied à l’entrejambe du sacro-saint patriotisme militaire ricain. Mais Friedkin n’en avait pas encore fini avec l’institution militaire et décida d’y revenir avec son film suivant : "Traqué". Dans ce film, un formateur des forces spéciales en retraite est dépêché par le FBI pour qu’il les aide sur une affaire de meurtres de chasseurs perpétrés dans les forêts de l'Oregon. Une fois sur les lieux du crime, il reconnaît parfaitement la façon de faire et est persuadé que le meurtrier est l’un de ses anciens élèves. Il décide donc de le retrouver…On dirait que Friedkin avait besoin de se lâcher, d’une petite bouffée d’air pure avec un film d’action assez classique ; ce qui est renforcé par l’ambiance et les décors naturels de son film puisqu’on a finalement l’impression de se retrouver devant une sorte de mix entre "Rambo" et "Le Fugitif". Si le redoutable jeu du chat et de la souris auquel vont se livrer Tommy Lee Jones et Benicio Del Toro nous donne un spectacle prenant et intensif, qui est d’ailleurs soutenu par la mise en scène maîtrisée de Friedkin soulignant ainsi le côté sensitif et animal de ses protagonistes ; il nous pousse à une certaine réflexion : au travers de son soldat meurtrier, Friedkin va encore une fois pointer du doigt l’armée américaine. Cette dernière n’hésite pas à former des hommes pour devenir de parfaites machines à tuer afin de s’assurer un avantage certaines lors des conflits auxquels elle participera. Le souci en poussant des hommes à la folie, c’est que ces derniers peuvent perdre tout repère et agir personnellement à l’encontre de tout bon sens. C’est ce qu’il se passe ici : Benicio del Toro subit un grave trauma lors d’une mission en Europe de l’Est et pète un plomb en outrepassant ses ordres et décide de déserter. C’est un peu le syndrome « Frankenstein » qui est dépeint : quand on crée un monstre, il faut s’attendre à ce qu’il puisse un jour se rebeller. Le problème n’est pas de posséder une armée et de crier au scandale lorsque nos soldats combattent, non la vraie critique c’est qu’à force de toujours les pousser plus loin dans l’horreur, il ne faut pas s’étonner s’ils deviennent fous. Et c’est justement ce que représente parfaitement le personnage de Benicio Del Toro. Le film s’ouvre et se termine sur deux citations bibliques faisant référence à Abraham et au sacrifice d’Isaac à la demande de Dieu, et cela n’est pas fortuit : Abraham, c’est Tommy lee Jones, qui va devoir sacrifier la vie de son fils, Benicio del Toro, à Dieu qui est représenté par l’armée américaine. Même s’il n’est pas l’un des ses meilleurs films, William Friedkin nous livre avec "Traqué" une œuvre tendue, nerveuse et prenante, nous laissant reprendre notre souffle par moments avec de très belles images de décors naturels (les terres enneigées, la forêt à la végétation dense, la cascade) ; mais possédant tout de même un ton assez subversif avec une petite critique acidulée comme notre ami les aime depuis le début de sa carrière.
Le lieutenant Bonham, interprété par Tommy Lee Jones, ex-formateur de machines à tuer pour l'armée, est appelé à la rescousse pour traquer un de ses anciens élèves, devenu chasseur d'hommes dans les forêts américaines. Le jeune prédateur, interprété par Benicio del Toro, est insaisissable et à cause de lui, beaucoup de sang va couler. Dans The Hunted, William Friedkin transpose et détourne l'épisode de la tentation d'Abraham et du sacrifice de son fils Isaac. A partir de ce mythe, il s'emploie à développer le thème de la chasse comme processus primitif et nécessaire d'apprentissage et - associé à l'homme - de socialisation. Un thème qu'il expose pendant 90 minutes comme un leitmotiv présent dans chaque séquence, chaque plan. Le réalisateur donne à voir l'Animal originel en nous et fait jaillir l'Homme dans son essence et sa faiblesse, comme un rappel de la fragile proximité qui existe entre ces deux créatures. Punition et expiation se confondent. L’homme engendre ses propres monstres et là encore le réalisateur retrouve ses thèmes de prédilection : l'Homme, damné, enfermé dans son ambivalence, sa dualité, cherchant une place entre Dieu et la Raison dans un monde qui lui est naturellement et socialement hostile. C'est un film magnifique, superbement construit et merveilleusement interprété par Tommy Lee Jones - étonnant en patriarche maladroit, retiré du monde et trainant une lourde culpabilité - et Benicio del Toro - solitaire, inquiétant, génialement fou en héritier du mal - dans le rôle du "fils prodigue". Ce film a l'odeur d'une série B, un peu comme BUG, mais c'est une passionnante réflexion sur l'homme, son rapport à l'autre et de ce fait, à lui-même. Nosce te ipsum, connais-toi, toi-même...disait le philosophe.
J'ai perdu assez de temps à regarder ce film, je n'en perdrai pas plus à faire une critique.
Mauvaise réalisation; jeu d'acteurs moyens et pourtant il y avait du beau monde.
Mauvaise réalisation; jeu d'acteurs moyens et pourtant il y avait du beau monde.
un film d'action qui debute avec une bonne histoire pour finir dans la normalité
AMCHI
Les acteurs jouent correctement mais sans plus, quant à Friedkin on l'a connu beaucoup plus inspiré derrière une caméra. Traqué est un petit film de commande qui n'a rien de palpitant, le scénario est mal écrit ; Traqué n'a rien de prenant, la scène d'ouverture au Kosovo n'est absolument pas transcendante. Sans être une daube infâme on peut tout de même qualifier Traqué de film raté.
mélange de rambo 1 et du fugitif, une chasse à l'homme soignée et efficace, où le face à face tient toute ses promesses avec des scènes très réalistes...bonne scène final...
Un film d'action nerveux et primal qui sort un peu du lot par un William Friedkin jamais aussi doué que pour faire péter les coutures du cinéma de genre, dans un mélange d'ambiguïté et d'épure. Malgré cela,"Traqué"(2002) nous laisse hermétique,à force d'évacuer tout enjeu psychologique ou policier,et de tout concentrer sur cette traque entre un ex-instructeur des forces spéciales et un de ses anciens élèves qui a disjoncté après avoir vécu des horreurs sur le front. Pour résumer,on ne voit pas trop l'intérêt,à part pour prôner le combat à l'état pur,celui sans armes à feu,celui avec ses poings et sa malice dans la nature(les références à Rambo sont légion). Tommy Lee Jones reste dans un registre qu'il connaît sur le bout de la mâchoire(c'est son 4ème rôle de "chasseur"),alors que Benicio Del Toro s'amuse avec son regard fou,son mutisme et ses inventions à la MacGyver. Connie Nielsen est une fliquette bien charmante!
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