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lhomme-grenouille
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5,0
Publiée le 16 juillet 2014
C’est froid, c’est clinique… Mais qu’est-ce que c’est bon. Et ça passe justement parce que la réalisation de Vincenzo Natali est très efficace et très pêchue. Le film passe très vite et malgré quelques carences visuelles, il est au sommet de ce que j’adore dans le thriller d’anticipation, notamment grâce à son magnifique ficelage qui parvient à trouver une porte de sortie malgré cette impression d’inéluctable que le film sait donner. Remarquable.
Film plutôt méconnu de Vincenzo Natali (Cube, Splice), Cypher n'en reste pas moins, selon mon humble avis, le meilleur film du réal canadien. Le film débute par une excellente scène de briefing, qui nous montre les enjeux du personnage interprêté à la perfection par Jeremy Northam, qui change de registre durant le long-métrage avec une aisance folle. Au niveau de la première demi-heure, on commence à se dire que l'on a tout compris du film, en imaginant les probables rebondissements pouvant survenir : FAUX ! Le film balade réelement le spectateur, en nous surprenant grandement à chaque reprise, jusqu'au twist de fin plutôt inattendu. Les acteurs sont excellents : Northam et Lucy Liu en tête (attachante et énigmatique). La mise en scène est très soignée et plonge vraiment le spectateur dans une ambiance anxiogène et grisâtre, au sein d'un climat qui pourrait rappeler une certaine guerre froide (ici entre différentes corporations). Et bien sûr le scénario est selon moi plutôt brillant, on ne sait réellement pas sur quoi nous allons tomber, et c'est ce qui fait la force de ce film, qui prouve qu'avec un budget plutôt mince, on peut créer un film d'espionnage et d'anticipation vraiment super. Un très bon film.
Cube n'étais pas loin d'être un chef d'oeuvre. Le principe était génial : enfermer un groupe de gens dans un cube perpétuellement en mouvement et tenter de trouver la sortie en utilisant au mieux leurs compétences. Dans Cypher, c'est une autre type de prison. Un apprenti James Bond piégé dans une existence morne, grise et répétitive que n'aurait pas renié Kafka. Sa femme ne le regarde plus et ne lui parle que pour lui donner des ordres ou pour le juger. Quand on lui propose de jouer les agents secrets, de voyager en avion et de siroter des scotchs avec de la glace, forcément, ça ne pourra que pimenter sa vie. C'est là où les choses vont se corser car une entreprise concurrente va tenter de le débaucher, qu'une jeune femme ne lui étant pas inconnue va l'aider. A force, il ne va plus savoir (et le spectateur non plus) à quel saint se vouer. Je me suis même demandé si tout n'était pas écrit d'avance. Si on n'était pas dans un immense show télévisé. Ou s'il n'était tout simplement pas en train de rêver pendant qu'il dormait. Cypher reste captivant malgré son absence totale d'action contrairement aux films d'espionnage qu'on connaît tous (James Bond, Jason Bourne). On a envie de connaître le fin mot de toute cette histoire et qui se cache réellement derrière cet employé de bureau au physique passe-partout.
Ennuyé par son morne quotidien, un homme moyen décide de s'engager dans l'espionnage industriel. Il se retrouvera ainsi pris dans une série de manipulations, au milieu d'une guerre entre deux entreprises high-tech rivales. Mélangeant SF et thriller, "Cypher" est un film qui ne laisse pas de marbre, grâce à un univers très personnel. Si l'on regrette quelques effets un peu cheap (excusables étant donné le budget limité), l'ensemble propose un visuel déroutant, avec de nombreux effets de styles appropriés, des couleurs bleutées, et des design intéressants. Quant au scénario, il balade sans cesse le personnage principal (et donc le spectateur), dans une suite de rebondissements et de coups fourrés qui nous laissent sans répit. Le seul petit problème est que l'on pense par moment à "Total Recall", et qu'en conséquence, bien que "Cypher" parte largement dans une autre direction, les gros twists sont prévisibles. On notera par ailleurs que l'on peut lire le film comme une critique original des coup-bas et de l'exploitation froide des employés dans le monde industriel. En résumé, il s'agit d'une jolie surprise.
Certains resteront peut-être froid devant le « style Natali », le film ayant il est vrai une légère tendance à tomber dans l'exercice de style. Mais en ce qui me concerne : quelle claque! Pas très courant en effet de connaître de telles expériences visuelles, d'être plongé dans un univers on ne peut plus personnel auquel j'ai personnellement adhéré à 300%, la remarquable interprétation de Jeremy Northam y étant probablement aussi pour quelque chose... Et puis, on a beau dire, il est quand même plus que plaisant de temps à autre de se faire balader du début à la fin sans jamais avoir la possibilité de deviner ce qui va se passer ensuite, l'intégration de la plus « pure » science-fiction au thriller s'avérant elle aussi une merveilleuse idée. Bref, si vous aussi êtes parfois un peu lassé du tout-venant et en conséquent à la recherche d'expériences cinématographiques originales et intelligentes, n'hésitez plus : « Cypher » est fait pour vous. Un régal.
Regarder "Cyper" 12 ans après sa sortie m'a fait réaliser que certains films de science-fiction/anticipation vieillissent très mal et que malheureusement pour moi ce film de Vincenzo Natali fait partie de cette catégorie. De plus le film, outre cet aspect d'obsolescence, m'a vraiment beaucoup déçu tant au niveau de l'esthétisme qu'au niveau du scénario. En fait, pour être parfaitement clair je l'ai trouvé ennuyeux et incroyablement médiocre. Visuellement il est plutôt désagréable à regarder avec son esthétisme surannée de polar noir digne d'un film des années quarante et cette étrange idée de cantonner les couleurs du film à des gris et des couleurs assombries pendant la majorité du film ce qui rend le film, particulièrement, pendant la première demi-heure déprimant à regarder. Tout cela serait malgré tout supportable si le scénario était à la hauteur, las c'est loin d'être le cas et il sombre de ce côté-là dans le mauvais pastiche de film sur la manipulation d'identité. Le double, triple jeu de dupe du personnage principal et les manipulations des différents intervenants, toutes affreusement artificielles, rendent l'intrigue paradoxalement plate tant on ne voit pas vraiment quel est la finalité de tout ce cirque et l'absence d'empathie, pire d'intérêt, que l'on ressent pour le héros finissent par détourner le spectateur d'un spectacle qui sombre parfois malgré lui dans un second degré aussi involontaire que du plus mauvais effet. Je passe en plus sur les effets visuels qui, soit dates trop, soit sont réellement dignes d'une série B. Franchement un film raté sur tous les plans (l'interprétation étant en outre décrédibilisée par une histoire risible) qui sombrera, si ce n'est déjà le cas, heureusement dans l'oubli. En résumer à oublier.
"Vincenzo Natali" continue de nous surprendre après son excellent "Cube". "Cypher" joue une fois de plus à fond la carte de la paranoïa dans un "Thriller" rappelant une sorte de "James Bond" futuriste plus calme et plus crédible. Sous ses aspects de film pépère un peu trop longuet, "Cypher" nous plonge dans l'univers de l'espionnage industriel avec son héros principal "Morgan Sullivan" (Excellent "Jeremy Northam") qui las d'une vie trop monotone décide d'espionner une entreprise pour le compte d'une autre. Mais les choses ne se déroule pas comme prévu et "Morgan Sullivan" se retrouve coincé dans un engrenage mortel et ira de surprises en surprises. Du "Suspens", des rebondissements à la pelle, des protagonistes qui cachent plutôt bien leur jeu (Avec une étonnante "Lucy Liu"), sobre et classique baignant dans une ambiance futuriste aseptisé "Cypher" est bel bien le nouveau délire tant attendu du génialissime "Vincenzo Natali". Et le "Twist" final vaut le détour !
on est finalement de plus en plus aguerris aux films à twists, donc celui-ci ne surprendra pas outre-mesure, d'autre part la forme laisse un peu à désirer, en partie sans doute à cause du petit budget, mais l'intention est là et on ne boude jamais un petit film un peu original
Un thriller futuriste froid et gris mais qui gagne en couleurs à mesure que l'intrigue se dénoue. Un sujet sur l'identité, avec une histoire d'amour en filigrane, dans la veine de usual suspects ou encore Anthony Zimmer.
Ah, voila de la SF qu'elle est bonne ! D'ailleurs ce film a été repris en français avec "Anthony ZIMMER" qui est moins bon que l'original.Le personnage principal ignore tout de lui-même, alors forcément on a envie de connaitre la fin de cette mystérieuse intrigue.
Après avoir mis le public dans un cube, le second long-métrage de Vincenzo Natali est tout aussi motivant. C'est l'histoire d'un gars qui pense que sa vie va changer grâce à une entreprise du nom de Digicorp. Cypher rappelle Total Recall sauf qu'ici pas de fanfaronnerie. Il est tourneboulant pour une raison catégorique, c'est un des films des plus "reverse" qui soit, explication, une fois que vous avez terminer Cypher pas mal de scènes et de paroles se répercutent à l'esprit, au point que tout revient en arrière et qu'une force vous force de repartir au début. Espionnage, contre-espionnage, espion et contre-espion, le final lui, dans toute sa simplicité passe bien et n'a rien de ridicule, je n'y ai vu que du feu.
Un bon film qui sans être exceptionnelle est vraiment intriguant et on se pose beaucoup de question ce qui permet de le regarder jusqu'au bout, c'est parfois difficile à suivre à savoir qui espionne qui mais la chute du film est vraiment bonne.
Je n'ai pas du tout aimé. C'est sans intérêt pour moi. Lent, sombre. Le personnage principal n'a aucun charisme. Il y a beaucoup d'incohérence. Même sur la fin, le petit coup de génie de l'espion n'a que me soulager car j'atteignais enfin la final, qui est loin d'être grandiose. Dégoûté de me dire "Tout ça pour ça !"